• quand je suis né,j'ai été suivit de prés par mon jumeau,je crois que c'est ca qui l'a tué ma pauvre mere. toute facon fallait mieux qu'elle ne vois pas la suite,avec l'arrivé de ce petit etre bien plus gros que moi.

    il est né en gros bébé difforme. deux poches,deux gosses differents qui sorte du ventre porteur.

    j'etais tout ce qu'il y a de normal,il etait mon contraire,mais ,une chance pour lui ses difformités se sont estompées avec sa croissance.

    jvais pas cacher qu'il en a chier quand il est arrivé a l'école.

    sa tete pleine de vide etait bien plus grosse que la moyenne normale des gamins,ce qui équivalait a un etat de bouc emissaire permanent dans la cours de recrée.

    il etait pas fou ce frangin ,mais vraiment simplet,a la limite de trisomie 21.

    j'essayais de le defendre tans bien que mal face aux autres,cependant ,mon corps plus que frèle ne faisait pas le poids quand plusieurs adversaires se trouvaient face a nous.

    il a du quitter l'école face a ses faibles capacités mentale et son mutisme perseverant en cours.

    on avait 16 ans maintenant,chomeurs tout les deux dans ce petit village perdu de normandie. autant dire que j'essayé de passer le moins de temps possible avec lui de peur de terminer completement isolé comme ce jumeau.

    on vivais chez ma grand mere,il avait une chambre au grenier,moi je dormais dans la meme chambre que ma grand mere,dans un petit lit aux draps humide entouré de murs noir d'humidité.

    fallait pas venir le faire chier quand il etait dans sa chambre,personne ne pouvais y rentrer de toute facon.

    il etait juste au dessus de nous,bruyant jour et nuit.

    il faisait peur dans le village,pourtant aussi loin que je me souvienne ,je ne l'avais jamais vu avoir un geste violent envers les autres,il encaissait les coups ,sans repondre,ni meme pleurer.

    quand jy repense maintenant ca aurait du m'alarmer,j'aurais du me dire que c'etait pas normal de jamais parler,de jamais montrer un signe qui nous aurait fait penser qu'on avait un etre vivant en face de nous.

    bien que j'ai jamais su sonder ce qu'il pouvait se passer dans sa tete,j'aurais vraiment aimé etablir un contact avec lui,afin de metre fin a son isolement.

    etait il seulement capable de raisonnement logique? de comprendre de facon intelligible ce que je pouvais lui dire? peut etre ,peut etre pas.

    quoiqu'il en soit,a nos 16 ans ,le contact avec lui semblait irremediablement rompu.

    pauvre mec,pauvre de nous...chomeurs,vivant dans la crasse et l'humidité.

    on avais meme pas de chiottes,juste un sceau pour faire nos besoins .

    parfois il m'arrivais de l'envier ,lui il avait sa chambre au grenier,son propre sceau de pisse,il pouvait faire ce qu'il voulait et dormir quand il voulait.

    moi je vivait au rythme de ma grand mere,de ses ronflements titanesque pendant la nuit. d'ailleurs les nuits etaient glaciale,le maigre poele chauffait quasiment pas la maison.on vivait vraiment a l'ancienne dans ces années 80.

    j'avais toujours un chien ou deux qui venait se couler dans mon lit pour se rechauffer lui aussi en se couchant sur la brique chaude qu'on avait deposait au moment du coucher.

    putain de vie. quand j'y repense maintenant ,je revois les araignées aux murs,elles etaient ma premiere vision lorsque je me reveillais d'une nuit agitée.

    mon frangin lui,il dormait pas,je sais pas ce qu'il pouvait bien foutre la haut mais ca bougait sans cesse.

    les rare fois ou il descendait c'etait pour manger,une ou deux fois par jour. et la j'apercevais ,un mec qui ne me ressemblait plus du tout,deja qu'a la base,a part quelques ressemblence ,on etais totalement different.

    il etait crade,les cheveux irsute,le visage noircit par je ne sais quoi. ca me rendait triste,et dans ses moments la ,pour rien au monde j'aurais voulu etre dans sa tete.

    je priais pour qu'il ne soit pas conscient de son etat.

    il avait toujours sa grosse tete limite triso, sa croissance semblait s'etre arreté a,a peu pret 1m60,son dos etait vouté,a 16 ans il en paraissait 30.

     un midi je l'ai vu partir sans meme venir a table,il a quitté sa chambre d'une demarche lente vers le village.

    je n'avais pas encore commencé le repas,de toute facon ca allait etre encore un repas morne,sans discution avec ma grand mere. bah jvais pas la plaindre,elle avait hérité de nous sans le vouloir ou ...si peu.

    je suis sorti pour enjamber quatre a quatre les marches exterieur qui montaient au grenier.

