• -allo?

    ca faisait une heure que j'attendais ce coup de fil de la police.quand je suis rentré de mon boulot vers 16h00,ma copine m'a dit que les flics avaient telephonés pour me parler.

    elle m'avait dit qu'une voix de fille qui lui rappelait quelques chose,et prentendument policiere ,avait une chose importante a me dire.

    a l'autre bout du fil quand j'ai décroché j'ai tout de suite reconnu la voix de lysiane,une fille avec qui j'etais sorti quand elle passait ses exams de fliquette.

    - david,c'est lysiane,ya un probleme,il faut que je te vois,le plus vite possible.j'ai le choix entre te convoquer au commissariat ou te voir en dehors. personnelement je prefere te voir ailleurs qu'au commissariat.

    j'etais un peu sous le choc car ca semblait plus que serieux son histoire. j'ai vite fais le tour de ce que j'avais a me reprocher,en fait le tour a vite été bouclé,car mis a part une conscience bien chargée,j'avais rien de mal a mon actif.

    on a donc convenu d'une rencontre dans un parc ,le jour meme.

    quand je suis arrivé au lieu dit,elle 'etait deja la.

    une bise vite fait et le coup d'assomoire ne s'est pas fait attendre.

    - ton nom est sorti dans une liste pour une affaire de drogue. quelqu'un est mort d'une overdose et il semblerait que tu aies un rapport avec le dealer surement. donc je dois te voir pour en savoir plus.

    - c'est quoi ce delire,ok a part fumer du shit,jconnais personne qui trafique autre chose que de la beuh,franchement je vois pas du tout de qui tu veux parler,lysiane.

    - maintenant je suis lieutenant,et je fais ca par amitié pour toi ,mais je t'assure que c'est serieux. il y a ton nom sur une liste de personnes que je dois interroger. je sais bien que tu fumes du shit,mais la c'est plus grave quelqu'un est mort,et le dealer serait surement un de ceux qui te file ton shit.

    j'ai reflechi deux seconde mais je ne voyais ,absoluement pas qui ca pouvait etre.

    elle a enchainé - je vais faire mon rapport sur toi ,je sais que tu n'as rien a voir ,t'inquiete pas,mais je voulais aussi te prevenir de faire tres attention que tu vas etre surveillé maintenant..

    la discution a du durer une bonne heure et on s'est quitté apres qu'elle m'ai filer son tel.

    quand je suis rentré a l'appart j'en ai discuté avec ma copine qui elle aussi connaissait lysiane pour une histoire de "rivalité" on va dire.  lysiane n'a jamais accepté le fait que je la quitte pour celle qui partagait ma vie a present. meme si elle ne l'a pas fait voir a l'epoque,elle avait poussé le vice jusqu'a ce faire amie avec elle,avant que je coupe les ponts.

    - elle t'a monté un gros bateau ,c'est bidon ton histoire,elle a fait ca pour te revoir et jsuis sur pour te remettre la main dessus cette salope.

    - tu crois? tu pense que c'est une mytho? que c'est une tarée? ben si c'est le cas elle a un gros prob cette gonzesse.

    plus la nuit avancait,plus je me rendais compte que ma copine avait raison ,que c'etait tellement gros son histoire que j'ai plongé pied joint dedans.

    quand je me suis reveillé,j'ai envoyé un sms a lysiane pour lui fixer un rdv.

    elle m'a repondu que je pouvais la rejoindre dans un parc,car elle faisait la surveillance a l'interieur.

    tiens tiens je me suis dis,c'est plus flic du tout ca c'est gardien de parc tout simplement!!. la salope.

    je suis arrivé et je l'ai vu ,en costume de gardien de parc,pas d'armes,juste une putain de surveillante de putain de parc a fleurs! yavais meme pas une bestiole a surveiller.

    on a filé dans sa voiture pour discuter au calme.

    "aie" putain t'as des aiguilles dans tes sieges de bagnole ou quoi? je venais de me piquer le cul avec je sais pas quoi en m'assayant dans sa caisse sur le fauteuil passager.

     jme suis mis sur le bord du siege pour lui sortir cash que je ne croyais pas ses salades et que je voulais qu'on aille au commissariat ,histoire de verifier si elle etait bien ce qu'elle pretendait etre.

    - bon,ok david,c'est pas vrai.... j'ai fait ca pour te revoir,jreussi pas a t'oublier,jpeux pas te chasser de ma tete,meme apres deux ans.je sais que tu vas plus vouloir me voir mais ,je t'en supplie je voudrais juste une chose. j'aimerai que tu m'embrasse une derniere fois... tu n'entendras plus jamais parler de moi. jten prie.

    sa sincerité m'a touché au fond,elle avait des larmes dans les yeux. au moment de la quitter,elle n'avait pas semblé affectée par ma decision. on avait passer quelques temps ensemble,on s'est bien marré. mais elle n'etais pas faite pour moi.c'etait comme ca.

    - c'est con ce que tu as fait.tu m'aurais appelé comme ca pour qu'on se revois j'taurais pas dis non. mais la c'est pas la peine . c'est du delire ton histoire la!

    - je sais mais jreussi pas a t'oublier c'est comme ca aussi. juste un dernier baiser s'il te plait....

    une larme coulait sur sa joue.

    - bon ok, apres je m'en vais .

    je me suis approché d'elle. il faisait une chaleur a crever dans la voiture,je sentais mon dos en nage et la chaleur me monter au joue.

    elle s'est penché vers moi et on s'est embrassé. je retrouvais son odeur,ca m'a fait tourner la tete et les moments qu'on a passés ensemble ,sont remontés jusqu'au fin fond de mon cerveau.

    j'etais engourdi par ce baisé,j'avais trop trop chaud. je me suis reculé lentement de son étreinte.elle a relaché son etreinte  aussi et je suis tombé comme au ralenti,vers la portiere.

    ca me faisait comme un debut d'anesthésie,plus de corps ,impossible de bouger. je me suis senti m'enfoncer,lentement,tres lentement.

    j'ai voulu me redresser,ouvrir la fenetre,prendre de l'air. machinalement j'ai tourné la tete vers elle. 

    lysiane pleurait a chaude larmes et a mis la clé dans le contact de la voiture. elle m'a parlé mais j'ai rien capté du tout. j'ai continué a m'enfoncer jusqu'au neant.

    (a suivre)

    ho doux reve cotonneux, joie du lit,du reveil,de la fin des reves.

    j'avais du abusé sur certaines choses car j'ai ouvert les yeux avec beaucoup de mal. le noir total fut le seul acceuil a l'ouverture de mes paupieres.

    des lors j'ai su que je n'avais vraiment pas revé de cette lysiane ,ni de cette situation grotesque avec comme unique but :me revoir.

    mon coeur s'est emballé quand je me suis apercu que j'etais completement entravé. pieds et poignets liés a un lit metallique. le tintement du metal sur le metal ne laissait pas la place au moindre doute. la realité etait bien presente.

    sur ma droite j'ai entendu  un leger bruit de pas.

    -qui c'est? putain qui c'est? que j'ai gueulé.

    -c'est moi...a fait une voix que je ne reconnaissait que bien.

    -mais putain qui ca moi???

    - ben lysiane...

    sa voix etait toute timide ,comme celle d'une gamine prise en faute.

    -mais bordel tu deconnes la ,c'est quoi ton delire,magne toi le cul de me detacher putain de merde.  je braillais comme un putois. pour le moment je ne flippais pas,j'etais dans une fureur tel qu'il ne fallait mieux pas qu'elle me detache tout de suite.

    - jpeux pas te detacher david.. jvoulais te revoir.. jreussi pas a t'oublier..

    - ok ,ok ok,( j'ai repris un ton plus posé)on va se revoir si tu veux pas de probleme ,mais c'est pas la peine de faire ca.tu deconnes la.

    je l'ai senti s'approcher ,lentement.

    -ok vas y detache moi,et on se vois demain pour parler de tout ca.ca va ?

     j'ai senti une de ses mains caresser mon torse.

    j'etais completement a poil ,dans un lit,je ne sais ou,et completement impuissant. auant dire que le maitre de la situation,c'etait elle. cette espece de putain de détraquée qui me tripotait avec sa main moite.

    c'est vrai qu'elle a toujours eu les mains moites en plus la lysiane,ca venait de me revenir. .. pauvre fille en fait..

    sa main etait posée sur mon bras. je sentais son parfum,le meme qu'il y a quelques années. ho putain le sale retour en arriere..

    une longue caresse sur mon bras,son haleine mentholé,son parfum de gamine... fallait rester calme.. je l'ai laissé faire.

    le seul mouvement que je pouvais faire c'etait lever la tete,alors je l'ai fait.

    - vas y ,tu peux me detacher,t'inquietes..

    en guise de reponse j'ai resenti une piqure du style rappel a la case dodo.

    -...mais...attends ..ho ...atttt.....

    je ne sais pas combien de temps j'ai bien pu dormir,mais j'ai émergé avec un mal de crane a faire se rouler par terre un décapité.

    toujours a poil,toujours attaché,mais avec une variante non negligable: une mega envie de pisser.et une soif de chameau.

    - lysiane ,je sais que t'es la..jte sent. ca va j'ai bien dormi la,jsuis calme on va pouvoir discuter .

    toujours ce noir impenetrable.

    -LYSIANE!!!!!!! t'es la,j'ai envie de pisser bordel !! je m'etais remis a gueuler.

    ma vessie boursoufflé allait éclater si je pissais pas d'urgences.

    je l'ai senti approcher. cette fois ci ,elle sentais le parfum passé. a croire qu'elle n'avais pas bouger apres m'avoir anesthesié.

    -david....

    -quoi ben vas y parle, j't'ecoute.

    silence

    silence,interminable silence.

    -ecoute lysiane,tu veux pas qu'on discute  un peu. au lieu de me piquer comme ca,on devrais parler un peu hein?

    la lumiere sa fait son apparition. machinalement j'ai fermé les yeux.

    en fait j'aurais du les laisser fermés. j'etais dans une espece de cave dénuée de tout. juste un lit et moi a poil dessus. le sol etait en terre battue.

    lysiane etait dos a moi,son cul élephantesque me faisait face.

    - détache moi faut que je pisse la.

    elle s'est mise de profil,ses cheveux  lui cachaient quasiment tout le visage. elle n'etait pas coiffée,son froc etait poussiereux,son tshirt portait des traces de doigts crade.

    elle est sorti par une espece de porte déglinguée en bois.

    je l'ai entendu fouiller dans la piece d'a coté. ca devait etre un sacré bordel vu le raffut que ca faisait.

    je l'ai vu revenir avec un sceau sale.

    du point de vue de ma vessie,ca ne posait pas de probleme,mais d'un point de vue perso,cette situation commencé a m'inquieter.

    quand j'ai vu son visage,je suis devenu tres tres inquiet.

    elle avait le nez plein de morve,les cheveux en bataille,le regard completement vide.

    elle s'est mise pret du lit.

    -attend ,détache moi un main au moins,jpeux pas pisser si je la tiens pas...c'est ca les mecs tu sais.

    ma pseudo ruse pour me liberer un tans soit peu,venait déchouer pitoyablement.

    sa main s'est emparé ,presque religieusement de mon sexe et la posé delicatement sur le sceau infecte.

    j'avais la tete relevée,cervicales tendu a l'extreme. j'apercevais le fond noir du sceau .

    faut que je pisse,faut que je pisse,faut que je pisse bordel.

    -attends ,recule,sinon jvais pas pouvoir.

    contrairement a toutes attentes,elle a reculé sans lacher des yeux mon precieux organe on va dire.

    je me suis detendu un peu,du moins suffisament pour soulager ma vessie.

    j'avais noté dans un coin de ma tete qu'elle restait receptive quand je lui parlais doucement,comme si de rien etait.

    un fois terminé,elle a pris le sceau et a balancé le contenu sur le sol,a coté du lit.

    lysiane est venu s'assoir sur le lit.

    - je reviens, a t'elle soufflé dans un rale de désir. enfin c'est comme ca que je l'ai pris.

    elle est sorti de la piece en refermant la porte.

    j'ai vite fait le tour de ma situation. en forcant bien je pouvais defoncer ce putain de lit.

    j'ai commencé a tirer lentement sur les menottes qui me clouaient au barreaux du lit.

    c'etait douloureux mais fallait vraiment que je me dégage ..au moins un bras.

    j'en ai chié une bonne dizaine de minutes.. en vain.

    puis lysiane est revenu.

    la sueur au front,les poignets irrités,elle a bien deviné ce que j'avais voulu faire.

    elle n'a rien dit.

    elle tenais une espece de gamelle fumante dans ses mains. ses cheveux semblaient avoir eu droit a un coup de brosse... mais son regard restait desesperement vide.. et ca c'etait flippant.

    - je vais te laver,david.

    -on es ou la?,. il fallait que je parle calmement,que je me maitrise.

    -dans la maison de campagne de mes parents,enfin dans la cave.

    - il se passe quoi apres,lysiane,tu vas faire quoi?

    - j'y ai pas encore réflechi .

    j'ai senti une boule de colere monter en moi quand elle m'a sorti ca. j'ai controler ma voix du mieux que j'ai pu pour enchainer.

    - ok,tu veux pas me détacher donc? ca c'est pas dans ton plan?

    - je peux pas,tu vas partir....au fait pendant que tu dormais j'ai été chez toi..

    ma colere montait,de facon explosive ,je le sentais,j'allais exploser.

    - quoi?????? t'as vu ma copine???,

    -oui.je lui ai dis que tu etais reparti avec moi,qu'il fallait pas qu'elle te cherche,que tu la quittais..

    (colere style charge de belier en vue..)- mais putain de dieu t'es completement baisé dla caisse ou quoi,tu penses pas qu'elle va croire  une seconde t'es conneries de mongolienne!!!!!!

    - non elle m'a pas cru. la voix de lysiane vascillait de plus en plus.

    -et???? mais putain et alors qu'est ce qu'il s'est passé?

    - je lui ai fait une piqure,je voulais pas,mais elle ne me croyais pas,je lui ai fait une piqure et ... et je l'ai ..étranglée..

    il m'a bien fallu une minute d'ébetitude avant de devenir fou. j'ai secoué le lit comme un dingue en hurlant que j'allais la tuer,que j'esperais qu'elle n'avait pas fait ca.. je tirais comme un dingue dans tout le sens,la cuvette d'eau chaude est tombé au sol.

    lysiane a reculé devant mes hurlements et la folie qui séchappait de mon corps completement halluciné.

    dans mes mouvements incontroler pour demolir le lit j'ai apercu lysiane sortir un flacon de propofol et remplir une seringue.

    - tu vas pas me piquer avec ca espece de salope ,jvais te crever la gueule pourriture de merde!!

    le lit est tombé sur le coté,une barre de ce maudit plumar venait de ceder sous la violence de mes attaques.

    elle s'est precipité sur moi et a planté son aiguille directement dans une de mes jambes.

    coton ,coton...

    j'ai essayé de l'agripper,mais j'avais plus la poigne,mes forces disparaissaient. tout est devenu trouble et j'ai plongé une nouvelle fois.