    fallait que je vois ce qu'il pouvait bien foutre dans son coin. ca me trottait dans la tete depuis un bout de temps de decouvrir son antre.

    ma grand mere avait un double des clés du grenier donc j'ai pas eu a crocheter la serrure. ca il le savait pas le frangin et meme si il l'avait su je ne pense pas qu'il aurait capté.

    j'ai donc tourné la clé,la lumiere etait allumée.

    rien ne semblait anormal a premiere vu,c'etait bordelique,ca puait,son sceau de pisse debordait,il tronait au milieu d'une flaque d'un jaune immonde.

    la porte s'est refermée sur moi,et la ,j'ai senti des effluves infectes,l'air frais de l'exterieur avait completement disparu pour laisser place a une odeur de putrefaction .

    il avait construit une enorme caisse en bois, tellement grosse que l'autre moitié de la piece se trouvait inaccessible mis a part en enjambant le lit.

    je me suis avancé vers la caisse ,et j'ai soulevé son couvercle.

     a suivre

     une vision d'horreur s'est offerte a moi,la caisse etait remplit de peaux de rats dans un etat avancé de décomposition.

    j'ai bondi en arriere par reflexe. c'etait epouvantable,l'odeur semblait avoir rempli la piece entiere. je me suis approché pour remettre le couvercle et me tirer au plus vite.

    ce n'etait que des peaux de rats apres tout,libre a lui de collectionner ce qu'il voulait. j'ai pris sur moi pour refermer ca boite des horreurs.

    j'etais sur le point de fermer la caisse quand mon attention fut attirée par une queue de rat coincée entre les lattes de la boite.

    il me semblait y avoir un double fond et au vue de la profondeur de la caisse ca ne faisait aucun doute.

    mon estomac etait au bord de la rupture quand j'ai entreprit de bouger les peaux afin de dégager le fond et avoir accés a l'etage inferieur de la caisse.

    j'avais foutu toute les peaux sur le sol en prenant garde de ne pas trop tripoter ces horreurs. j'ai enfin soulevé le double fond. et la j'ai eu comme un malaise ,ma tete s'est mise a tourner,mon estomac a relacher le repas que je n'avais pas pris. j'ai maculé le lit degueulasse de ce qui avait du etre mon frere avant.

    au fond de cette caisse gisait un visage humain posé sur un nid de coton imprégné de sang. j'ai pas eu le temps de bien détailler ce que je venais de voir. fallait que je foute le camps.

    je me suis redressé pour déguerpir.

    a peine avais je redressé la tete que j'ai croisé le regard furieux de mon frere qui se tenait dans l'encadrement de la porte.

    ses yeux allaient de la caisse a moi,sa bouche semblait pleine de haine.

    je sais pas ce qui m'a pris mais j'ai sauté sur lui,je l'ai frappé avec tout ce qui passait a porté de main. plus il restait muet sous les coups ,plus je le tabassais, je tabassais ce monstre assassin  avec une fureur hallucinante.

    en fait je l'ai tellement tabassé qu'il n'a pas survécu..

    ma grand mere a appelé les pompiers,la police est venu et ils m'ont embarqué.

    quand ils ont découvert le visage humain,ils ont cru comme moi que je venait de mettre fin au jour d'un assassin. ce fut pas le cas, ce visage tellement humain etait en fait,la plus parfaite sculture de bois qui avait du etre créée. une finesse qui la rendait si fragile qu'elle fut detruite sous les doigts des policiers.

    le pire dans tout ca c'est que j'ai pas fait beaucoup de prison,comme si mon crime avait des circonstances attenuantes.

    maintenant j'ai 40 ans,et je repense sans cesse a ce frere.

    ma grand mere n'est pas morte et je lui rends visite souvent. tout semble intacte,meme le grenier ne semble pas avoir vieillit.

    la malle frabriqué par mon frere est toujours la.

    il s'etait construit un visage,le visage qu'il avait toujours revé d'avoir.

     

     

     

     

     

     


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  • ( ya 10 ans j'avais ecris nuit de folie,une deambulation d'un mec pendant une nuit,c'etait vulgaire ,cru,direct et completement depravé,le tout melangeant la fiction et ma realité. voici la suite,avec toujours ce coté fiction et realite).

     NUIT DE FOLIE 2

    j'etais jardinier,c'etait mon dernier jour de contrat,et comme tout derniere jour digne de ce nom,ca se fetait!

    le midi yavait une repas de mairie,la commune qui m'employait faisait toujours une repas avec ses agents en debut d'année. decidement ca tombait bien ma fin de contrat: bouffe gratos ,picole a l'oeil.

    mes deux collegues fetaient avec moi mon depart,on s'etait tapé deux ricard et une bouteille de mousseux aigre avant de manger. autant dire que j'etais arrivé dans un etat moyen au repas du midi avec les conseillers communaux.

    les deux autres avaient l'habitude de picoler un peu le matin.ceci dit il etait un peu éméchés aussi les crabes.

    le repas se faisait dans la mairie,s'etait surchauffé et je me suis senti mal d'entrée." putain la chaleur ettoufante qu'il fait la dedans",mes deux collegues completement cramoisis par la chaleur,on tiré leur pull,pas la peine d'attendre leur reponse,c'etait suffisament eloquant .

    j'ai fais de meme et me suis assis a la grande tablée d'au moins 25 personnes. yavait du bon vivant la dedans.

    j'etais au coté d'un certain alexandre,une vraie tete de puceau geek qui devait passer son temps a se tirer sur le crotal devant des porn . j'avais jamais vu ce mec la.

    bref le vin rouge est arrivé sur la table,une bonne longueur de pichet de rouge,limite le truc a volonté. seul hic,j'aimais pas le pinard,j'en avais jamais bu vraiment et rien que l'odeur me débectait.

    que trépasse si je faiblis,j'ai donc pris un verre de gros rouge. c'etait pas si mauvais en fait.

    apres un litre de rouge ,j'invectivai le puceau de la nouille a mes cotés a se souler la gueule aussi. je captais plus grand chose mais une chose est certaine:le geek devait me trouver lourd,aussi lourd que mon haleine devait etre chargée.

    putain de palucheur de coincé.

    j'ai regardé mes collegues ,yen a un qui déambulait un pichet de rouge a la main. j'ai été le rejoindre pour lui tirer quelques gouttes de pinard.

    il m'a regarder avec des yeux vitreux plein de haine quand je lui ai tendu mon verre. en fait il a du tenir ma main et moi ,par la meme occasion ,afin de pouvoir me servir. je crois que je titubais un peu..

    "a 19 heures ya les voeux du maire a la salle des fetes" qu'il m'a dis ce con.

    je l'ai regardé ,les yeux grand ouvert. puis me suit eclipsé aux chiottards pour fumer un joint.

    j'etais trop bourré pour etre prudent.

    j'ai donc roulé le tarpé assis sur jacob delafont. apres deux lattes tirées,je me suis retrouvé a coté du chiotte,contre le mur,j'avais glissé du trone béni avec toute la délicatesse du soulard qui sécroule.

    j'ai repris mes esprits tans bien que mal sans finir le joint.

    j'ai été prendre l'air devant les portes de la mairie.

    une bonne femme s'est approchée de moi ,je l'avais meme pas vu arriver. elle a déboulé comme ca ,se plantant devant moi.

    elle m'a parlé de longue minutes,j'avais beau plisser les yeux,tendre l'oreille,je ne comprenais rien de ce qu'elle pouvait bien me raconter. j'entendait pas sa voix,yavait des bribes de sons, c'est tout.

    je sais pas si elle a laissé tomber apres s'etre apercu de mon etat ou si elle avait juste terminé sa diatribe,mais elle est partie. peut etre mon odeur de vinasse a finallement eu raison d'elle.quoiqu'il en soit j'avais rien entendu,toute facon jm'en branlais le coquillard c'etait mon dernier jour.

    j'ai pris ma bagnole puis suis rentré chez moi,j'ai conduis comme un dieu malgrés mon etat,bon j'ai callé au milieu d'un rond point ,mais a part ca ,que dalle.

    j'ai été me laver et mettre des fringues correctes pour les voeux du maire.

    c'est fou mais a chaque fois que je passais a coté du lit j'avais qu'une envie,me vantrer dessus un joint au bec et dormir.

    jsuis arrivé dans la salle des fetes,yavait les memes gens qu'a midi.

    un de mes collegues n'a rien trouvé d'autre a me dire que je puais la vinasse a cent lieux a la ronde.

    "ya du whisky". voila ma reponse.

    yavait du whisky bordel de dieu.

    la gueule remplit de petit four j'ai commencer a me savater au whisky.

    tiens et si on allait boire un coup au DAKOTA  m'a dit un des collegues.

    ah oui carrement qu'on va aller au dakota ,pour jouer au billard.

    j'ai repris ma voiture ,lui sa moto ,j'ai fumer un petit beuz dans ma voiture,et on s'est pointé au dakota bar.

    j'avais beau avoir la tete dans le bocal de l'alcool ,ije fut neanmoins capable de voir que ma serveuse preferée etait la. "gala"

    on s'est pris un pichet de biere,le patron nous a offert le 2 eme. logique non.

    c'est marrant,le bar etait bondé de monde mais je ne voyais que les meufs,enfin que leur cul.

    de plus j'etais persuadé que ma serveuse "gala" passait son temps a m'observer,elle me dévorait de ses yeux de biche prise au piege qui n'attend plus que la cartouche qui va la transpercer.  belle metaphore non?.

    ah gala ,tes cheveux court,ton cul ,tes seins... un mec est venu l'embrasser sur la bouche.  ho l'enculé de branleur de merde,la salope,elle avait un mec,et avait passé la soirée a me mater,me desirer secretement.

    comme d'hab j'avais la vessie boursoufflée de pisse,les chiottards etait ma seconde maison quand je buvais de la biere.

    ca sentais la fin de soirée ,car au sol tout n'etais que gerbe,pisse,poil de bite.