    (a suivre)

     

     


    5 commentaires
  • qui aurait pensé que l'humain avait en lui la pire des maledictions?

    qui aurait pu croire que les mayas avaient raison,et quand je dis ca ,c'est sur toute la ligne.

    nos pires terreurs,enfin pour certains,ceux qui ont survecu,se sont realisées quand l'humanité entiere c'est reveillé d'un sommeil d'une journée.

    a partir du debut decembre ,tous les oiseaux de mauvaise augure annoncaient la fin du monde pour le 21 decembre 2012.

    certains y on cru ,se livrant au pillage en regle des supermarchés,allant meme jusqu'a construire des abris anti tempete,raz de marée ou autres conneries.

    d'autres comme moi n'en avait rien a foutre de leur fin du monde. mais quelle connerie de croire une predication de plusieurs siecle!!

    a la limite si c'etait vrai qu'on allait tous crever,c'etait pas plus mal ,car ma foi en l'humain avait disparu depuis bien longtemps .

    ah les cons si j'avais su..

    de toute facon si j'avais eu le moindre doute sur ce qu'il allait se passer j'aurais rien pu faire. personne n'a rien vu venir.

    seul les survivants si il y en avait d'autres que moi,savaient a present que la vie avait changé ,que le monde n'etait plus comme avant, que maintenant l'enfer etait a ma fenetre.

    deux jours avant le 21.12.2012. les journalistes télé faisaient du sensationnalisme dangereux. montrant ici et la ,au quatre coin du globe ,ceux qui étaient persuadé qu'on avait plus que deux jours a vivre.

    panique ,panique...........

    le 20.12.2012 vers 16h. l'humanité s'est endormi.

    je veux dire tous les etres humains se sont endormi au meme moment,peux importe les fuseaux horaires, peu importe ou ils se trouvaient.

    on est tous tombé par terre.

    imaginez les catastrophes.... avions en chute libre,train fou,bateaux ivres,carambolages.................... des milliers de morts en quelques minutes.

    comment je sais tout ca? parceque je ne me suis pas endormi moi... et d'autres ..quelques part j'espere.

    il etait donc 16 heures ,quand en une fraction de seconde tout le monde est tombé par terre. les voitures ont continués de rouler jusqu'a ce qu'un obstacle se trouve devant elles..

    j'etais a ma fenetre en train de fumer une clope.

    franchement du haut de ma tour,j'ai cru a un lipdub . ce truc qui semble imprévu mais qui en fait est parfaitement etudié, sauf que la musique n'etait pas la.

    j'ai vu les gens par terre ,ils sont tous tombés net.

    mais lorsque les voitures se sont foncées dedans j'ai bien compris que ,la c'etait pas normal.

    je suis descendu.

    il y avait une fille a terre juste devant la sorti de mon immeuble. je l'ai touché ,elle n'a pas bougé.

    apres quelques mots un peu maladroit du style"hey mademoiselle ca va"?

    je l'ai mis en position de securité,elle etait jeune,le front rougit a l'endroit ou son crane avait touché le sol.

    j'ai écouté son coeur. il battait lentement,calmement,comme dans un sommeil.

    j'ai fait un peu le tour des gens qui se trouvaient dans ma rue.. pareil, aucun autre signes que celui du sommeil.

    bien sur personne ne repondait au telephone,mon portable sonnait dans le vide. qui que j'appelais ,je n'avait qu'une sonnerie sans reponses ou des repondeurs.

    je suis remonté chez moi ,apres avoir frappé a une bonne dizaine de porte de l'immeuble. sans succés.

    le reseau internet marchait parfaitement. j'ai alors cherché des news. mais le temps semblait s'etre arreté a une heure fixe,sans que rien de cet evenement ne soit signalé.

    a peine une demi heure venait de s'ecouler ,quand j'ai entendu au loin une explosion. je me suis precipité a la fenetre.

    une longue trainé de fumée noire s'elevait vers le ciel.

    je connaissais bien la ville et  sans que le moindre doute ne soit possible, ca venait d'une station service... un choc avec une voiture folle .une fuite d'essence??

    machinalement je me suis dis que les pompiers interviendraient dans les minutes qui allait suivre ,alors j'ai repris mon exploration du net.

    les pages de tout les journaux en ligne que je connaissais  etait vierge de toutes nouveautés. a croire que le monde entier été tombé dans cette torpeur.

     je me suis senti tres inquiet quand la lumiere a commencé a décliner. aucun signe de reprise de vie ne s'etait manifesté. aucuns contact avec personne. le neant total. ca c'est quand meme bien flippant.

    j'avais fermé les fenetres depuis bien longtemps,pensant qu'un nuage chimique avait envahit la ville.

    peu de temps avant que la nuit ne tombe vraiment je suis sorti ..putain si c'etait ca l'apocalypse autant que j'en profite un peu.

    j'ai couru un peu dans tout les sens a gueuler comme un taré dans l'espoirs qu'on me reponde. la ville semblait morte,desesperement morte d'un sommeil profond.

    je suis arrivé devant un supermarcher,des gens, le caddy plein,etaient écroulé dans des positions plus ou moins grotesque. jupe relevée pour certaines...

    j'ai commencé a piquer dans les caddy pour remplir le vide que je venais de prendre. les courses du siecle ..autant crever le ventre plein.

    j'ai fais le tour de tout les rayons comme un vieux crevar fortuné .

    j'ai aussi fait toute les caisses  ,tous les sacs a main,j'ai meme ploté une fille superbe qui ,si elle avait été alerte aurait pu me marcher dessus sans me voir tellement elle avait une class folle.

    dans ces cas la l'etre humain comme moi qui n'a absolument rien a foutre de la fin du monde,se permet tous les vices.

    et j'en été gorgé de vices..................

    les corps etaient chaud, l'excitation du plotage self service ma completement rendu dingue. je carressai j'embrassai bref j'etais sexuellement insatiable a ce moment la ..  putain de reve eveillé j'avais rempli deux caddy de bouffe ,d'alcool,j'ai meme piqué une télé mega ecran 140cm.. au cas ou tout redeviendrait normal .

     j'epargne les details...

    j'en ai chié pour remonter tout ce bordel jusqu'a chez moi mais j'etais dans un etat hors de controle.

    j'ai attaché les deux caddy  l'un a l'autre et je suis reparti direction le supermarcher ,en faisant quelques crenaux dans d'autres magasins.

    j'ai continué mon pillage en regle, ne prenant que le must niveau bouffe.

    a un moment alors que je foullais dans un sac a main( c'est dingue ce que les meufs peuvent foutre comme truc chelou dans leur sac...),bref mon cerveau embué par l'excitation du libre service a mis quelques temps avant de capter qu'une nouvelle detonation venait de se faire entendre a l'exterieur.

    j'ai bondi sur mes jambes et j'ai passé discretement la tete  dehors afin d'apercevoir d'ou venait le bruit. autant etre prudent.

    un asiatique prenait feu ,le restau croulait litteralement sous les flammes.

    "fallait eteindre le buffet a volonté avant de tomber par terre ,jaune d'oeuf"

    la bassaisse de l'ame humaine ne faisait plus qu'un avec moi,comme si dieu m'offrait tous mes fantasmes en un seul jour.

    je suis ressorti du market ,les poches pleines de pognons, les caddy encore pleins, le mec limite heureux d'avoir le monde a ses pieds.

    j'en ai rechier pour monter tout ca.

    puis suis redescendu, mon frigo etait plein ,mes placars idem,j'avais meme piqué un oreiller c'est fou ca ..

    j'ai pris dans mes bras la jeune femme pour la remonter jusqu'a chez moi.

    je l'ai allongée sur le canapé pour veiller sur elle. autant essayer de sauver quelqu'un quand meme non?

    j'ai installé la tele apres avoir mangé et laver le visage tumefié de la fille.

    la par contre c'etait image fixe... fais chier ,pas de tele.

    il etait tres tard,et le net ne donnais toujours rien.

    j'ai donc tenté une idée de genie" le tweet" bordel j'ai surfer dans les news de tweeter. les derniers messages... rien non plus.

    j'ai donc laissé moi meme un message ,si un type avait la meme idée geniale que moi ,il tomberait dessus.

    "everybody is sleeping or thing like that,im alone in my town(country?) plz if you read this tweet sanwer me" bref j'ai mis ca dans toutes les langues que reverso pouvait me proposer.

    un dernier coup d'oeil a la fille.. rien. jmen serais douter.

    j'ai donc fais le point dans mon lit

    1 tout le monde s'etait endormi sur la planete on dirais.

    2  d'ou est ce que ca pouvait bien venir?

    3 reveil ou pas?

    4 jpense pas etre le prince charmant qui va reveiller l'humanité ..

    mis a part ces conneries j'ai mis en place quelques hypotheses basiques

    bon le gaz chimique qui se deverse sur l'humanité,ca ne parraissait pas plausible.  un virus alors?  possible . tout me ramener au virus fulgurant. quoiqu'il en etait je semblait immunisé dans cette option.

    le sommeil m'a pris un peu avant l'aube.

    dans mon reve ca grognait. j'avais un chien a face de moi pret a me sauter dessus j'ai reculé mais trop tard il a bondit ..et me suis reveillé.

    le truc c'est que ca grognait vraiment chez moi!!

    je suis sorti de la chambre  en trombe. la fille n'avait pas bouger mais le grognement venait d'elle ,pas de doutes. elle se reveillait lentement.

    le truc qui m'a gené c'est que ca puait chez moi ,comme un truc de pourri,limite c'etait infecte a respirer.

    j'ai ouvert en grand les fenetres.  dehors rien n'avait bougé ,mais plusieurs batiments etaient en flammes.

    je suis retourné aupres de la fille. c'etait bizarre l'odeur semblait venir de sa bouche.  puis encore plus troublant ,elle avait les yeux entre ouvert.

    j'ai posé un doigt sur sa paupiere pour l'ouvrir un peu plus.

    son oeil etait completement rouge,je veux dire par la je ne voyais meme plus la pupille. c'etait juste rouge sang sur la totalité de l'oeil.

    les effluves de son haleine me faisaient suffoquer, je prenais au maximum sur moi pour rester pret d'elle.

    j'ai pas pu tenir bien longtemps,je me suis precipité a la fenetre pour gerber tripes et boyaux.  une giclée acide est venu s'écraser sur le trottoir apres une chute du 6 eme.

     ca puait aussi dehors,terriblement meme. putain c'etait suffocant a l'exterieur autant qu'a l'interieur.

     j'ai retourné la tete vers le canapé,un filet de bave collé au menton.

    la fille etait debout. je me suis precipité sur elle malgrés son odeur infecte.

    je l'ai tenu par les epaules et tout ce qu'elle a trouvé a faire c'est me lacerer les bras la bouche grande ouverte comme pour me remercier a grand coup de dents.

     j'ai vivement reculé de son etreinte,mais elle a continué a avancer vers moi ,ingnorant mes injonctions a stopper son cinéma.

    pas de reponses.

     elle a tendu de nouveau les bras,j'etais acculé a la fenetre.

    putain la conasse ,elle voulais une branlée ou quoi?

    je lui ai mis une beigne . mis a part une volée de cheveux ,elle n'a pas bronché.

    j'en ai remis une tandis qu'elle continuait a venir vers moi.

     elle m'a agrippé une seconde fois. pas avec une poigne d'acier ,mais avec suffisament de determination pour me faire flipper.

    et la je l'ai soulevé apres m'etre  accroupi ,j'ai perdu l'equilibre quand la bave qui s'echappait de sa bouche est tombée sur le haut de mon crane.

    la fille helas est passée par la fenetre....

    j'ai entendu un choc sourd quand elle a heurté le sol.

    apres de longues secondes je me suis retourné pour voir le massacre.

    la fille gisait au sol entre les gens qui semblaient s'etre eux aussi reveillés.

     les gens passaient a coté d'elle sans y preter attention. pire que ca.. la fille s'est relevée.. et la j'ai compris que c'etait pas normal ,on se releve pas apres une chute du 6eme surtout avec une jambe completement a retournée...........

    (a suivre))

    ma vision c'est troublée devant l'horreur de la situation. j'avais vu suffisament de films de zombies pour comprendre  rapidement que tout y etait: la demarche lente,l'insensibilité face a la douleur,et une odeur putride,bref tout le saint bataclan se posait devant mes yeux.

    les putain de films de zombies en live sous ma fenetre.

    le monde s'etait reveillé d'entre les morts .

    la j'ai tout de suite su que ma situation devenait tres grave.

    j'ai rapidement fait le tour de ma condition : je semblais en securité chez moi.. mais la porte de l'immeuble etait grande ouverte.

    les morts vivants pouvaient aller et venir a leur gré et ce, jusqu'a chez moi.

    mangent ils de l'humain comme dans les bons vieux gore movies?

    fallait a tout pris que je ferme cette putain de porte d'immeuble,pour le bien de mon avenir en tans que vivant.

     agir vite sans se poser de questions plutot que rester cloitrer et attendre qu'ils defoncent ma porte.

    j'ai fouillé dans mes placars a la recherche d'une pseudo arme ,et garantir ma securite. je suis tombé sur ma bonne vieille batte,dans un soupir salvateur.

    agir vite, je me le repetais sans cesse... agir vite.

    j'ai déboulé dans le couloir en refermant ma porte a double tour.  ca semblait calme,j'ai entrepris ma descente a pas de loup.

    pas la peine de prendre l'ascenseur et tomber nez a nez avec 40 mecs qui voulaient me bouffer tout cru.

    quand je suis arrivé au premier etage j'ai commencé a soupconner ,que dans le hall ca se bousculait.

    franchement j'ai hésité. faut fermer cette porte . pas se faire bouffer ou mordre. agir vite.

     apres plusieurs grandes inspirations j'ai enjambé quatre a quatre les dernieres marches.

    devant moi il y avait 3 especes de zombies qui titubaient devant les boites aux lettres.

    pas le temps pour eux j'ai tracer jusqu'a la porte. le digicode ferait l'affaire et offrirait une securité defitinive.

    les 3 etres degagaient une odeur epouvantable. ils se sont retournés vers moi,mains tendu.

     j'ai fendu l'air et abattu de tout mon poid ,la batte sur le premier crane qui se presentait.

     un bruit mat et poisseux s'est fait entendre dans tout le hall.

    le zombie a definitivement rendu l'ame. les deux restant etaient trop ret pour que j'abatte une nouvelle fois mon arme.

    ils se sont agrippés a moi. et la j'ai flippé ,j'ai bien compris que le film allait se terminer. que la mort finalement,allait me saisir dans un souffle de putrefaction.

     dans un effort titanesque j'ai pivoté sur moi afin d'entrainer les deux zombies accrochés a mon tshirt.

    ca a plus ou moins marché l'un a laché prise ,tandis que l'autre ne me tenait plus que d'une main.

     j'ai pu donc me dégager plus facilement et prendre du recul.

    j'ai gravit deux marches pour les surplomber ,pret a fracasser un crane.

    le premier qui s'est trouvé a porter de batte etait en fait une zombie. tres jeune,de longue veines noirs strillaient sont visage,ses yeux etaient injectés de sang.