    "non non non non ,j'etais trop digne pour pisser la dedans!!" la piste de danse etait pleine de monde,j'en ai profité pour metre quelques main au cul,mimant une bousculade.

    bordel ,je sentais une demi poindre dans mon falsar. ce soir paluche avant de dormir c'est juré.

    fallait que je pisse,que je pisse de facon intense et deliberement torrentielle.

    j'ai fait signe a mon pote que j'allais commender a boire .

    je me suis bien collé au comptoir du bar,j'ai sorti ma teub et j'ai pissé le long du bois. yavait trop de monde pour s'en rendre compte,enfin c'est ce que je pensais au fin fond de mon cerveau embué.

    ma serveuse,cette petasse qui ne décollait pas de son mec est venu vers moi ,je voyais ses petits tétons pointer sous son tshirt.  seul le comptoir nous séparait. maudit comptoir,j'aurais bien sauté dessus.

    mais... j'etais en train de pisser dans le bar,ca m'a meme pas coupé le jet de passer commande du pichet de biere.

    je sentais la bas de mon froc tièdir,je devais viser mal a priori.

    j'ai  mis officiellement fin au torrent qui se déversait dans le dakota.

    ni vu ni connu,j'ai reploté un cul bien moulé pas trop cuit avant d'arriver a ma table.

    avec mon pote on a décidé d'aller faire un billard.

    j'avais aucune idée du comment j'allais jouer etant donné que je ne voyais pas les billes.

    a un moment j'ai meme coincé la queue de billard entre les jambes d'un mec qui passait un peu trop prés de moi. pas fait exprés mec,j'espere que t'en a profiter hein.

    il n'a rien dit ,moi nonplus.

    j'etais été faire quelques glissades dans le vomi,histoire de me soulager la vessie.

    fin de la soirée.

    j'ai conduit jusqu'a chez ma mere,il etait tard, j'etais detruis comme une vache,je me suis mis au lit avec toute la finesse d'un elephant.

    mon pote avait repris sa becane,il voulait aller en boite.... sans moi.

    j'ai fumé un joint dans ma chambre,apres avoir pris soin de foutre ma robe de chambre en boule sur le bas de la porte.  super le cache fumée, vraiment super hein...

    je me suis allongé et la,gros gros dileme,le lit naviguait.. ca tournait ca bougeait, et l'envie de gerber qui gondait au fin fond de mes tripes.

    alors si je sort de la chambre pour aller gerber ,j'allais me faire griller par ma mere..

    si je gerbais par la fenetre ca se verrais  le lendemain.

    je me suis assis sur le lit et ,le genie que je suis a apercu un paquet de chips a l'ancienne a moitié vide  ou plein.

    je l'ai saisi et j'ai gerber dedans ,en faisant le minimum de bruit. a deux reprises j'ai innondé les chips.

    ensuite j'ai entrepris de me faire un petard,jsais pas ce qu'il s'est passé car jme suis reveillé avec du tabac plein le lit,petard meme pas roulé..

    le lendemain j'ai appris deux choses ,car tout va de paires bien sur.

    d'une, les paquets de chips a l'ancienne sont étanches.

    l'autre c'est que mon collegue s'etait tué en moto dans la nuit.

     


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  • ( pour les incultes mein kamph veux dire mon combat,c'est aussi le titre du livre de hitler,mais cette expression la mein kamph n'est pas reservé a ce nazi. faut faire tomber les "non dit" merde)

     

     

    a peine  la prise de service éffectué qu'on se trouvais,moi et mes deux collegues a tambouriner a la porte d'un couple.

    mes deux collegues etaient juste derriere moi,prisca la bleu et maurice le flic en fin de carriere qui se battait royalement des grelots de nos rondes nocturnes a faire raigner la paix comme on dis dans les milieux autorisés..

    le gros contraste quoi,la debutante et l'autre nasebrock a quelques semaines de la retraite. avec au milieu de tout ca: moi,le gros con sanguin qui preferais donner des baffes que remplir des rapports. dailleurs les rapports c'est le vieux qui les tapait.