    (a suivre)

     la fille a vu ses souffrances de morte abregées dans un amas de matiere grise et de cheveux collés par son propre sang. j'ai voulu faire vite ,je sais pas pourquoi mais j'ai vraiment ressenti de la tristesse en la mettant a mort.

    l'autre zombie etait bien trop prés de moi pour que je lui eclate le crane avec la meme promptitude . je l'ai repoussé avec un pied et d'un mouvement circulaire ma batte est venu lui arracher la machoire. le coup etait d'une violence inouie.

    la moitié du visage n'etait plus qu'une bouillie infame lorsque le second coup est venu le cueillir au front.

    je ne sais pas si c'est le fait d'avoir respiré leur odeur putride mais je me suis mis a vomir tripes et boyaux une fois de plus.

    deux cadavres dans le hall de l'immeuble.

    j'ai meme pas chercher a les evacuer dehors. pas de prise de risque inutile.

    je suis remonté a l'appart en titubant legerement.

    je me suis avachi dans mon canapé,un peu choqué par ce qu'il venait de se passer.

    c'est pas tout les jours qu'on tue de gens,meme si c'est des mort vivants.

    apres d'interminable minutes j'ai jeté un oeil sur le pc.

    la page de tweeter venait a peine de s'ouvrir que j'avais 4 tweets .

    et pas de n'importe ou: les quatres coins du globe. afrique. japon,etats unis. et moi en france.

    il semblerait que leur situation etait bien moins enviable que la mienne. le japonais etait enfermé dans un cyber sans bouffes ni flotte ,et vu la population la bas je pense que yavait foule dans les rues.........

    l'africain lui aussi etait sans nourriture ,de plus il etait dans sa voiture en rade dans une ville gorgé de zombies.

    les deux ricans eux etaient chez eux avec de maigres reserve.

    a croire que le seul qui se soit éclaté avant le reveille du monde etait moi. j'ai jeté un oeil vers mon frigo et mes placars honteusement gorgés jusqu'a la gueule .

    je pouvais tenir un siege sans probleme.

    on a échangé un peu sur l'hypothese de ce qui se passait dehors.

    l'un d'eux a parlé d'un virus que l'humain porterais en lui depuis la nuit des temps et qui se transmettrait de generation en generation. un virus programmé pour ce 21.12.2012.

    un autre a parlé de malediction maya pour ce meme jour.

     moi j'avais pas vraiment d'avis sur la question. jleur ai juste dis que c'etait comme ca. mais que devait y avoir un but a notre survie a nous.

    jles ai laissé faire leur tweets  et je me suis mis a observer par la fenetre.

    l'odeur epouvantable etait toujours presente et aucun d'en eux n'avait remarqué ma presence.  aucun .. ou presque. car un type qui deambulait m'a apercu. il s'est arreté net comme si il venait de me flairer.

     il s'est posté en plein milieu de la rue,bientot suivit par les autres. tous sont venu se regrouper,leur visages blafards fixés sur moi.

    j'aurais bien aimé etre le centre de l'attention dans d'autres circonstances,helas ce coup ci,c'etait mon heure de gloire en tans que bout de barbaque vivant.

    j'ai aussi decouvert que ces zombies n'etaient pas si cons que ca. ils ont fait le rapprochement entre la porte d'entrée et ma position dans l'immeuble.

    mon ultime decouverte du jour fut que les mort vivants pouvaient aussi courrir,ou presque.

    franchement la porte du hall  a du tenir 2 minutes chrono.

    j'ai entreouvert mon appart pour verifier ce que je devinais deja. un grondement sourd s'elevait jusqu'au sixieme. ils etaient la.

     j'ai foutu tout ce que j'ai pu devant la porte. frigo compris.

    putain faudrait qu'ils defoncent le mur pour venir me ceuillir ces enculés. et pour defoncer ce putain de mur fallait y aller.

    je suis resté immobile jusqu'a ce que j'entende les premiers pas sur mon pallier.

    je les entendais renifler des clebs de la douane a la recherche d'un gramme de coke.

    des mains sur la porte,des coups contre le mur et la porte. puis plus rien ,comme si ces zombies reflechissaient a un plan pour venir choper leur bout de viande.

     les coups ont reprits tellement fort que j'en ai sursauté. ca tapait sans cesse et ca a taper pendant des heures.

    leur puanteur rendait inacceptable leur presence dans mon couloir.

    malheureusement je ne pouvait rien faire.

     les meubles bougaient centimetres par centimetres, je les repoussaient du mieux que je pouvais. fallait pas nonplus s'obstiner,il fallait que je quitte les lieux.

    bah mes options etaient faibles. fenetres direction toit. ou fenetres direction apparts voisins.

    j'ai chargé un sac a dos en me maudissant d'avoir fait la commere a ma fenetre.

    le toit n'etait pas bien compliqué a atteindre,ceci dit la suite serait dans la totale improvisation.

    j'ai jeté un dernier coup d'oeil mon frigo et vers la porte qui commencait a ceder sous les assauts des bouffeurs de viandes.

    j'ai enjambé ma fenetre et mis mes mains sur la goutiere.

    j'ai pas vraiment reussi a me hisser sur le toit. mon putain de sac a dos etait bien trop lourd,mais alors vraiment trop trop lourd.

    c'est donc avec regret que j'ai revu mes provision a la baisse.

    j'ai balancé quelques trucs dans la gueule des premiers zombies qui ont mis le pied dans mon appart.

    je me suis hissé plus facilement sur le toit.

    un putain de toit en pente qui a faillit me faire tomber a plusieurs reprises sur le bitume.

    j'avais le froc dechiré ,les mains égratignées quand je me suis enfin posé sur le toit ,juste entre les deux versant. j'ai eu une vue cataclysmique de la situation. des dizaines de feux rongeaient la ville.

    les zombies pullulaient dans les rues de la ville.

    pour le moment ,seuls les toits m'offraient une certaines securité.

    j'ai joué les equilibristes a parcourir les toits ,jusqu'a ce que je me retrouve dans une impasse,devant une facede d'immeuble bien plus grande que la plupart des toits de la ville.

    impossible de faire machine arriere.

    apres une rapide observation des lieux ,j'ai vu un balcon quelques metres plus bas.

    ma seule issue de secours se trouvait 3 metres plus bas.

    ca faisait bien trop longtemps que je me maintenait equilibre,mes jambes avaient commencés a vaciller,il fallait que je le lance avant de ne plus avoir de force.

    je me suis avancé prudement jusqu'au bord de la goutiere et me suis colle au maximum a la facade de l'immeuble,a bout de bras.

    je me suis laché.....

    j'ai juste eu le temps de me rattraper au bord du balcon pour ne pas me fracasser le dos sur cette maudite rambarde.

    mon sac a dos a amorti le plus gros de ma chute.

    meme pas mal.....

     j'ai sorti ma batte du sac et j'ai defoncé la porte fenetre.

    ca puait le zombie a plein nez la dedans.

    un ridicule petit etre atrophié d'un dizaine d'année a quasiment bondi sur moi.

    je l'ai acceuillit avec un coup de savate aussi puissant que la colere que j'avais en moi depuis qu'ils m'avaient chassé de mon appart.

    j'ai massacré le gosse comme un lache...j'avoue...

    le reste des pieces se trouvait vide de toute menace.

    un endroit plutot quosi,décoré avec gout.

    j'ai balancé le corps par le balcon et verifié que rien ne viendrait me troubler le temps de mon repos ici.

    de toute facon avec leur pif aiguisé pour la chaire fraiche, le temps que j'allais passer ici ,etait deja compté.

    (a suivre)

    j'avais parfait ma couche sur le canapé pour la nuit quand un cri aigu venant de l'exterieur a attiré mon attention.

    sachant que les zombies ne gueulaient pas,j'ai couru a la fenetre du balcon .

    j'ai entrouvert cette derniere pour me faufiler a l'exterieur afin de voir ce qui pouvait bien se tramer.

    un attroupement de zombies furieux ,se massait en bas de l'immeuble.

    d'un rapide coup d'oeil j'ai survolé la scene.

    yavait un espece de type qui tentait d'escalader le premier balcon.

    toute facon c'etait grillé,le mec ne serait plus laché par les morts,dès lors je suis sorti de ma cachette pour me faire voir au type.

    c'etait un jeune gars d'une vingtaine d'années ptetre.

    "monte,demmerde toi pour escalader"

    il a tiré une drole de gueule quand il m'a vu trois etages plus haut.

    " quu.. quu. quu.. aidez moi monsieur.."a t'il laché ,completement a bout de souffle.

     " reste sur ton balcon,t'es a l'abri pour le moment" "jvais t'aider" que jlui ai dis.

     j'ai vite fait de nouer tous les draps que j'ai pu trouver . et j'ai balancé jusqu'a lui.

    fallait que ca tienne. j'avais vu large en draps et le bout que j'avais bien noué lui est tombé directement dans la gueule.

    il a pas moufté et a commencé a monter. moi j'en chiais comme pas possible a tenir l'autre extremité.

    ca semblait tenir,j'etais pas un pro du noeu ,mais ca semblait faire l'affaire.

    il avancait pas. cette chiffe molle semblait paralysée par l'effort.

    faut dire que ,a sa place j'aurais deja laché..

     "accroche toi jvais te tirer"

    "bbb  bbb bien monsieur.."

    j'ai enroulé un bout de draps autour de moi et j'ai commencé a reculer.

    fallait pas que je m'étale sur le plancher,sinon bye bye jeunot.

     aux prix de nombreux effort et au vue des regards médusé des zombies,ca marchait..

     j'ai vu la gueule du begue apparaitre  en bas du balcon.

    accroche toi au barreaux t'es arrivé la.

     j'ai relaché la pression ascendante que je donnais sur les draps. j'etais compressé comme une saucisse,les bras engourdit,la sueur au front.

    j'ai chopé sa main pour parfaire sa monté jusqu'a moi.

    "me me me me merci monsieur " qu'il m'a dit en enjambant le balcon. fin de lascension.

    on est reste assis a bout de souffle sur le balcon. j'ai jeté un oeil a la porte d 'entrée de l'immeuble. aucun zombies ne semblaient y avoir preté attention.

    "arrete de m'appeler monsieur ok" que jlui ai sorti apres un moment.

    "ok moi c'est kevin et vous?" qu'il m'a dit.

    "david" j'ai rétorqué en me disant qu'avec un prenom comme ca il été mal parti dans la vie le mec. kevin,brandon,dylan .. pas de doutes, des parents gorgés au soap telé.

    ( a suivre)

     le kevin m'a donc raconté que comme moi ,il ne s'est pas endormi et qu'il a paniqué a la vue de tout les corps dont celui de sa copine et qu'il a filé directement chez sa mere,qui elle aussi ,dormait profondement.

    par la suite,au reveil des gens,il s'est terré dans la cave de la maison maternelle. sa mere l'a finalement debusqué ,aidée par un groupe de zombies qui ont defoncés la porte. le kevin n'a du son salut qu'a une fenetre qui donnée sur le jardin de la proprieté.

    pauvre gars en fait.

    j'ai vite fait pensé a la mienne et a mes proches qui eux aussi devaient etre parmi la foule grouillante du dehors. j'ai chassé leur noir destin de ma tete pour ne pas sombrer dans une longue meditation existentielle sur le fait que moi,j'etais encore en vie.

    on etais deux a present.

    "on va faire quoi maintenant on va aller ou?"

    j'en sais pas plus que toi mon ptit kevin" ( ca m'arrachait la bouche ce putain de prenom  bordel c'etait dingue).

    "tout ce que je sais c'est qu'il faut se tailler d'ici,probablement par les toits ,avant qu'ils ne defoncent les portes de l'immeuble. jpeux t'appeler jeunot au fait"?

    j'approchais la quarantaine, j'en avait vu dla vie et j'en avais baisé des gonzesses et le fait de l'appeller "jeunot" me donner un peu de pouvoir sur lui. du style je suis le chez petit ,tu obeis au doigt et a l'oeil ou tu degages dans la cave de ta mere.

    j'etais un peu con j'aimais pas trop les jeunes en fait.

    " et moi jpeux vous appeler dave?"qu'il m'a dit sans honte ,a la limite de la provocation( enfin c'est comme ca que je l'ai pris).

    direct je lui ai sorti" pas si tu veux vivre longtemps et etre tué par un vivant de chez vivant..." ( ptetre qu'il ne connaissais pas ce chanteur ringard de dave,bah tans pis.. mais pas dave!)

    c'est au petit jour qu'on s'est fait ceuillir comme de la bleusaille par les zombies. lui dormait comme un bébé sur le canapé quand ca a commencé a taper contre la porte de l'appart. il s'est levé d'un bon la gueule completement bouffi. jcrois meme qu'il a lacher un pet tellement il s'est levé vite du canap..

    moi j'etais en train de me palucher dans le lit ,imaginant qu'il appartenait a la fille qui avait vecu ici et qui garnissait ses tirroirs de superbe strings.  pas eu le temps de finir ,que moi aussi j'etais debout pres du lit.

    j'ai foncé jusqu'au kevin,enfin le jeunot en proie a une panique.

    "on se casse trouve un petit sac et mets dla bouffe dedans et dla flotte"

    nous nous sommes retrouvés ,non pas sur le toit ,mais en bas de l'immeuble,grace au ,presque desert de la rue ,et evidement aux draps qui nous ont permi de retourner sur la terre ferme.

    eux en haut nous en bas.

    quoique, ils ne devaient pas etre super nombreux en haut car on s'est vite apercu que la rue etait en fait, infestés de zombies.

    "on est coincé gamin" que j'ai dis au kev.

    "on a qu'a piquer une voiture" qu'il a sorti a bout de souffle

    "et on fais comment sans les clés  hein"

    "euh je sais les faire demarrer sans"  il etait presque cramoisi de honte en me disant ca, comme si j'allais le gronder.

    toute facon ,ce petit genie du vol de charette venait de crocheter en deux coups de cuillere a pot ,la serrure d'une twingo,avant meme que jle felicite d'etre un genie.

    "c'est moi qui conduit l'ados ok"

    "ok dave mais juste deux secondes ,faut que je la demarre"

    il venait bien de m'appeler dave la non??

    la voiture s'est mise a ronroner,et le gosse a pris position sur le siege passager.

    fallait que je la joue fine ,car devant nous il y avait zombies et voitures dans tous les sens.

    pas la peine de cartoner en vitesse ,fallait eviter les obstacles et sortir de la ville a tout pris.

    " kevin,tu es un genie du vol de twingo .....sans essence, jpense qu'on va faire 10 bornes avant d'etre a sec au beau milieu d'affamés et j'espere que ta chaire fraiche sera dévorée en premier".

    la jauge etait presque a vite,et clignotait deja.

    "jvais en voler une autre monsieur"

    " je deconne gamin,tu viens de nous sauver la vie la,c'est ma facon de te dire merci"

    il s'est détassé de son fauteuil,droit comme un "I",fier de lui. franchement il avait de quoi. petit con j'taime deja,que j'ai pensé avec un leger sourire en coin.

    je me suis faufilé sans trop bouffer de bordures. ceci dit j'ai pas oublier de bousculer quelques mort vivants. jlai joué fine quand meme ,car on été en twingo ,pas en chart d'assaut...

     au final la charette a bien tenu et on s'est un peu eloigné du centre ville avant de tomber en panne d'essence,quelques toux et la voiture s'est tut.

    ca puait toujours le mort par ici,alors j'ai dis a kev de prendre la voiture aupres de laquelle je venais de me garer.

    4x4 oblige...

    ca a été beaucoup plus long ,les zombies se faisait bien trop nombreux et proches  pour qu'on ne soit pas en reel danger de mort.

    le 4x4 a enfin ,emis un son et je me suis engouffré dedans comme un sanglier qui charge une bagnole.

    une moitié de plein dans le reservoir,on avait de quoi faire au moins 500 bornes.

    "accroche toi,aujourdhui c'est carnage mon petit"

    le pare buffle du 4x4 est entré en action.

    un zombie s'est literallement coupé en deux sous le choc,envoyant une tonne de tripes dans le pare brise.

    a la sortie de la ville ,la caisse n'etais plus qu'un amas sanglant de chaire,de merde et de cheveux collé sur les vitres.

    le jeunot a baissé sa vitre pour finir la nouvelle peinture de la portiere avec un long jet de vomi poisseux.

    moi j'méclatais a tuer des gens,pis merde, ils etaient deja mort non?

    le gamin avait fini de gerber et il a rentré sa tete pleine de tache de sang dans l'habitacle.

    "t'aurais pas du sortir la tete pendant que je roulais mon gars!! regarde toi dans la glace."

    plein d'interrogations sur ma phrase,il a baissé le pare soleil pour s'admirer.

    le sang qui innondait le capot avait giclé sur lui pendant que je roulais.

    il a donc regerber tripes et boyaux par la fenetres.

    quelle chochotte se kevin decidement..bah il etait jeune.

    " mon gars l'heure est grave, on roule depuis une heure ,j'ai envie de pisser et on dois trouver de la bouffe pour notre voyage vers nulle part"!

    " je connais un coin ou ya un supermarché par tres grand,avec du bol,ca va etre calme ou peu occupé, tu m'entend gamin??"

    il ronflait comme un soudar,jlui ai mis une claque sur l'epaule. putain ,le bébé il lui fallait ses 15 heures de sommeil par jour a lui!!

    je lui ai re-exposé mes plans pour l'heure qui allait suivre.

    il a juste acquisé,blanc comme un linge.

    "jme suis foutu sur le coté avec le 4x4 comme si ,il pouvait y avoir du monde derriere nous.

    "bon dis moi ce qui se passe kevin,car la on dirais que t'es pas dans ton assiette"

    " jsuis diabetique"

    " ok et on dois faire quoi la dis moi gamin!"

    "il me faut sucre" a t'il dit.

    c'etait bien plus serieux qu'une trouille,le gamin avait du diabete,il lui fallait du sucré pour sa survie,j'allais lui trouver une montagne de nuts,de mars, de twiks,de kit kat,bref du putain de sucre ,jlui devais ca.

    j'ai vite oublié mon envie de pisser et j'ai foncé en direction du petit supermarché.

    pas le temps de penser a ma petite personne ,j'ai fait un slaloom sur le parking pour me coller au plus prés de l'entrée du super u.

    ca semblait desert autour du batiment,excepté a l'interieur..pas de bol.

    "ok tu fermes la caisse ,tu t'occupes pas de moi ,jvais te ramener le matos sucré"

    j'ai ouvert le coffre du 4x4 pour prendre le crique qui pesait une tonne. ca ferait l'affaire . j'avais de la pasteque a éclater pour arriver au mars,au nuts et autres sucreries.. si il en restait....

     j'ai courru en direction de l'entrée,apres tout l'effet de surprise ne pouvait jouer qu'en ma faveur.

     "venez les petits,jvais vous faire manger de la feraille moi!!" que j'ai gueulé a plein poumons.

    mon plan etait simple: choper du sucre pour le gamin,lui ramener a la caisse et ,revenir dans le supermarché et remplir un caddy apres avoir buté tout les morts qui se mettrait devant moi.

     j'ai donc fourré tout le sucre que j'ai pu a l'interieur de mes poches avant que le zombie le plus prés ne me chope pour festoyer.

     c'est donc les bras chargé de confiseries que je suis sorti du super u.

    j'ai fait un legé signe a kevin du style: tiens bon j'arrive.

    il m'a juste repondu par un doigt d'honneur et s'est assis sur le siege conducteur et a enfoncé l'accelerateur,sans meme avoir baissé son majeur tendu vers moi.

    j'ai regardé la caisse séloigner,poches pleins de sucre,zombies a quelques metres.

    le 4x4 a fait demi tour et a pris la direction de la ville qu'on venait de quitter.

    a cet instant,je me suis dis que plus jamais j'aiderai un rescapé de cette apocalypse 2012....sauf si c'etait une gonzesse.

    ( a suivre)

    j'ai observé la voiture faire des embardées en s'éloignant,maudissant ce tas de merde de mytho.

    un grognement tout proche m'a tiré de mon etat cataleptique. une bonne dizaine de zombies ,les bras deja tendu vers leur festin,n'etaient qu'a quelques enjambés de moi.

    j'ai balancé un nuts en plein visage de l'un d'eux,avant de prendre la fuite sans demander mon reste.

    le super u se trouvait un peu isolé du reste du patelin. il me fallait reflechir vite et prendre la bonne direction.

    vers la petite ville je trouverais sans probleme un endroit pour me cacher mais a quel prix..

    pas la peine de partir dans une course effrénée,j'ai adopté un trot raisonablement suffisant pour mettre une bonne marge de securité entre les maccachés et moi.

    quelques minutes se sont écoulés avant que je rentre dans les rues ou il y avait un peu de deambulation sur les trotoirs .

    j'ai acceleré ma course pour ne pas me faire surprendre par les bras tendu qui pouvaient surgir de n'importe ou.

    le premier jour de l'infection j'ai vu des zombies courrir,maintenant aucun n'en semblait capable,tans mieux pour moi. j'etais pas une bete de marathon faut dire.

    on va dire que ya des jours pourrave qui peuvent se transformer en jour de chance. j'etais en train de me diriger vers  un immeuble pour reprendre mon souffle,quand a un croisement ,je me suis fait bouler par une voiture minuscule.

    elle a surgit d'une toute petite rue a peine plus large qu'une bagnole,pour venir se mettre pile en travers de mon chemin. pas eu le temps de l'eviter,car a vrai dire j'arrivais a fond.

    le petit capot rouge a surgit dans mon champs de vison et je me suis ramassé sur le capot. bonjour le vol plané..

    "putain c'est lautoroute ici" que j'ai gueulé.

    j'etais a plat ventre sur le sol,un douleur atroce a un genou. j'ai senti, dans mes poches,les paquets de mars et de nuts s'ecraser sous mon poids.

    des bras mon aggripé et ont tenté de me bouger.

    je me suis vivement retourné ,pret a defendre ma vie contre les viandars.

    "non attendez,faites pas ca"..

    une voix feminine s'est fait entendre a mes oreilles. une petite voix douce,timide,aussi timide que la timidité peu exister.

    "relevez vous faut partir vite,je connais un lieu sur"

    la meuf ,une vingtaine peut etre, toute mimi,blonde aux cheveux long ,se tenait en jogging gris au dessus de moi.

    "ya pas mal de survivants dans le coin on dirais non?" ce sont les seul mot qui ont pu sortir de ma bouche a ce moment la.

     j'ai boité jusqu'a sa voiture ,austine mini nouvelle gamme.

    "on va chez moi" a t elle dis en appuyant sur le champigon.

    " deja?? j'ai meme pas eu le temps de vous draguer" " desolé j'ai pas pu m'empecher.........."   putain le con fallait que je dise des conneries meme dans les moments les plus grave...

     

    j'ai vu ses sourcils se froncer,un peu comme si elle se demandait quel style de taré elle venait de sauver d'une mort presque certaine. je l'a voyais deja freiner et ouvrir la portiere pour me virer de l'austine.

    j'ai fermé ma bouche ,me massant le genou tout le long du court trajet qui nous a mener jusqu'au pied d'une tour.

    " faut faire vire j'habite tout en haut,avec de la chance les morts sont restés dans les appartements "

    "ok" jvais tacher de trainer mon genou jusque la haut avant de m'evanouir de douleur".

    on est passés sans encombres dans le hall de l'immeuble.

    tout en haut qu'elle avait dit,ca voulait dire 8 eme etage.

    elle montait les marches rapidement,et j'avoue que la vue sur son cul juste devant moi,m'a donné des ailes. fallait que je fasse bonne figure ,meme si une fois arrivé ,on serait obligé de m'amputer.

    pour rien au monde ce posterieur feminin quasiment parfait ne m'aurait fait ceder une once de terrain sur lui.

    femme en jogging gris tu me plait deja.

    nous sommes enfin arrivé devant son appart,mon coeur allait ceder d'une seconde a l'autre,j'en etais persuadé. bah quitte a crever autant que ca soit dans les bras d'une belle meuf.

    on s'est engouffrés dans un appartement tres lumineux,style loft ,car mis a part la salle de bain ,le tout n'offrait qu'une seule et unique piece,en plus d'un balcon.

    ni une ni deux j'ai fait comme chez moi,je me suis vautrer sur son canapé pour me masser le genou. il semblait avoir tripler de volume.

    "retirer ca ,je vais jeter un oeil" qu'elle a fait en designant mon pantalon.

    decidement cette fille aimait bruler les etapes...

    je me suis executer sans un mot ,priant pour ne pas avoir chier dans mon froc lorsque j'avais fait mon vol plané par dessus la voiture.

    elle est revenu avec une bande et de la creme.

    " je vois rien c'est meme pas rouge,c'est pas gonflé nonplus"a t elle dis d'une voix severe,comme si j'etais une chochotte.

    "ben ca fait mal quand meme!" que j'ai gueuler dans l'appart.

    un silence de mort s'est fait dans la piece.

    "excusez moi je voulais pas parler aussi fort" je me maudisait ,persuadé que cette fois ,elle me foutrait vraiment a la porte.

    " je vous ai vu tout a l'heure de mon balcon,au super u je veux dire,j'ai vu toute la scene,j'ai vu la voiture repartir sans vous,j'ai tout vu."

    le genou moins douloureux je me suis levé d'un bond,et suis parti sur son balcon.

    effectivement ,on pouvais pas louper le super u juste en face, pleine vue bien degagé.

    la fille s'est mise elle aussi sur le balcon. j'etais en calecon au 8 eme etage quand j'ai commencé a lui raconter mon histoire. enfin pas les details...

    elle ,elle vivait avec son mec dans cet appart quand c'est arrivé et un peu comme moi,avec la fille que j'avais receuillit sur le pallier de mon immeuble, il avait fini sur le bitume,apres une lutte acharné.

    elle est rentré dans l'appart et a fouillé dans un placar. elle m'a tendu quelques fringues,les yeux embués par les larmes.

    "tenez ca appartenait a mon copain il etait a peu pres de la meme taille que vous".

    effectivement ,mis a part au niveau du bide, le froc m'allait a merveille.

    " ca vous derange si je prend une douche?"

    "non allez y ,mais ya plus d'eau chaude"

    la flotte etait glaciale meme quand je me suis glissé dans la douche,mais ca faisait du bien,je me sentais encore plus vivant que je ne l'avais jamais été.

    son appart avait beaucoup de gout,il semblait presque hors du temps,limite futuriste,plein de truc garnissait la cuisine et a premiere vue ,il m'aurait fallu des heures pour trouver le bouton "on".

    a suivre

    de cette fille émanait une tristesse presque palpable.meme dans sa facon de bouger on pouvait ressentir une lassitude ,peut etre meme une certaine resignation.

    en la regardant sur le balcon,ou elle avait passé une bonne partie de l'apres midi a observer je ne sais quoi. je me suis demandé si il y avait autre chose dans sa tete que l'envie de sauter et rejoindre les siens et son mec.

    je me suis mis sur le balcon a mon tour ,bien décidé a crever l'abcés de ce qui pouvait ronger son ame.

    "au fait moi ,c'est david" lui dis je en lui tendant la main.

    elle s'est retournée vers moi,les yeux pleins de larmes et a baissé la tete.

    "cindy"

    merde !! que j'ai pensé dans ma tete...une soap télé...

    j'ai pris mon courage a deux mains.

    "alors trois choses cindy: d'une on va se tutoyer,secondo vous aller me dire ce qui ne va pas,meme si je crois le deviner et tercio, vous m'avez sur le dos maintenant et on va faire ce qu'il faut pour pas se demoraliser"

    je me suis approché d'elle bien conscient que de serrer une meuf qu'on connais a peine ,etait quasiment ,la baffe dans la gueule assurée.

    c'est elle qui a fait le reste,elle est venu contre moi et a pleuré toutes les larmes de son corps. jcrois que ca faisait des années qu'une fille n'avait pas chialer contre moi de cette facon.

    ce soir la ,elle ne m'a rien dit d'autre que ces larmes sur son etat de deprime.

    l'heure etait en fait assez grave,car son frigo etait desesperement vide depuis le petit matin. je lui ai proposé dans un elan suicidaire de bonté, d'aller faire les appart de l'immeuble ,histoire de voir ce que je pourrais recuperer .

    l'électricite fonctionnait encore donc les frigos aussi. il fallait faire vite sans se faire tuer par les habitants coincés dans leur home sweet home.

    mis a part mon cric je n'avais ,pas vraiment de quoi me defendre,merci kevin pour t'etre barré avec mon sac a dos....

    c'etait l'heure d'entrée en action et meriter ma place dans l'appart avec cette gonzesse.

    les portes ne semblait pas super solides ,mais il me fallait trouver rapidement de quoi les defoncer ,car je pense que mes pieds ne feraient pas long feu si je devais defoncer 40 portes dans la soirée.

    le hall etait securisé donc,pas d'intrusion de l'exterieur.

    je suis resté a l'etage pour defoncer une premiere porte.

    je suis tombé nez a nez avec un couple de vieux ,une puanteur excecrable m'a jaillit aux narines quand la porte s'est ouverte.

    l'etat des locataires etait abominable,j'ai repoussé le papy d'un coup de pied dans le ventre. j'etais leur festin,et eux detenaient peut etre mon festin.

    j'ai abattu le cric a plusieurs reprises sur la grand mere. leur sang noir a arrosé toute l'entrée,jusqu'a mon visage.

    pendant de longue minutes j'ai frappé comme un fou ,a croire que la mort definitive ne voulait pas les prendre.

    bientot le cric fut recouvert de toutes sortes de matieres douteuse. mon t shirt etait parsemé de gouttes de sang. je visais vraiment trop mal avec cet objet,leur supplice a duré une eternité. puis ils sont enfin tombés,le visage defoncé.

    dans leur cuisine j'ai pris un hachoir qui serait surement plus efficace que mon miserable cric.

    je sais pas pourquoi mais les deux zombies bougeaient encore.  leur mains cherchaient a choper tout ce qui pouvait bien passer ,comme si leur bouche etait encore en etat de devorer quelques chose.

    ce fut reglé en quelques coups de hachoir. une decapitation en regle dans un immonde bruit de gargouillit qui m'a donné un haut le coeur phenomenale.

    dans leur frigo j'ai decouvert quelques bricoles meme pas utilisables.

    par contre les vieux aimaient les boites de conserves. j'ai mis tout ce que j'ai pu dans un sac poubelle  avant de tout deposer devant l'appart de cindy.

    je lui avait interdit d'ouvrir la porte tans qu'elle n'entendrait pas le son de ma voix.

    j'ai clanché plusieurs portes de l'etages et ho grand bonheur ,une etait ouverte.

    et ce soir la ,j'etais en veine... appart de chasseur... décoré avec le mauvais gout du chasseur ainsi que tout les clichés qui vont avec...

    j'ai degoté deux fusils de chasse,un fusil a pompe et un deux coup superposé.

    le gros coup de chance,ce kéké ne devait pas chasser que la grive. yavait de la balle magnum.

    bon ,moi et un fusil ca fait deux,mais je venais d'augmenter mes chances de survie.

    j'ai prevenu cindy que ca allait faire du bruit,que j'avais choper deux fusil de chasses.

    attention les yeux maintenant. rambo 1 partie 1

    on sac en bandouillere plein de cartouches,un fusil a pompe de chasse pret a servir et un autre sur l'epaule.

    j'ai criblé une serure de plombs en faisant gaffe de pas tout reprendre dans la gueule.

    un jeu d'enfant pour ouvrir maintenant.

    je suis une fois de plus tombé sur des zombies: un mome et les parents.

    je me suis reculé pour les laissés sortir de leur appart . d'un pas lourd ils se sont avancé vers moi. j'ai visé du mieux que j'ai pu.

    l'homme a eu le sommet du crane arraché dans un bruit completement dingue du a la detonation.

    j'en avait les oreilles qui sifflaient . la femme bien trop proche de moi a pris une decharge dans le ventre,qui l'a literalement traversée pour exploser le crane du mioche.

    j'ai epaulé une derniere fois et la femme s'est effondrée.

    avait vous deja vu un bébé zombie??

    dans une petite chambre ,j'en ai vu un dans un berceau... bras tendu ,incapable de marcher,ni meme de sortir du berceau. j'ai refermé la porte,il ne representait aucune menace.

    j'ai de nouveau deposé mes trouvailles devant l'appart.

    ainsi de suite j'ai nettoyé si on peux dire deux etages jusqu'a ce qu'une lassitude inqualifiable me tende ses bras.

    j'etais "out" ,j'ai frappé a la porte de cindy ,elle a ouvert,le visage horrifié par tout le sang qui avait du gicler sur moi.

    on avait de quoi bouffer,c'etait deja ca. et franchement j'etais tres las de cette expedition.