    je ne lui parlais plus depuis un bon bout de temps et ca allait tres bien a tout le monde. lui la paperasse c'etait son truc. malgrés nos differents il m'avait toujours couvert quand je dépassais les bornes,a vrai dire plusieurs fois par nuit.

    la jeunette,elle comme le cliché pouvait le prevoir,elle voulait faire respecter la loi en restant bien dans les clous. prisca ah prisca ,bordel, moi j'ai toujours trouvé que la police n'avait que des gros culs de gonzesse dans ses rangs.. la j'avais l'exception qui confirmait la régle.

    bref j'ai tambouriner de plus en plus fort en gueulant" police ouvrez".

    l'intervention etait claire: femme battue", le genre de truc qui me fait bondir a chaque fois.et le fait de m'enerver contre la porte n'allait pas arranger le cas du lascar ,qui contrairement aux voisins de l'immeuble, n'ouvrait toujours pas sa porte.

    prisca main sur le petard,enfin son flingue ,pas sa croupe..

    j'ai entendu des pas rapides venir déverouiller la putain de lourde.

    une femme rouge de coups s'est presentée devant moi,du rimelle plein la gueule, un legere trainé de sang sur la levre superieur.

    "madame ,police,vous nous avez bien appellé?"

    elle s'est mise a pleuré,ce qui pour moi voulais dire:" oui j'ai un sous homme qui me bats"

    je suis donc entré a pas vif dans l'appart suivit par mes collegues.

    pas conne,ma charmante fliquette s'est tout de suite occupé de la quarantenaire tumefiée.

    je suis tombé sur un type avachi dans un fauteuil ,biere a la main,scotché devant la télé. encore un cliché du poivrot completement chomeur qui tabasse sa femme depuis que son caniche lui a mis une gaffé ,car il en avait marre d'etre un sac a gnons.

    "hey ,tu décroche ta gueule de la télé le boxeur ,c'est la police la,pas la peine de m'expliquer que t'es bourré et que tu sais plus ce que tu fais, jla connais la chanson!!!"  cette petite phrase fut accompagnée d'une legere tape derriere la tete.

    ce con avait les cheveux gras comme un fond de fritteuse,j'ai donc mis mes gants en cuir pour ne plus avoir a toucher cette gueule grasse.

    " vous n'avez pas le droit de me frapper!!"  qu'il a protester cette serpillere .

     j'ai retourné son fauteuil  afin qu'il  décroche sa trogne de la télé.

    c'etait un jeune con ,bien plus jeune que la femme.

    le piz deja ravagé par la couperose,completement aviné,l'haleine fetide, les yeux vitreux du type qui ne captait plus grand chose.

    je me suis posté devant lui,et approché de son oreille " écoute moi petit connard de merde,tu prend ton pied a tabasser ta femme?, t'es qu'une merde, un sac de merde,si t'aimes la baston,tu vas te friter avec des mecs dans un bar. c'est les sous merde qui tapent sur une femme,tu m'entends petite vermine d'enfoiré?? non repond surtout pas sinon jte fout sur la gueule. jsuis un flic moi c'est moi qui commande, meme chez toi. jvais t'expliquer un truc,ta femme elle vient avec nous,elle va porter plainte contre ta gueule .et si jamais tu la retouches  jte défouraille mon flingue dans le cul ,tu piges? maintenant tu reponds par "oui monsieur" si tu as bien pigé ce que je viens de te dire.

    il a dit oui,on s'est barrés. la femme a porté plainte. peut etre qu'on reviendrais ,peut etre pas. toute facon j'en avais rien a foutre,ca faisait longtemps que j'avais baissé mes bras de justicier de la police.

    comme prévu la jeune au beau cul de mon equipe etait venu me parler de mes "agissements a l'encontre de l'individu"

    elle a eu le droit a une reponse expeditive un peu du style" fais un rapport,t'y connais rien de toute facon et l'ecole de police ne t'apprendra pas ce que tu vas voir a partir de maintenant"

    un discours bien rodé que j'avais repeté aux bleus qui avaient fait un passage éclair dans mon equipe redresseuse de tords. en general ils se tiraient au bout de quelques jours ,sans raison valable.  en fait jpense que je leur faisais peur.

    je conduisais toujours la voiture la nuit, le vieux lui se terrait derriere et admirait la ville . jpense plutot qu'il se tapait de la micro sieste.

    yavait pas de nuit calme,j'ai jamais connu ca. ya toujours un type defoncé qui fait chier les gens dans la rue, un mec qui savatait sa femme ou ses gosses, une bastons de blackos , d'arabes,ou de petits blancs bourgeois qui confondaient amusement et emmerdements.

    mais en ce moment c'etait une serie d'agressions sexuelles particulierement sordide qui me préocupais. oui j'etais un peu préocupé par ca,qui aurait pu le croire.

    j'en ai vu pas mal en 10 ans,et commis aussi. une fois avec le vieux et un autre type ,on est tombé en direct sur un viol dans une ruelle. le vieux pensais avoir entendu un cri. c'etait l'été on roulais toutes fenetres ouvertes et lui il avait entendu quelques chose.