    "jvais me laver"

    decidement elle n'etait pas bavarde cette fille....

    nouvelle douche froide,je crevais de faim.

    la nuit etait deja bien avancée quand on a commencé a prendre un apero.

    ce soir jme poivre la gueule,rien a foutre de faire bonne figure,il me fallait ca, juste ca.

    apres  trois bourbon severe,pareil pour elle mais coupé au coca ,les langues se sont deliées.

    "ecoutes,je sais que c'est dur pour toi,que plus rien ne sera jamais comme avant,donc faut vraiment partir ,je crois que c'est notre seule chance de survie"

    (a suivre)

    cindy ,qui paraissait completement ivre et tres en clin a discuter ,a acquisée a presque tout ce que j'ai dis.

    partir: oui

    faire equipe :oui

    baiser ensemble: pas posé la question....

    sur le balcon l'air etait doux,on se serais cru ,ailleurs,dans d'autres circonstances.

    nous etions pres a nous mettre a table ,quand tout en bas de l'immeuble,des grondements se sont fait entendre.

    sans que nous,nous en sommes rendu compte, un attroupement s'etait fait.

    il devait y avoir une centaine d'etre errant regroupé entre eux,en cercle.

    je me suis pencher pour mieux distinguer ce qu'il se passait au centre de cet amas de zombies.

     j'ai apercu avec effroi ,trois corps allongés ,avec sur eux d'autres zombies. les faibles lumieres des lampadaires ,rendaient la scene surrealiste.

    ils se mangaient entre eux,tenaillés par la faim.. le grondement s'est fait plus intense,des petits groupes se formaient avec ,dans leur centre les zombies les plus faibles peut etre.

    ils semblaient s'allonger d'eux meme pour etre devorés. ils se sacrifiaient pour la survie des autres.

    j'ai senti cindy se rapprocher de moi,toute tremblante..elle sentait bon,c'est fou ce qu'a cet instant precis,malgres l'effroi sous nos pieds,j'ai aimé cette situation.

    etre juste une personne ,la seul personne qui compte pour quelqu'un..

    " rentrons, car demain sera une journée decisive,j'espere qu'on va reussir a arriver jusqu'a ta voiture"

    on a tenté comme on a pu de manger a notre faim et d'oublier ce " demain".

    j'ai débouché une bouteille de vin,mais le coeur n'y etait plus.

    trop de questions sans reponses.

    cindy est partie prendre sa douche,tandis que je suis retourné sur le balcon.

    le carnage continuait,des amas de chair semblaient joncher le sol.

    des zombies se partagaient le corps d'un gamin,l'un d'eux a plonger les mains dans ses entrailles ,pour se delecter a pleine bouche du festin vital qui s'offrait a lui.

    s'en etait trop.

    il fallait que je me retrouve ,que ce coup de blues passager ,cesse,c'etait pas moi.

    j'ai jamais aimé la vie plus que ca et la, il suffisait que je me retrouve face a une meuf pour que je ne devienne que l'ombre de moi meme.

    reprend toi du con,un hero j'men foutiste c'est pas un cafard geant!!! bordel !!!

    comme dirais le bon vieux zombie de barrack" yes we can"

    je suis rentré dans l'appart ,me suis vautré dans le canapé apres avoir pris une coverture.

    cindy avait mis un sale pygama qui la rendait encore plus sexy que tout ce qu'il pouvait y avoir sur terre.

    a croire que ,plus cette meuf mettait des fringues de merde et plus elle etait sexe!!!

    j'ai caché ma demi molle sous la couverture.

    " jsuis contente d'avoir reussi a te sauver aujourdhui,sinon je crois que je me serais jeté du balcon" " j'ai passé la journée a attendre que quelqu'un ne vienne,et quelques part,j'ai été exaucée".

    "ouais ben fait gaffe jsuis ptetre un serial killer en rut,qui saute sur ses proies quand elle dorment"

    tres content de ma blague je me suis resservit un verre de  pinot noir.

    "non jcrois pas que tu sois comme ca,jle sent que t'es pas comme ca"a t'elle soufflé.

    sur ces derniers mot ,elle s'est tournée pour rejoindre son lit  a l'autre bout du loft.

    jl'ai rejoins dans son lit apres qu'elle m'ai invité a lui sortir le grand jeu,jl'ai plotter comme un goret ,nan jdeconne ,jme suis allongé comme un con sur le canap,la demi molle etait a present une barre d'acier qu'il fallait que je soulage en toute discretion ,ca va de soit.

    deux torpilles plus tard j'ai sombré ,car morphée la déesse me tendait ses bras lubrique qui respiraient le stupre et la luxure.  morphée im back .

     la mega nuit ,mega longue,les flingues posés au pied du lit n'avaient pas bougés et personne ne me tenait en joue quand j'ai émergé la bouche pateuse et la barre au front.

    fallait jfasse monter de l'aspirine dans la casba,c'etait une king size cuite avec ses desagrements.

    j'ai visité l'armoire a pharmacie, puis jeté un oeil au lit  ou dormait cindy.

    son souffle regulier etait intensement erotique,jsais pas pourquoi mais c'etait erotique. ptetre juste le fait de la voir allongée sans pudeur,le pygama entre ouvert,un seins quasiment apparent.

    j'lai maté aussi longtemps que j'ai pu,aussi discretement que j'ai pu.

    mon dieu ce souffle ce corps,j'ai vite chassé ces idées d'impunités que j'avais acquises en tant que le seul homme a des kilometres a la ronde et qui pouvait faire ce qu'il voulait ,avec qui il voulait.

    pas de ca !!bordel vas prendre l'air!!

    dehors ,il faisait frais. le balcon surplombait un spectacle d'une barbarrie inouie.

    il y avait peut etre une trentaine de tetes et de corps dechiquetés en bas de l'immeuble. des tripes,de la merde,d"enormes marres de sang sans plus personne autour.ca semblait desert.

    j'ai preparé du café ,beaucoup de café.

    quand le petit dej fut chaud j'ai été reveiller cindy.

    "hey ho ,debout les gars reveillez vous ,il va falloir en mettre un coup"

    elle a ouvert les yeux,j'etais assis assez loin d'elle sur le lit,pour pas la faire flipper..au cas ou...

    elle s'est redressé ,laissant apparaitre un seins par l'ouverture de sa veste de pygama. ..... chasse la demi molle ....chasse la demi molle bordel!!!

    "quelle heure il est la"?a t'elle soufflée dans une effluves fetide d'haleine du matin

    " 11 heures et quelques, j'espere que t'aimes le café car j'en ai fait une tonne"

    " oui oui j'adore le café,jdois avoir une tete horrible la ,non?"

    " c'est clair, bouffi,les cheveux en vrac, vivante quoi!!!"

    elle a rit,putain de dieu ,enfin elle a rit,deja j'etais heureux qu'elle me reconnaisse a son reveil mais en plus ,jl'ai fait rire...

     elle s'est levé ,plus sexy que jamais pour se diriger vers les chiottes.

    j'ai filé jusqu'au balcon pour voir si la situation n'avait pas évolué.

    nous avons dejeuné dans une ambience detendu,peut etre que c'etait le stresse de tout quitter qui faisait que notre complicité grandissait.

    j'ai pris une douche ,apres elle,regardant comme un vieux pervers le moindre des poils qui trainaient au fond du bac.

    c'etait ptetre les miens en fait.. arfff quel porc,la traque du poil par le fetichiste averti.

    voila ,les preparatifs etaient terminé,fallait se bouger.

    un plan avait germé dans ma tete, c'etait l' heure de commencer les choses serieuse.

    (a suivre)

    cindy a fait ses adieux a son appart,et nous avons pris les marches a pas de loup,chargés comme des mulets.

    un mega sac de sport sur le dos ,des cartouches pleins les poches,fallait pas que le periple jusqu'a la voiture dure 4 heures.

    cindy trainait une valise bien trop bruyante et bien trop lourd pour qu'on ne se fasse pas repérer rapidement.

    " tu reste derriere moi quoiqu'il arrive,et si tu peux bouche toi les oreilles quand je vais tirer"

    le fusil pret a rentrer en action je descendais les marches le doigt sur la gachette.

    pas tres loin du hall j'ai entendu quelques grognements,j'etais paré a toutes eventualité car condition qu'il n'y ai pas 150 zombies en bas,car ca serait perdu d'avance.

    l'option de retourner a l'appart n'etait pas envisagable pour ma part.

    une fois dans le hall de l'immeuble j'ai repidement fait le tour de la situation et ai reperé la voiture.

    car tournait pas mal dehors,mais c'etait faisable.

    " bon ,ecoute on tente le coup ,ne fais pas tomber tes clés de bagnole,j'vais dégager le passage de facon a ce que tu speed jusqu'a ta charette ok.quand jte dirais "vas y " tu te poses pas de questions tu fonces.

    "ok  bien recu"

    "tu attend la derriere la porte, moi je fais ce que je peux dehors"

     les zombies m'avaient bien reniflés et fallait que je fonce direct dehors a present.

    je suis sorti pour abbatre le zombie le plus proche de l'immeuble,puis un autre,peu importe que je vise la tete ,il fallait que je les couches afin de les rendrent moins dangereux.

     il y en avait beaucoup trop,peut etre 50 qui s'approchait.

    le cerveau en ebulition j'ai gueulé " vas y"

    cindy a jaillit de l'immeuble blanche comme une morte,j 'l'aurai presque prise pour une zombie si j'avais pas été au courant.

    j'ai maté son cul comme un saligo quand elle est passée devant moi. c'etait signe de grande forme quelques part non?

     je l'ai suivit en tirant deux cartouches,les deux dernieres ,avant de recharger.

    et recharger ca prend du temps,et c'est la seule chose qui me manquait..

    cindy a demarré la voiture au premier coup de clé,quand a moi je me suis retrouvé un peu coincé pour prendre l'autre arme qui se trouvait dans le sac.

    je me suis mis a courir comme un malade ,zig zagant entre les mangeurs de viandes. mon fusil me servait de massue. je les sentais s'accrocher a mon sac avant de tomber,totalement desequilibré par ma vitesse.

    les zombies avaient gagnés en rapidité,surement grace a leur festin d'hier. le fait de manger les rendaient visiblement plus fort,plus speed aussi.

    j'avais reussi a prendre un peu le large pour souffler. j'ai pausé mon sac  de sport par terre,pris les cartouches dans mes poches et rechargé le 6 coups a pompe.

    cindy avait suivit ma fuite,un zombie sur le capot.

    elle a stoppé sa mini juste a coté de mes pieds.

    j'ai mis en joue le zombie,pis me suis ravisé par peur de blesser ou exploser le pare brise de cindy.

    je me suis approché sur mort qui s'etait redressé en me voyant.

     je l'ai plaqué sur le capot,ses bras tenaient mon tshirt,je sentai ses doigts sur mon corps, a la recherche de ma peau palpitante.

    j'ai placé le canon du fusil sous le menton du type..... deux secondes plus tard le sommet de son crane se detachait du reste de sa tete.

    j'ai apercu la miss ,elle avait les mains devant les yeux. tans mieux en quelques sorte car je pense que mon visage devait etre deformé par la haine.

     je me suis engouffré dans la voiture apres avoir tassé le sac de sport derriere.

    "ca va" qu'elle m'a demandé

    "c'est une question ou une affirmation?" j'ai dis

    "c'etait une question en fait".

    je lui ai repondu que j'etais en pleine forme.

    "roule doucement bouscule les zombies,ne roule pas dessus sinon on va peter la voiture" ou plutot le karting car j'avais la gueule au ras du sol et les mort vivants semblaient faire deux metres vu de l'interieur de l'habitacle.

    "on va par ou"  a dit cindy

    " direction la mer tres chere, on va voir si la croisiere s'amuse"

     a suivre.

    je nous voyais sur un bateau,une legere brise nous portant vers une ile paradisiaque. bon faut bien un peu de romantisme dans ce monde de barbaque volante..

    la mer c'etait pas si loin,mais vu l'etat des routes,et les nombreux pieges qui pouvaient se refermer sur nous,c'etait comme si on partait pour le bout du monde.

    j'ai chargé mes fusils jusqu'a la gueule et suis legerement sorti de la voiture par la vitre.

    il me fallait absolument écarter au maximum tout les obstacles vivant ,de notre chemin.

    c'etait sans compter sur les accidents de voitures qui bouchaient la route,avec toujours attachés a l'interieur ,ces cons de zombies,incapable de deverouiller leur ceinture de securite.

    on a du s'arreter pour que je pousse de la route les épaves enchevetrées.

    je suis descendu car devant la voie etait bouchée. je me suis approché a coté d'une 306 break . trois zombies prisonniers de leur ceinture me regardaient gueule beante,pleine de salive devant le festin qui se presentait a eux, insaisissable.

    les quatres voitures que je devais bouger etaient pleines et pour ma securité ,je devais buter ,un a un les occupants.

    les vitres des charettes ont explosés en meme temps que la tete decomposés des mort vivants. cindy regardait le spectacle sanx brocher,sa seule mission etait de me prevenir si d'autres zombies approchaient du lieu de l'accident.

     j'ai du recharger 3 fois mon fusil ,pour voir enfin la tache se terminer.

    il me fallait sortir le corps des conducteurs pour esperer faire reculer chacune des voitures.

    apres deux heures d'intense efforts ,la route etait dégagé.

     quelques kilometres plus loin,cette fois ci,j'ai vu la mer s'éloigner. devant nous ,au moins 20 bagnoles defoncées dans un carambolage. insurmontable pour tout dire.

    definitivement c'etait mort. soit on faisais demi tour,soit on cherchais une autre voiture avec les clés dessus ,car je ne m'appelais pas kevin!!!!!!

     on a donc dechargé la mini . devant nous une longue route gorgée de voitures renfermant des mort vivants.

    on devaits passer cette route et tenter de prendre la derniere charette a condition quelle soit en etat de marche.

    la visibilité autour de nous etait clair,mais peu rassurante car les champs alentours n'etaient rien d'autre que des champs de mais.

    je m'attendais a voir sortir,d'une seconde a l'autre, des centaines de zombie de ces putains de champs.

    yavait trop de grondements autour de nous pour que ca ne soit que ceux ,prisonniers des voitures. beaucoup trop de grondements.

    on etais fait comme des rats. mal joué mon gars, le piege se referme sur nous, jle sent...

    cindy venait de lacher sa valise.

    "j'entend des bruits dans les champs,y'a quelque chose,jle sent.."

    "ouais moi aussi jle sent" ai je dis en montant sur le toit d'une voiture.

    ma vision fut bien plus nette,et j'ai pu mettre une image sur ces sons.

    des centaines et centaines de zombies semblaient se diriger vers la meme direction que nous.

    aucun d'entre eux n'avait preté attention a nous,car eux nonplus ne nous avaient pas vu ni senti.

    sauf que le fait de monter sur le toit de la bagnole a attirer leur attention.

    tous ,comme un seul homme se sont dirigés vers nous. prés a franchir les quelques metres qui nous separais.

    j'ai sauté sur le bitume.

    "cours, lache tout ,cours cindy.

    "jpeux pas courrir ,mes jambes ,elles veulent pas bouger" a t'elle dis en sanglotant.

    "putain bordel cours ,cours " je la secouais sans que rien n'y fasse. tout n'etait qu'une question de seconde. la vie,la mort.

    je lui ai mis une baffe dans la gueule,suffisament fort pour voir ,un eclair de haine dans ses yeux.

    j'ai pris sa main et se jambes se sont mises en route.

    des cartouches sortaient de ma besace a chaque mouvement de mon corps,bientot je n'aurais plus rien a mettre dans mes fusils.  autant leur cracher a la gueule pour les faire fuir.

    devant nous ,de chaque cotés de la route,ils émergaient des champs,comme une tenaille qui se refermait sur nous lentement.

    ca semblait etre une hallucination ce nombre de zombies. des milliers de part et d'autre de la route.