    "arrete toi j'ai entendu crier"qu'il m'avait dit.

    j'ai toujours eu une confience aveugle envers ce vieux chnoque,alors jme suis arreté sans réflechir. il est sorti a pas de loup de la voiture,je l'ai suivit en ordonnant a l'autre type de garder la voiture et de rester prés de la radio.

    on s'est faufillé dans la ruelle,et effectivement  j'ai entendu  un cri éttoufé cette fois ci.  j'ai fait "chut " au vieux. il a sorti son flingue ,moi aussi.

    fallait pas trainer et vite mettre fin a ce qui pouvait se passer.

    on est arrivé a quelques metres de la scene. on y voyais rien mais on devinais sans equivoque qu'un mec se tenait sur une fille,un couteau dans une main et l'autre main plaquée sur la bouche de la fille. a en voir la scene il n'avait pas encore commencé a la violer.

     je me suis approché discretement,le gus etait trop occupé a sortir sa bite et a defaire le pantalon de la fille pour s'apercevoir de ma presence.

     il halletait comme un porc ,j'etais sur eux,la fille m'avait vu,le type pas encore ,sa tete etait enfouie entre les seins de la jeune femme.

    "police ,tu bouges plus tas de merde,tu laches ton couteau de suite ou jte jure que jte plombe ta gueule de putain de violeur"

    vous auriez du voir le regard médusé de la merdouille boutonneuse, gaulé en plein flagrant delit.

    " jai rien fait moi c'est elle" a t'il osé dire en lachant le couteau et en levant les bras.

    j'ai rangé mon arme,je savais que le vieux lui,le tenait bien en joue.

    "baisse tes bras enfoiré de merde,tu vois j'ai envie de te plomber la gueule,mais je vais pas le faire"

     il a baissé les bras.

    je sais pas pourquoi mais je lui ai mis un coup de pied style middle kick en pleine gueule. la jeune fille a poussée un petit cri,le branleur est tombé net comme une fiente de pigeon qui s'ecrase sur le sol. fin de l'histoire. mon collegue a briefé la fille pour qu'elle dise que le mec etait  tombé .

    trop heureuse d'avoir eu un jeans ce soir la et de garder toute sa pudeur ainsi que sa virginité,la fille n'a pas posé de soucis. bon le mec ,un peu plus, mais ca n'a pas tenue apres une petite visite que j'ai fait dans sa cellule de garde a vue.

    a partir de ce soir la j'ai commencé a vraiment apprecier le vieux.c'etait ya 8 ans .

    bref,j'en ai fait, j'en ai vu. je me sentais un bon flic et pour rien au monde j'aurais laché mes nuits de rondes.

    j'etais un branleur dans l'ame,mais avec un insigne qui me donnait tous les droits a conditions d'avoir de bon équipiers. jle regretterais le vieux c'est certain.

    la nuit tous les chats sont gris ,quel connerie ce dicton,car nous on devais faire la difference entre un chat gris et un chat noir.

    cette nuit la ne serait pas comme les autre. ah si j'avais su qu'elle ne serait pas comme les autres ,je serais resté dans mon plumard a me faire porter pale ....

    enfin on en est pas encore la ,alors jvais continuer a raconter cette putain de nuit car apres tout faut garder le suspence non?

     

    a peine 22h30 qu'on a été appelés pour une bagarre a la sortie d'un bar.

     j'ai donc reveillé le vieux de ses micro siestes en prenant des tournants sur les trottoirs et en faisant crisser les pneus.. police oblige.

    la jeunette se tenais au tableau de bord. l'ecole de police n'avait pas du lui apprendre qu'elle pouvait mourrir a n'importe quel moment quand y'avait un fou du volant qui conduisait la voiture de patrouille.

    ca bougait a la sortie du texas coyote,ca frittait royalement. yavait un mec a terre.

    je me suis garé paisiblement au ras de la tete du mec qui gisait sur la route.

    j'ai reconnu certaines tetes fouteuses de merde ,ils ont stoppés leur fight party immediatement.

    depuis le temps que je tabassais les baiseux de poules d'ados au premier de leur faux pas,ils s'etaient plus ou moins passé le mot, de grand frere a petit frere.

     je suis sorti de la voiture apres avoir demandé au vieux de rester dedans au cas ou on aurait besoin de renforts. j'ai allumé une clope et laissé partir la fliquette devant.

    les branleurs que je connaissais se sont reculé en me voyant sortir de la voiture 584.

    tout en tirant ma premier bouffé de camel light j'ai fait un clin d'oeil a l'un d'eux style" t'inquiete ya pas de malaise" puis je lui ai fait un signe vers la poulette au cul qui me subjugait. il a capté de suite.

    ding ding c'est l'heure du passage de la bleusaille a la policiere chevronée.