    "on est coincé,c'est fini " et je me suis arreté au milieu de la route.

    cindy elle ,est tombé a genou en pleurs. la masse de zombies se refermait sur nous. devant, derriere....

    machinalement j'ai tourné la tete pour regarder la mort qui allait nous ceuillir par un coté,ou de tous les cotés..... je savais plus trop en fait..

    j'ai vu ce qui etait peut etre notre salut.

    une belle voiture style 4x4,la meme que celle qu'on avais piqué avec kevin.

    " cette voiture ,faut la prendre.!! cindy ,bouge!!!

    j'ai ouvert la portiere a la volé.

    et dedans  il n'y avait qu'un seul zombie.

    kevin!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! ho putain la tete que j'ai fait. ce petit branleur d'ados etait du coté des morts maintenant.

    le 4x4 avait fini sa course contre un poteau,mais sans etre trop abimé...pare buffle oblige.

    il s'est tourné vers moi,comme un mouflé baveux pret a mordre.

    "hey kevin,c'est bien toi ahahahah heureux de te voir!!!!"

    "tiens prend ca" et je lui ai mis une balle dans sa frimousse de zombie boutonneux.

    son visage a explosé. et sans attendre que ce branleur arrete de bouger ,je l'ai sorti de la voiture.

    cindy n'a pas bougé. le premier zombie etait a une porté de bras d'elle.

     j'ai visé au jugé, juste pour le faire reculer.

     un autre s'approchait d'elle,pret a la saisir.

    "elle est moi" que j'ai hurlé au macchabé.

    je l'ai chopée ,mon fusil est tombé par terre.

    j'ai balancé cindy dans la voiture, refermé la porte,et tout verrouillé.

    des milliers de zombies autour de la voiture,cindy prostrée et moi en train de chercher les fils salvateur pour demarrer la caisse.

    j'ai entendu ,une vitre arriere se briser sous le poid grandissant des zombies. bientot toutes nos chances de fuite seraient reduite a neant.

    la voiture tanguait dans tout les sens.et la c'est moi qui me suis pétrifié.

    j'ai reussi a faire tousser la voiture dans un ultime sursaut de lucidité. 

    la voiture a vrombit et j'ai appuyé sur la champignon afin quelle ne calle pas une nouvelle fois.

    marcher arriere,la masse des morts se tassait ,ils glissaient de chaque coté du 4x4.

    marche avant,le flot compacte devant nous ne semblait pas bouger.

    jais mis les gaz a fond et tres lentement,la voiture a commencé son massacre.

    on roulais sur les corps qui explosaient sous le poid de la voiture.

    tres lentement ,moteur en surchauffe,on s'est extirpé des milliers de zombies.

    ma vitre a explosé,des bras s'aggripaient a moi et me dechirait les chaires.

    j'avais le torse a nu,en sang,le visage pas mieux..

    devant nous la foule avait disparu,tous n'etaient plus que dans mon retro.

     je me suis arreté ." prend le volant cindy,jpeux plus conduire."

    je me suis foutua l'arriere de la voiture pour perdre connaissance.

    quand j'ai émergé ,j'ai senti un air frais qui me fouettais le visage.

    le bruit des vagues,une pluie battante me trempais des pieds a la tete.

    j'etais dehors,dos au 4x4,assis contre une de ses roues.

    cindy se tenait devant moi.

    " qu'est ce qui s'est passé"

    "rien,on est arrivé." a dit cindy.

    j'ai regardé les bandages de fortunes qui masquaient une bonne partie de mon corps.

    " ca fait mal,et jcrois que c'est pas tres beau a voir".

    " tu as été mordu dans la voiture. "a t elle dit.

    "qu qu qu.. comment ca j'ai été mordu?," j'etais terrifié.

    "dans la voiture il y avait la moitié d'une vieille femme,une zombie ,toujours vivante et elle ta mordu quand tu t'es evanoui".

    les choses se sont bousculées dans ma tete. j'ai compris alors.

    ce branleur de kevin etait parti rechercher sa mere quand il m'a abandonné devant le super u.et le corps a l'arriere devait etre celui de sa mere.. mais putain c'etait dingue...

    j'etais fievreux,je le sentais bien.

    "j'ai trouvé un bateau juste a coté,ici c'est calme ,pas beaucoup de zombies" a laché cindy froidement.

    "tu vas te debrouiller pour partir avec?"

    cindy  m'a repondu qu'elle s'en sortirais.

    "alors les routes se separes ici,fut un temps j'aurais bien fait de toi mon repas ,mais pas de cette facon,plus maintenant,ma pauvre petite".

    "faut que j'y aille,j'ai beaucoup de choses a preparer sur le bateau"

    cindy s'est tournée,et j'ai cru voir que ses yeux etaient embués quand elle ma souhaité bonne chance.

    "bah t'inquiete pas je vais faire ce qu'il faut quand il sera l'heure,mais avant ca tu vas me trainer jusqu'au bateau jpense que je peux t'aider encore un peu non?"

    en fait je voulais pas trop crever seul,et une fois qu'on avais mis le maximum de choses pour son confort et pour sa survie a l'interieur du love boat.

    j'ai allumé les gaz et on a quitté le port.

    j'ai expliqué les rudiments a cindy  et suis sorti de la cabine.

    mon corps etait glacé,je me suis mis sur le bord . dernier coup d 'oeil dans la cabine.

    j'ai ete tenté de croire que l'infection ne me gagnerais pas.

    je suis resté un long moment  pres du bord de ce bateau. yavait il un paradis pour les zombies? est ce que la mer allait me tuer,me noyer ou alors est ce que j'allais errer au fin fond de l'ocean?

    je chialais comme un gosse ,le dernier pas etait dur a faire. c'etait le jeu ,je m'etais fait cueillir comme un bleu a l'arriere de la voiture et basta.

    c'etait l'heure du grand saut.

    finallement j'ai pas eu a sauter, je me suis fait ceuillir par une vague qui m'a progetée hors du bateau.... et plouf.

    alors j'ai nagé vers la plage,pas si loin que ca..

    le bateau etait deja loin quand j'ai rejoins le rivage.

    un miracle en soit de rejoindre ce rivage.

    "bonne chance a toi la fille" que j'ai gueule a plein poumons ,allongé sur le sable.

    " allez les mecs,venaient me bouffer"

    des zombies sont arrivés vers moi , un peu apres,ils sont juste passé devant moi,sans meme me regarder.

    c'etait donc ca etre un zombie? je me suis levé ,et je les ai suivi la faim au ventre.

    fin.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    14 commentaires
  •  le lien pour download grave encouters en version anglaise( pas de vostfr pour le moment)

    attention il faut avoir utorrent pour le telecharger. le film s'est telechargé en 30 minutes.

    le lien et le film sont certifiés. bon film et lachés un com!

     

    http://btjunkie.org/torrent/Grave-Encounters-2011-DVDSCR-XviD-SiC/43589d0c739fa42526cbc8fa2313fe1034b895ddae19


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  • cher journal,merde merde merde merde merd merde...bon je devrais commencer ce journal intime sur pc par ca, logiquement.fais chier.

    bon jvais jouer le jeu avec ce cher journal.

    j'ai enfin mis les pieds dans le chalet de ma tante au coeur des vosges,en pleine foret. la route entre la normandie et les vosges, que j'ai quasiment fait d'une traite, s'est super bien passée.

    quelques arrets pipi, pas mal de pognon claqué dans les peages, que j'ai rebaptisés raquettages pour l'occasion.

    ouais, enfin bref, une fois dans les vosges, j'ai remercié mon gps de m'avoir guidé dans ces petits chemins qui menaient au chalet.

    donc dans cette partie des Vosges, il semble qu'il y ait un chalet tous les kilomètres. pendant mon ascension jusqu'a destination, j'ai croisé mes voisins les plus proches que j'ai salués d'un geste bien trop theatral qui ne pouvait que trahir ma joie de prendre l'air.

    j'ai garé ma 306 break chargée jusqu'a la gueule n'importe comment. c'etait chez moi a present,du moins pour 3 semaines, voir un peu plus si j'avais la flemme de reprendre le boulot apres ces 3 miserables semaines coupées du monde.

    vacances d'hiver,vacances pépère!!!!

    un peu de neige avait accompagnée ma montée vers le chalet et une fois sur le seuil de la porte ,ca tombait en gros gros flocons. une tres fine couche recouvrait deja l herbe et les arbres alentours.

    bon le chalet le voici: tout le confort possible : un grand canap', une petite chambre, deux lits superposés dans la grande salle, une cheminée, des tonnes de bois pret a l'emploi dehors,bref un putain de confort mortellement agreable pour mon sejour reclu du monde.

    j'ai vite entrepris de faire un feu de cheminée pour rechauffer l'atmosphere glaciale qui reignait a l'interieur. ensuite j'ai vidé ma bagnole. bordel j'etais bien content de pas m'etre fait arreté par les douanes sur le bord de l'autoroute.

    un sac de sport plein de bouteille de rhum,des cartouches de camel light,des bouquins de cul,des dvd de cul et d'horreur,du shit pour tenir 3 semaines ( hé ouais j'avais repris le beuz depuis peu mais jvous raconterais le pourquoi du comment) dans les autres sacs c'etait bouffe,flotte( oui il en fallait aussi), et tout autre truc du style vetements chaud pour prendre l'air frais etcetcetc.

     a l'interieur la chaleur se faisait tres correcte. la cheminée marchait du feu de dieu,tellement bien que la fatigue de la route de nuit et la chaleur ambiente m'ont assaisonées la gueule.  je me suis donc mis sur le plumard ,il etait a peine midi et j'ai sombré dignement dans le sommeil,sans defaire mes pompes humides.

    j'ai émergé vers les 17 heures, en pleine forme. un truc de fou que j'avais pas ressenti depuis des mois. ah le putain d'air de la montagne, ca vous gagne comme ca disait sur les cartes postales. ben merde, en normandie il flotte comme sur les cartes postales, décidement ces bouts de carton disent toujours la vérité! leonardo, t'es pas le seul roi du monde ,moi aujourdhui jte cartonne,et pas besoin de ma Rose.

    j'ai branché mon pc portable pour capter du wifi et ce fut chose faite rapidement,incroyable non? ben non logique on est au 21 eme siecle bordel!!!

    j'ai foutu de la musique aussi violente que ma forme et j'ai rangé mes fringues, chié un coup, bu un café et voila c'etait l'heure de l'apero.

    8 citrons verts ,des tonnes de rhum ( 55 degres of course), une bouteille de sucre liquide et voila tit punch a gogo pour le maitre du monde ce soir.

    j'ai mis un gros manteau et ma combinaison de ski. ouais ok ,s'etait un peu presomptueux mais la neige tombait toujours et dehors c'etait deja epais. ma charette croulait sous la neige. et pis merde le ridicule ne tue pas et jmen branle personne ne me verra.

    j'ai donc posé une chaise sous le perron et j'ai posé mon cul dessus pour contempler le bonheur de l'isolement en pleine foret et, cerise sur le gateau, en pleine montagne!

    " tu vas pas aller t'isoler comme ca au milieu de nulle part "m'avait sorti ma copine ,enfin mon ex maintenant,puisqu'elle etait la raison de ma venue ici.

    j'ai rejoins le rand des largués  et la veille de mon depart ici j'avais risqué un coup de fil chez elle,dans son nouvel appart avec son nouveau mec.

    rien n'avait changé : j'etais toujours dans les largués a la fin de ce coup de fil. son avis sur moi n'avait pas changé : pour elle , je resterais un eternel pantouflar incapable de voyager. ben si, connasse! tu vois, jvais voyager demain, et sans ta gueule! tu vois ce que tu loupes?? hein tu le vois?? bon je lui ai pas dis ca, j'etais encore a moitié larmoyant au telephone, meme apres ces longues semaines qui avaient suivit la rupture.

    un coup de fil courtois, je savais que ca lui faisait un peu de mal de me voir ainsi, tout comme a mes collegues de taf,qui m'avaient soutenues dans cette mauvaise passe. moi qui pensais que yavait que des connes ou presques,je les avais vu sous un autre jour. comme quoi le malheur peu devoiler des sentiments amicaux.

    ou peut etre simplement elles se delectaient de mon malheur et c'est ce doute qui a enfoncé lui aussi le clou de ma decision de partir.

    fin du verre de tit punch.

    j'ai passé du temps dehors a me geler un peu sans le savoir,mais le rhum aidant c'etait tres supportable. la demi bouteille de rhum meme.

    l'heure etait grave,plus de gateau apero! j'ai pris la rude decision de ne bouffer que ca ce soir,j'ai donc allumé un joint dehors a la fraiche.

    putain de superbe neige, ca tombait toujours. j'ai été jusqu'a la cabane qui se situait a quelques metres du chalet pour chercher du bois.. une belle nuit chaude for me tonight!!!

    j'ai titubé avec les buches, joint au bec jusqu'a ma baraque ,et vas y chauffe marcel!!!

    j'ai pris mon telephone portable et me suis remis sur le peron pour telephoner a ma tante. j'ai du la remercier mille fois peut etre meme deux mille de m'avoir fait le bonheur de recroiser ma route et de me prendre en pitié, pour au final me proposer cette retraite afin de me refaire une santé. ya pas a chier, l'air de la montagne ca vous gagne, que je lui ai dis avant de racrocher  la larme a l'oeil.

    allez! un dernier rhum avant de plus savoir ecrire.il devait etre vers les 22heures quand j'ai dis stop a l'air frais pour regagner mon nid douillet.

    2eme jour.

    mon verre de tit punch n'etait pas fini,j'ai du sombrer bien avant la derniere lampée.

    ya eu pas mal de bruit sur le toit du chalet dans la nuit,jvais aller mater ca quand j'aurais envie de me lever du plumard. pour le moment j'ai la bouche pateuse et la barre au front.

    la cheminée mouronne encore et la chaleur est encore tres agreable,mais jpense que je vais mettre en route les convecteurs  pour pas trop peter le stock de bois.

    bon il est midi jsuis pret a aller affronter la neige qui tombe encore,le ciel se deverse sans discontinuer et j'ai super envie d'aller me ballader!!  je me sent comme un gosse,j'ai bouffer vite fait pour profiter de ma journée,il me tarde de sortir dans la poudreuse.