    " hey madame c'est eux qui m'ont aggressé ,regarde je saigne du front,mes potes ils ont rien fait que me defendre de ces trimars"

    fliquette-" vous avez vos papiers messieurs"

    lascars- " nos papiers qu'est ce que tu veux qu'on fasse avec nos papier madame,c'est bon on est en regle on vient boire un truc et on se fais sauter dessus,ils ont leur papiers eux?? hein tu leur demande madame?"

    le petit con jouait au con admirablement,je dois l'avouer.

    fliquette- "expliquez moi les faits"

    lascar" ben c'est eux nous on etais dehors a fumer une clope en attendant de rentrer dans l'texas et eux ils sont sorti pour nous embrouiller"

    petit bourge-" attendez ,c'est n'importe quoi,ils nous on demandé une clope et on en a pas ,alors ils ont commencés a chercher les problemes.

     les pompiers etaient deja la pour ramasser le jeune bourge qui gisait au sol. il allait bien a ce que j'ai cru entendre.

    ca a commencer a bousculer legerement ,suffisament pour que ma fliquette se retrouve au beau milieu de sa tentative de conciliation et de comprehension entre mecs bourrés et branleurs qui' se font toujours refouler a l'entrée de ce bar.

    fliquette débordé egal fliquette ploté.... prise au milieu de la foule quelques mains au culs se sont inserées dans le mouvement heratique de cette quizaine de personnes.

    je suis intervenu calmement.

    - bon si j'ai bien compris vous voulez tous finir au poste??

    des protestations se sont élévées de cette masse gluante qui se separait.

    - alors si vous voulez pas finir au poste je vous conseil de vous tirer et d'éviter de vous croiser pendant quelques temps,deja le temps de désouler!!!

    le type pris en charge  par les pompiers est parti avec ses potes. rien de grave ,si ce n'est un leger ko technique au premier round.

    (a suivre)

    a peine une demi heure d'intervention, je regardais le cul de ma fliquette qui prenait les kebabs grec. il etait vraiment temps de becter un truc. fallait que je sois cool avec elle si je voulais qu'elle reste dans l'équipe et avoir une hypothetique occasion de la baiser.

    fliquette-"vous avez lu mein kamph?" le kebab qu'elle me tendait restat en suspend quelques secondes

    moi-"tu me parles du livre de hitler ou je me trompe?" c'est quoi cette question ,qui je suppose a un rapport avec moi ,hein?

    fliquette" oui j'aimerais savoir une chose:c'est quoi votre combat a vous? car personellement je ne vois pas le sens de nos interventions. vous vous montrer plus violent que ceux qu'on interpelles. comment voulez vous qu'ils nous prennent au serieux ,si vous vous conduisez comme eux.

    j'ai pris le kebab et je l'ai balancé par la fenetre,cette petite catin venait de me couper l'appetit en me comparant a un hitler qui veux dicter sa loi par la violence.

    d'une, j'avais pas lu ce putain de bouquin, et de deux ,la vue de mon kebab qui descendait lentement de la portiere ou il venait de s'écraser,me fit penser que cette éffronté avait oublier de commander le coca. et un kebab sans coca ,ca me fout dans une rogne noire.

    j'ai demmaré en trombe,le vieux a l'arriere a poussé un long soupir. lui qui me connassait si bien ,ne devait pas donner cher de la peau de la gonzesse assise sur le siege passager. dans deux jours bye bye beau cul. et un jeune puceau du flingue viendrait prendre sa place.

    fliquette- " c'est pas la peine de le prendre comme ca,mais j'estime que vos methodes sont dignes des methodes qu'on vois dans les films de sean connery. vous voulez me former a la dure ,faire le sale flic qui vit dans une jungle urbaine impitoyable. jsuis désolée mais ca ne marche pas avec moi. peut etre ,etes vous le dur incorruptible de ces films.. mais moi ca ne me convient pas"

    moi-" alors deja je ne suis ni elliot ness ,ni sean connery,je ne suis pas la pour te former,j'en ai rien a foutre de ta facon de penser. mais ce soir il y a un fait aussi clair et limpide qu'un putain de verre de flotte:" tu es dans mon equipe pour la nuit". tu changes d'équipe si tu veux demain et tu fais ton petit rapport de merde si tu en a envie. ceci dit dans quel but tu feras ca ,si ce n'est d'imposer tes idées et tes methodes. putain !chapeau ton intervention la ,avec ces branleurs,moi je dis ca a été rondement mené,une pure reussite!!!