    17 h00, euh comment dire? je me suis bien eclater par de soucis,mais ya comme un petit probleme.

    en rentrant de mon perible neigeux, j'ai sorti l'echelle qui se trouvait dans cabane a coté du chalet pour mater sur le toit histoire de m'assurer qu'il ne me tomberait pas sur la gueule avant la fin du sejours.  la couche de neige est impressionnante dehors ,on va dire que pour le moment c'est a mi mollet. bon c'est pas ca le prob,le truc c'est que sur le toit j'ai decouvert des traces de pas,ouais des putains de traces de pas ...humain,c'est pas un  hiboux ou un sanglier fan de saut a la perche,mais c'est un bon 46 fillette qui a marché sur le toit cette nuit!!!!

    j'ai fait le tour du chalet et ya rien autour,aucunes empreintes,que dalle!!!!! c'est quoi ce bordel?? jsuis pas froussard de nature ,ceci dit si on avait pris une photos de ma tete au moment ou j'ai découvert les empreintes ,je pense que j'aurais remporté le prix de la machoire tombante de l'année.

    soit j'ai affaire a tarzan qui vole d'arbre en arbre sans jamais toucher le sol,soit ya un comico depressif qui me souhaite la bienvenue en voulant de foutre les boules.

    autre petit probleme,la couche de neige a du alterer le reseau des telephones portable car j'ai rien capté de la journée..fuck fuck fuck.

    bonne news par contre j'ai ma batte de base ball en alu et ma balle,qui ,a la base etaient prevu pour m'amuser un peu,ben desormais elles auront un nouvel usage maintenant : le self defense ,enfin surtout la batte...au cas ou...

    comme je disais  un peu avant,et vu que personne dans ce monde n'allait me gacher mes vacances,jvais tacher de toperce branleur et son 46 fillette et ce, pas plus tard que ce soir. j'vais reduire ma quantité de rhum a l'apero ,histoire d'etre frais si je devais etre dans l'obligation de courser cette lope dans la neige.

    meme pas peur,jvais te faire flipper moi!!!

    j'ai donc pris mon apero sur la terrasse,le joint au bec. le debut de soirée etait vachement clair ,j'ai fait quelques photos des sapins qui entourraient le chalet ,quelle beauté!!! c'etait paradisiaque!! comme  un reve presque.

    l'esprit loin de la pseudo angoisse de l'apres midi,je me suis reservi un rhum et roulé un autre beuz. j'en etait a la finition de ce dernier quand j'ai entendu un mega craquement ,un peu plus loin dans la penombre grandissante de la nuit.

    le craquement typique qu'on entends dans les films a la blair witch" et qui ne faisait aucun doutes sur son origine... un pied qui ecrase une branche morte enfoui sous la neige.

    bon faut pas tripper nonplus ya plein de bestioles  en foret,j'ai donc pris ma batte de base balle et j'ai marcher vers le bruit,bon je devrais pas trop quitter le chalet,on ne sais jamais ,ya ptetre des ours dans les vosges non?, et jme voyais mal faire un face a face avec un bestio en colere.

    j'ai avancé vers ce qui me semblait etre le point d'origine du bruit, rien n'avait entaillé le manteau neigeux immaculé. j'ai patienté un peu ,a l'écoute du moindre bruit suspect.. pareil... rien.

    c'est a ce moment la que c'est flippant, le moment ou tu tournes le dos a un hypotetique danger. c'est pas quand tu es en face que c'est stressant ,mais quand tu dois tourner le dos. un peu comme le mec perdu en mer au milieu des requins,il ne va pas flipper dans l'eau , il va etre terrifié au moment d'en sortir pour monter dans le bateau qui vient sauver sa peau.

    j'ai un peu ressenti ca et me suis retourné plusieurs fois.

    j'ai pris quelques buches ,sans pour autant lacher ma batte et j'ai fais une bonne flambée.  un bon repas en vue pour ce soir,c'est pas ce style de conneries qui allaient me foutre en l'air.

    toujours pas de reseau,il est 22 heures ,jsais pas si c'est le shit mais je devenais parano, limite a fermer tous les volets et mettre une chaise derriere la porte pour assurer ma securite.  faut dire que pendant le repas j'ai entendu de nouveau les bruits sur le toit. j'ai giclé de ma chaise pour foncer dehors avec la lampe torche du chalet.  j'ai rien vu,la neige tombait toujours ,ce qui facilitait pas les choses pour apercevoir ce qui se passait sur le toit.

    et rebelotte a peine rentré dans la casba ,et cette fois ci,le doute n'etait plus permis : ya quelqu'un qui courrait sur le toit.

    mais putain comment pouvait on courrir sur un toit en pente plein de neige.

    jsuis sorti en gueulant comme un putois" espece d'enculé de merde ,mais putain fais toi voir,tu vas pas me casser les couilles toute la nuit connard de merde"

    tu parles d'un hero toi!!

    toujours personne dehors....me suis cloitrer,decidé a stopper le teuch que je tenais responsable de mon etat d'angoisse de la soirée.

    4h du mat' comme dans la chanson j'ai des frissons,ca a gratté contre les volets jusqu'a 1 heures du mat' . un espece de dialogue de sourd s'etait installé entre ce qu'il pouvait y avoir dehors et moi meme,bien au chaud dedans.

    "vas y viens a la porte et frappe ,on va voir si je t'ouvre pauvre connard" que j'ai gueulé de mon lit.  personne n'a frappé et les bruit on cessés d'un coup.

    et la je pioncais toujours pas malgrés la fatigue de la journée.

    jme suis blottis dans le lit apres avoir remis deux buches dans la cheminée et j'ai sombré..enfin.

    (note de moi ,jfais la suite de lhistoire demain sur cette meme page,j'ai pas la moindre idée de ce que jevais bien pouvoir ecrire demain ahaha comme d'hab jsais pas ou je vais quand j'ecris un truc,chaque ligne offre sont lot de surprise puisque j'ecris sans savoir ce qu il y aura la ligne d'apres...)

     

    je courrais comme un fou ,de la neige jusqu'au genou,j'ai balancé mon sac a dos vers l'ombre qui etait a mes trousses,il etait bien trop lourd ce sac pour avoir un quelconque effet.

    la nuit tour autour de moi,j'avancais a peine ,a bout de force,j'etais litteralement englouti par ce noir opaque et terrifiant. j'ai laché prise,et me suis effrondré  de tout mon long,resolu a mourrir sans faire face a cet etre sombre qui n'etait plus qu'a quelques enjambés de moi.

    "vas y qu'on en finisse vite...." mon dernier souffle de vie,ma derniere parole.. et l'ombre a sauté sur moi.

    je me suis reveillé dans un sursaut. putain c'etait qu'un reve,mon corps suintait de tout son long ,comme si je venais de faire le marathon des neiges.

    12h29 en ce 3 eme jours.

    j'ai ouvert les volets, les yeux a peine ouvert. dehors la neige tombait toujours, je voyais a peine ma charette,decidement le paradis blanc avait entreprit de couvrir tout sur son passage en ce moment.

    today,etait un grand jour,pas de shit!!!! et surtout pas question de me laisser pourrir la nuit par ce bordel d'espece de zombie qui glandait sur le toit.

    j'avais la niac ,le cauchemar de la nuit etait deja derriere moi.

    ce soir sera le soir du grand show,la capture du yeti,la traque du monstre des neiges,et la mise a mort de ce manchot du groenland,bref t'es raide mec.

    j'ai pioncé une bonne partie de la journée.toujours pas de reseaux pour le portable,j'etais coupé du monde en quelques sorte.

    vers les 17 h j'ai mis mes fringues de montagne,deneigé ma caisse,verifiés les traces sur le toit,fais le plein de bois et je suis sorti .

    putain la neige etait presque au dessus de mes genoux,impossible de faire une tres grande ballade,alors j'ai pris un paquet de photos souvenir.

    toutes les preuves du toit etaient desormais dans mon numerique,juste histoire de prouver que jsuis pas fou,ca peux servir.

    vu que je suis un grand genie ,j'ai decidé de sortir mon camescope,il fallait absolument que j'identifie le mec qui me cassait les couilles depuis mon arrivée.

    j'ai vite fabriqué une espece de petite caisse plus ou moins étanche que j'allais mettre sur le toit de ma voiture . le tout contiendrait le camescope,et une petite couverture pour le proteger du froid au maximum. tout etait en place ,j'ai verifié que l'angle etait bon et que ca filmerais le chalet.

    la nuit tomberait bientot,j'ai refait un grand tour du perimetre,a la recherche d'hypothetique traces qui me menerais quelques part.  putain yavait rien ,a croire que ce mec passait vraiment par les arbres..

    j'ai allumé la lumiere de dehors,elle resterait toute la nuit,tans pis pour la facture d'electricite mais la c'est un cas de force majeur.

    j'ai bu un bon coca bien frais,un café,pris une bonne douche,et me suis concocter un petit festin sans alcool. comme je dis toujours sans alcool la fete est plus folle ,trop d'alcool la bite est plus molle,sauf que la j'avais pas besoin de ma bite,juste de couilles pour aller dehors mettre en marche le camescope.

    mode nuit et vas y mon petit filme moi ca.

    un derniere verif sur l'angle,la batterie etait pleine j'avais ..allez ptetre deux heures de film avant que la batterie rende l'ame.

    j'ai fumé un megot sur le pas de la porte. tout etait parfait,on devait meme me voir en train de fumer,j'ai exhibé ma batte en signe de defit,vers la camera posée sur le toit de la voiture,et j'ai claqué la porte...............allez amene toi.

    je surfais sur le net tans bien que mal quand j'ai entendu les premier bruit de pas,cette fois ci ,pas de frousse,j'etais en forme,plein de force et de courage...que trepasse si je faiblis enculé!

    ca marchait de facon clair sur le toit,je me sentais vraiment pret a tout ce soir,comme si le fait de filmer de l'exterieur ,me donnait l'impression de pas etre seul.

    j'ai donc pris ma batte ,mis juste un gros pull,mon survet' et des chaussures de marches. pas question d'etre un empoté engoncé dans un anorak si je devais me friter avec un gus.

    j'ai un peu joué la provoc en montant sur une chaise pour taper au plafond avec le haut de ma batte :"hey mec tu courres pas ce soir?? tu veux pas descendre un peu ,on va faire une bataille de boules de neiges ,jvais te la geler ta ptite gueule d'enfoiré de merde"

    bah ca s'est pas fait attendre,a peine une heure apres avoir mis le camescope en route j'ai ouvert la porte comme une furie en brandissant la batte au dessus de ma tete.

    j'ai juste eu le temps d'entendre des pas de course sur le toit ,et des bruit de branches . j'ai pris directement ,moi aussi au pas de course,la direction des arbres desquels venait le bruit.

    j'ai pas regardé sur le toit je savais qu'il avait sauté.

    je suis passé devant ma voiture en trombe ,pour parvenir au plus vite sur son point de chute.

    j'ai couru dans le vide ,car yavait aucunes traces. putain j'aurais du prendre la torche,car la. je voyais que tchi que dalle.

    " t'es dans l'arbre enculé?"

    "t'es un putain de singe ou quoi"?

    pas de bruits,le craquement de la neige sous mes pieds resonnait aux alentours.

    la neige avait cessée de tomber,la nuit etait tres clair,mais sans torches je ne verrais rien.

    j'ai replier les gaules avec prudence et j'ai sorti le camescope de sa planque.

    je me sentais surpuissant,car en quelques sorte je l'avais fait fuir. preuve de son inteligence il n'avait pas chercher le combat de coqs,il s'etait juste tiré ,comme un pleutre.

    j'ai sorti la carte SD de scope pour la foutre sur mon pc portable..allez lecture,fais moi voir ta gueule ducon.

    l'image semblait plutot pas mal,peut etre un peu lointaine mais je bien vu le con qui fumait son megot  en exhibantsa batte de base balle. pas de doute j'avais bien l'air d'un con avec mon bonnet .

    j'ai laissé defiler afin de ne rien manquer de ce qui pouvait se passer autour de la barraque.apres 22minutes 32 secondes de film il y eu comme un espece de tremblement de l'image,c'etait net,et ca s'est accentué. je ne pouvais pas avoir de doute,ma super planque sur le toit de ma voiture etait pas si super que ca.

    quelqu'un bougait volontairement la boite qui enfermait le camescope,ca vascillait a tout va. pendant une bonne minute ca bougais grave,puis  plus rien.

    je voyais disctinctement la maison.

    j'avais la gueule quasiment collée a l'ecran ,quand d'un coup une ombre impressionnante a fait irruption sur le toit. et quand je dis une ombre c'est une ombre. surement du au faible eclairage de la lumiere exterieur.

    je l'ai vu arpenter de droite a gauche le toit du chalet ,sans jamais avoir d'images plus nette de cette ombre. puis toute la scene qui s'en ai suivit ,ma course folle dehors en autre,a fait son apparition a l'ecran.

    bon j'etais bredouille pour ce soir,et je pense pas qu'il reviendrais.

    le bois chauffe la barraque et moi faut pas venir me chauffer les couilles,preuve etait faite.. pour l'instant.

    (a suivre)

     apres avoir re-decortiqué la video plusieurs fois en quete d'informations sur ce que pouvait etre "l'emmerdeur du dehors", je me suis mis au lit ,apres avoir mater un petit dvd x.

    vers les 3h du mat,j'ai été tiré du sommeil par un bruit qui a litteralement fait trembler le chalet.

    a un moment j'ai cru avoir revé,mon coeur frolait la vitesse du son.

    je me suis assis dans le lit en allumant la lampe de chevet.

    j'ai repris rapidement mes esprits et suis sorti de la chambre pour faire le tour des pieces. j'avais a peine mis les deux pieds dans la piece principale ,qu'un coup monstrueux a de nouveau fait trembler le chalet.

    a ce moment la j'ai carrement flippé,le batiment entier avait vibré,comme si un bulldozer venait de se fracasser contre la facade.

    j'ai mis mes fringues ,il faisait un froid de canard a l'interieur. la cheminée etait eteinte,les convecteurs aussi.

    cette fois ci j'etais pas fier du tout mais j'ai tout de meme pris ma batte pour sortir.

    le coeur n'y été plus quand j'ai ouvert la porte.

    dehors la neige tombait tellement fort que je me serais cru en plein blizzard.

    la torche dans une main,la batte dans l'autre,j'ai avancé tans bien que mal dans la neige a la recherche de ce qui avait bien pu se passer.

    je voyais pas grand chose tellement ca tombait ,cependant en arrivant prés de ma voiture j'ai marqué un temps d'arret. elle n'etait plus a sa place d'origine,de plus elle gisait sur le toit,completement retournée.

    cette fois ci j'ai un peu perdu les pedales,et mon sejours ici tournait de facon definitive au cauchemars quand j'ai decouvert une grosse entaille dans la facade du chalet en bois.

    quelques chose s'etait bel et bien fracassé contre un des pans de la barraque.

    j'ai pas cherché plus loin,j'ai replié les gaules a l'interieur sans demander mon reste.

    je vais pas étaler la nuit de chochotte que j'ai pu passer,l'oreille tendu au moindre bruit ,qui n'est jamais venu, tans mieux.

    le petit jour a enfin pointé son nez et je suis sorti .

    ya pas souvent 36 mille choix dans la vie ,y'en a souvent 2: partir ou rester.

    j'en été la ,apres avoir eu la confirmation de ce que j'avais vu cette nuit.

    un coté de la facade du chalet etait presque fendu sur tout sa hauteur. un truc mega mastoque est venu frapper a deux reprises avec une violence inouie contre le bois du chalet.

    deux coups de belier,boom boom,facade fendu.

    et surtout voiture retournée...

    j'ai cherché des traces sans trop y croire,et j'ai bien fait de pas y croire.

    fallait que je fasse le point car j'etais face a un truc qui me depassait.

    en fait j'avais pas trop le choix,je devais partir a pieds.

    mon depart etait fixé pour le debut d'apres midi.j'ai preparé un sac a dos avec le stricte minimum.

    flotte ,bouffe,pc portable,clope ...

    vers les 11heures j'ai bouffé tout ce que j'ai pu.

    les convecteurs marchaient pleins pots depuis mon reveil de la nuit,il faisait une chaleur etouffante  quand j'ai été prendre ma douche.

    j'ai refait la route dans ma tete pendant que l'eau me coulait sur le visage.

    je devais avoir peut etre 4 heures de marche peut etre plus pour redescendre.

    mais coup de bol il y avait une maison a une heure a pied,j'aviserais une fois la bas.

    cette eau brulante et la nuit quasi blanche m'ont mis dans un etat cotonneux,je me detendais.

    il etait temps de partir je suis enfin sorti de la douche. j'avais la main sur ma serviette et a peine je l'avait touchée,que le chalet s'est mis a vibrer une nouvelle fois.

    tellement fort que j'ai faillit perdre l'équilibre.

    je suis sorti a poil de la SDB c'etait l'apocalypse dans le chalet. tout avait été soufflé,sans que j'entende autre chose que le bruit qui avait fait trembler la batisse.

    j'etais petrifié quand j'ai vu que la porte d'entrée etait completement sortie de ses gonds ,le plus flippant c'est qu'elle baillait vers l'exterieur ,comme si quelqu'un avait voulu sortir du chalet apres avoir tout retourné.

    ni une ni deux je me suis seché a la hate.

    la neige qui avait recommencé a tomber de facon tres violente s'engouffrait dans le chalet. j'ai remit tans bien que mal la porte en place ,elle ne tenait plus qu'a un fil ,toute facon elle ne servait plus a rien.

    mais putain comment quelqu'un a pu entrer dans le chalet,tout retourner et defoncer la porte de l'interieur sans que j'entende absolument rien.

    je crois que mon corps entier était glacé de terreur devant ces phenomenes qui me depassaient.

    j'ai pris mon sac a dos,une clope et je suis resorti.

    un dernier coup d'oeil a ma voiture. putain ,de la haine s'est emparée de moi. tout mais pas ma caisse bordel!!

    j'ai entendu un craquement de branche qui'm'a fait relever la tete.

    une ombre,je voyais une ombre,plus ou moins cachées derriere les arbres.

    c'etait le jour et malgres l'abondance de la neige qui tombait,je voyait bel et bien une putain d'ombre qui me regardait.

    j'ai foncé dessus aussi vite que la poudreuse m'a permi d'avancer.

    ca ne bougait pas,j'allais fondre sur lui ,il ne bougait pas ... la, derriere ce petit buisson..tu es a moi!!!

    (a suivre)

    je suis arrivé a quelques metres de cette forme,qui en fait ,ressemblait plus a un nuage gazeux humanoid.

    cette vision m'a fait m'arreter net.

    pour decrire plus precisément :un corps completement transparent de couleur noire clair,et beaucoup plus foncé a partir du genou,jusqu'au pieds.

    comme si cette chose se materialisée a partir de cette partie la,afin de pouvoir devenir un etre a part entiere. les traces sur le toit confirmaient cette deduction instantanée.

    j'ai fais un pas de plus et la forme a levé un bras.

    une onde de choc m'a alors propulsée plusieurs metres en arriere et.. plus rien.

    je me suis reveillé de longues minutes plus tard.

    allongé dans la neige ,la forme toujours devant moi,j'ai reculé tant que j'ai pu,sans la quitter des yeux.

    pas la peine de faire le cowboy ,je n'avais aucunes chances face a ca.

    je me suis relever pour detaler comme un lapin de deux jours. direction ..la ville. il fallait vraiment que je me casse sinon ca allait barder pour moi.

    j'ai couru dans la neige aussi vite que j'ai pu. et la je confirme que la clope et les abus ne font pas bon menage avec le sport. j'avais le souffle court au bout d'a peine une cinquantaine de metres.

    j'ai jetais un regard rapide vers le buisson, il n'etais plus la.

     j'ai donc adapter mon allure,pas la peine de crever d'une crise cardiaque dans un amas de neige.

    mon gout a la vie etait a son apogée, je voyais toutes mes histoires de couples d'un autre oeil. fallait vraiment que je retrouve la civilisation.

    je ne voyais pas grand chose tans la neige se deversait sur moi. c'etait le gros gros blizzard,des tourbillons de neige,comme si le fait que je parte du chalet devait etre exclu de mes plans.

    et pourtant,je comptais bien m'arracher ..fin des vacances.

    apres trente minutes de marche intensive et faut le dire sans reelle direction precise,vu que je ne voyais rien de rien, j'ai fait une pause.

    je me suis affalé contre un arbre et me suis endormi,comme un con..

    (a suivre)

    une froid glacial m'a sorti de ma torpeur,j'ai peniblement ouvert les yeux.

    mon corps etait une congere a lui tout seul,une tempete de neige faisait rage,a tel point que n'importe qui aurait pu passer sans me voir.

    je me suis relevé,un peu sonné par le froid et surement par l'onde qu'avait projeter sur moi la forme noir.

    le gros tas de neige que j'etais s'est mis en branle,pour stopper net apres quelques pas.

    la forme etait juste devant moi,a peine visible au travers la fureur des flocons .

    juste devant moi a peine 5 metres.

    je me suis mis a haleter comme animal,poussant des grognements roques.

    j'avais peine a croire que ce son venait de ma gorge tellement il semblait irréel..un reve éveillé. un peu comme quand on a un accident , notre cerveau a du mal a croire a la realité de l'instant.

    j'ai tenté de me calmer,mais c'etait bien plus fort que moi,une terreur sourde et incontrolable me tenaillait jusqu'au plus profond de mon ame.

    cette fois ci la forme etait d'un noir opaque ,elle me voulait du mal,je n'avais aucun doute,franchement aucun doute.

     elle a avancée lentement sur moi de quelques pas imperceptible .

    deux metres nous séparais.. ma bouche s'est ouverte sans que je puisse la controler. puis, la chose a foncée droit devant,et devant c'etait moi.

    pas eu le temps de voir quoi que ce soit,j'ai ressenti un choc. pas un choc qui vous fait reculer,juste un choc interne comme si mes organes venaient de bouger tous ensembles.

     je me suis senti un peu grogi,déboussolé, il fallait un peu de temps pour que je reprenne mes esprits.

    la neige s'est calmé,alors j'ai repris ma route.

    je suis arrivé quelques heures plus tard dans un petit village que j'avais traversé  lors de mon arrivée.

    j'avais toujours un peu de mal a capter ce qu'il venait de se passer,comme un lointain souvenir vecu par une autre personne.

    "vous avez de la chance j'allais fermer"m'a dit la gerante du petit hotel ou je venait d'echouer.

    "une chambre s'il vous plait"... ma voix etait plate,morne comme si je parlais sans en avoir envie.

    je suis entré dans la chambre,j'ai pris une douche et je me suis observé dans la glace.

    de legeres traces noires ,comme des coups ,jonchaient l'ensemble de mon torse.

    j'etais tellement las que ca ne m'a pas inquieté outre mesure.

    au petit matin,je n'etais plus vraiment moi,je me sentais marionette guidée par une force invisible.

    dans un elan de lucidité lointaines j'ai ouvert mon pc portable pour y mettre ces derniers evenements.

    jespere ne pas perdre la tete au point de ne plus etre capable de faire lire cette histoire.

    peut etre qu'on pourra me soigner,mais je me sent partir,ne plus etre moi.

    je me sent vraiment partir,je vais aller trouver l'hoteliere pour qu'elle appel du secours ,faut qu'on m'aide,j'ai pleins de drole d'idées dans la tete,ca cri au fond de moi de plus en plus fort.

    cette nuit je me suis reveillé plusieurs fois et la forme sombre etait au pied de mon lit a contempler mon corps.  jaurais voulu bouger ,helas j'etais comme paralysé.

    une autre fois dans la nuit je me suis de nouveau reveillé ,j'etais hors de mon corps et la forme sombre etais allongée sur le lit.

    je crois que je vais pas bien.je descends .faut vraiment qu'on m'aide,je suis sur qu'elle est en moi ,que c'est elle qui hurle dans mon corps. et ce qu'elle me dis de faire me fait terriblement peur.

     

    fin.


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  • cette joie d'avoir reussi a survivre a ca fut donc de courte durée. de simple soldats m'ont pris a part pour me raconter quasiment en chuchotant une histoire hallucinante.

    chaque semaines les gradés francais designaient une bonne poignée de soldats pour tester leur plans de fuite,afin de trouver le meilleur et de le paufiner jusqu'a leur evasion ultime. en fait d'evasion les gradés tentaient de faire une diversion en envoyant au casse pipe les simples croupios aveuglés par ce sacrifice pour leur pays.

    demain serait le jour d'une nouvelle tentative d'evasion et j'en etais il parait.

    le maigre contigent de boches qui gardait le maigre contigent de francais prisoniers dans ce coin paumé était ,aux dire des huiles francaises ,une vrai passoire.

    peut etre que oui ,mais a chaque tentative d'evasion,les corps des soldats tués etait entassé derriere notre batiment dortoir. pas de funeraille digne de ce nom, juste le droit de pourrire lentement a la vue de tous afin de décourager les futures tentatives.

    moi demain je devais etre une bonne petite chair a canon pour les gros bonnets ,qui cette fois tenterais eux aussi de se barrer d'ici pour rejoindre au plus vite les lignes francaises.

    quitte a se faire buter autant que  tout le monde y passent...

    autant dire que j'ai pas dormi de la nuit  et au petit matin un gradé est venu me voir,peu importe son grade mais il m'a clairement dit" fiston aujourd'hui tu seras un hero,tu t'evades ,on s'evade tous et toi tu viens avec nous , t'es exploits et ton courage nous serons tres utiles pour rejoindre nos lignes et pousuivre le combat comme des hommes"

    quel con ce type ,il pensait que j'avais envie de m'evader pour rejoindre la guerre...

    toute facon moi j'avais echaffaudé un autre plan durant ma nuit les yeux grand ouverts.

    l'aube allait pointer son nez tres bientot et la releve de la garde allemande se ferait,donc il fallait se tirer un peu avant que l'aube se leve,toute facon autour de nous il n'y avait que des arbres,des champs ,du froid et la mort certainement.

    quelques lattes ,miserables protection entre le dortoir et la foret furent vite enlevées. j'ai decouvert "le dehors " en fait s'etait un campement de fortune,pas un camps comme j'avais cru voir a mon arrivée..

    une miserable cabane dortoir faite a la va vite,et a la rigueur on été mieux lotis que les allemands qui eux dormaient dans des tentes autour de nous.

    15 soldats francais dehors en quelques secondes,deux groupes,les gros bonnets et les soldats pour faire diversion. apres... mystere...toute facon fallait pas trainer.

    il caillait dehors,franchement,l'idée de crever par ce froid glacial n'etait pas une chose qui m'emballait et surtout finir sur le tas d'évadés morts qui se trouvait a quelques pas de moi.

    la garde allemande devait etre completement aveugle ,je les entendait un peu plus loin ,leurs bottes froissaient les feuilles,comme si ils attendaient la chasses aux pigeons francais,que le laché se fasse et que la trompette sonne la charge.

    les pauvres croupios se sont lancés comme un seul homme dans un bruit qui aurait reveillé le moindre rat crevé a des centaines de metres a la ronde.

    "on fonce" a dit un des 5 gradés qui restaient,et on fonce en sens inverse des autres" puis eux aussi se sont elancés comme un seul homme.

    moi j'ai pas bougé,personne n'a vu que j'avais pas bronché,ni meme sursauté aux premiers coups de feu.

    je suis rentré dans notre dortoir de fortune et j'ai renversé nos semblants de couchettes les une sur les autres tandis que dehors une pluie de balles devait siffler aux oreilles ou entre les oreilles des francais hors d'haleine.

    j'eu a peine le temps de me glisser entre l'enchevetrement de couchettes que la porte du dortoir que j'avais plus ou moins bloqué ,s'ouvrait a la volé.

    des ordres en allemands,une fouille plus que ridicule avant de s'apercevoir que plus personne n'etait dans les lieux. ils sont parti..

    j'ai pas bougé peut etre pendant deux jours.mon corps etait totalement engourdi par la position quasi immobile et par le froid mordant.

    j'ai entendu les chleux partir le premier jour,mais j'ai pas bougé un jour de plus.

    puis je suis sorti de ma cachette,tenaillé par la faim et la soif. j'ai passé la tete a l'exterieur. c'etait vide, mort,desert.

    jai pris deux couverture pour me proteger du froid,sans arme,sans nourriture,sans eau.

    j'ai pas mis bien longtemps avant de tomber sur le cadavre d'un gradé. son corps criblé de balles,exangue,avachit semblait m'indiquer la direction a suivre,alors je l'ai suivit car apres tout ,aussi cons qu'ils pouvaient etre je pense qu'ils avaient du partir dans la bonne direction,vers les lignes francaises ,contrairement a la direction qu'avait prise les simples petits soldats futur mort.

    j'ai fini par deboucher dans un village apres trois jours de marche infernales ou je me suis nourrit d'espece de racines plus ou moins juteuses,plus ou moins infectes a manger. et je suis arrivé dans ce village au petit matin, avec plus ou moins une chiasse monumentale.

    autant arriver en survivants qu'en lache comme ,une fois de plus j'avais fait preuve,mais peut etre que la lacheté est une sorte d'intelligence dans l'instint de survie.

    je me suis dirigé vers la seule maison qui semblait habités,vu la maigre fumée qui s'echappait de la cheminé.

    j'ai frappé a la porte pendant que le chien de garde de la maison,un simple roquet commencait a me devorer le mollet au travers de ma double couche de couverture.

    "je suis un soldat francais ouvrez moi je vous en prie"j'avais pas trouvé mieux comme tirade impressionnante ,qui ferait ouvrir sa porte a n'importe quel francais.

    et la porte s'est ouverte apres de longues minutes a ecouter l'oreille collée a la porte,le chien toujours accroché a mes couverture.

    une vieille dame s'est presenté a moi et ma tout expliqué.

    j'etais a 400 cents kilometres de chez moi,elle etait heureuse de voir quelqu'un..

    j'ai mangé un peu,elle vivait de collets qui lui fournissaient du lapin chaque jour,je ne voulais pas la depouiller de ses reserves.

    quelques poignées de haricots ,du lapin de bon matin,puis je pense que j'ai du m'endormir en bout de table apres avoir bu un remontant maison qui aurait surement abattu un boeuf en pleine force de l'age.

    j'ai revé que j'etais mort,le dos criblé de balles pour avoir eu la mauvaise idée de suivre le mouvement lors de l'evasion. et c'est au moment ou les allemands jetaient mon corps sur la pile que je me suis reveillé.

    j'avais des vetements devant moi

    "ce sont ceux de mon fils ,parti lui aussi a la guerre il y a deux mois maintenant"

    j'ai appris qu'on etais en terrain allemand a present,que mon village lui aussi devait etre  sous le joute des allemand lui aussi.

    alors j'ai voulu partir,j'ai jeté tout ce qui pouvait me donner une identité,tout a brulé dans la petite cheminée de la vieille.

    400 kilometres ca parassait impossible et pourtant je l'ai fait,j'ai rejoins mon point de depart,et j'ai ecris cette histoire. j'ai simplement survecu a mon periple en me faisant passer pour le fou du village,un fou vetu de loques,un fou érant,hurlant,dansant devant les convoits allemands,me cachant devant les voitures francaises.

    par deux fois on m'a questionné sur d'ou je venais et ou j'allais mais j'etais fou,pas coherant du tout,un taré choqué par les horreurs de la guerre surement.

    j'ai terminé mon voyage retour affamé,amaigri,avec beaucoup de mal a reprendre mes esprits,avec beaucoup de mal a éffacer cette folie qui a durée pres d'un mois de marche jour et nuit.

    quand je suis rentré chez ma mere,plus personne n'etait la,il y avait des toiles d'araignées partout dans la maison,alors j'ai couru jusqu'a chez les parents de ma bien aimé.

    elles etaient la toutes les deux avec ses parents ,elles ont eu du mal a me reconnaitre,j'avais une barbe hirsute,surement une tete de fou ,une odeur epouvantable. mais elles m'ont bien reconnu et leur larmes n'ont pas cessé de couler,pas mieux pour moi.

    on s'est raconté nos histoires,ca n'avait pas été simple pour elles,moi j'ai omis quelques details sur mon "aventure de soldat".

    ma mere avait decidé de retourner a la maison familiale maintenant que j'etais revenu. nous avons donc fait le chemin jusqu'a la bas.

    je me suis lavé, rasé,requiqué autour d'un repas plus que copieux.

    j'etais de retour...de retour a la cave,heureux,la tete pleine d'atrocités qui un jour resurgiraient j'en etait sur mais pas maintenant car la guerre n'etait pas fini,enfin leur guerre n'etait pas fini.

     

     

     

     


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