    elle s'appretait a me rétorquer une de ses phrases philosophique lors j'ai entendu le vieux me dire." stop j'ai vu quelques chose"

    j'ai freiné sur le champ,sans faire crisser les pneus. ca faisait trop longtemps qu'on se parlais plus avec le vieux ,mais ma confience aveugle en lui et le fait de briser ce silence a suffit pour me dire que la c'etait du serieux.

     il est sorti de la voiture ,fliquette et moi on a suivit.

    le vieux-" tu te rappel?"

    moi- "hein de quoi" puis j'ai realisé qu'on etais face a la meme rue que ya 8 ans avec cette affaire de tentative de viol.

    moi a fliquette- "reste dans la voiture,au cas ou faudrait appeler  du renfort"

    fliquette-" pas la peine de rester dans la voiture,on a nos portables,et vous ne m'évincerais pas d'une intervention"

    je me suis mis face a elle ,j'avais envie de l'embrasser tellement elle m'éxcitais a me tenir tete comme ca.

    moi- "tu restes derriere moi et papy ok ,et pas un bruit"

    lorsque je me suis retourner pour empreinter la ruelle sombre,je me suis apercu que le vieux etait deja dedans.

    moi-" merde qu'est ce qu'il fout"

    je suis parti a grandes enjambées ,fliquette sur mes talons.

    j'ai rejoins le vieux rapidement,il semblait a l'arret comme un chien de chasse. je me suis mis a sa hauteur,faisant signe a ma collegue de rester derriere.

    le vieux-" c'est le meme,regarde c'est le meme"

    un type se tenait sur une ados ,un couteau sur sa gorge,une main sous sa jupe.le papy avait raison c'etait le meme type que ya 8 ans. les memes fringues,la meme coupe de cheveux.

    on a sorti nos flingues " tu bouges plus sac a merde et tu laches ton couteau vite fais sinon jte fais exploser ta cervelle d'enfoiré de recidiviste de merde"

    le type  a balancé son couteau vers moi. pas pour me blesser ,mais il l'a lancé d'une telle facon que j'ai pris ca pour un geste de defi.

    j'etais a deux doigt de le plomber,rien a foutre si ca me retombait sur la gueule.

    il a sorti la main de sous la jupe de la fille ,s'est léché les doigts,et s'est relevé.

    la gamine semblait prostrée.

    le violeur-" alors on fais quoi maintenant, tu me fous un coup dans la gueule comme l'autre fois?

    pas de doute possible,c'etait bien le meme gars. pas une rides,exactement le meme,ca semblait irréel en fait.

    la j'avoue que j'ai eu un flottement,le tas de merde a du le ressentir car il s'est mis a courir comme un dingue.

    fliquette a été plus prompte que moi a reagir,elle est partie a sa poursuite avant meme que je range mon flingue.

    "retourne a la voiture faut le coincer passe par l'autre coté" que j'ai dit au vieux en demarrant a mon tour la poursuite a pied.

     la ruelle etait assez longue et tres sombre,j'ai pas mis bien longtemps a rejoindre ma collegue et le fait de pas avoir bouffé de kebab ce soir ,se faisait ressentir . je courrais comme un dieu,la foulé de jazzy en gros.

    kebab, je t'aurais gerbé si tu avais été dans mon estomac de toute facon.

    on etais au coude a coude avec fliquette quand nous avons débouché sur une rue ,un peu plus éclairée.

    le merdeux etait a quelques metres de nous. je voyais deja sa gueule en sang que je mettrais la main sur son palto pour le jeter a terre.

    c'est beau de rever non?

    il a du sentir qu'on etais sur lui car il a stoppé net sa course.et quand je dis stopper c'est comme s'il une voiture passait de 100 kilometres heure a zero en une seconde.

    fliquette l'a percuté de plein fouet,j'ai entendu l'air se vider des poumons de ma collegue tellement l'impact fut violent.

    moi j'ai mis quelques metres a m'arreter ,jsuis passé a coté des deux formes qui venaient de s'écrouler a terre dans un bruit sourd.

    j'ai derappé un peu et me suis cassé la gueule.

    le mec etait sur ma fliquette,une main posée entre ses jambes.

    jeune branleur-" t'es bonne toi ,on se revois tout a l'heure"

    et il est parti en courant en sens inverse ,a une vitesse phenomenale,tellement vite que c'etait pas possible qu'une personne cours a cette vitesse la.

    papy est apparu face a lui avec la voiture de patrouille.

    moi gueulant au vieux-" fauche le ,dégomme le!"

    je pense que c'etait son intention du depart. la gars foncait  droit sur la voiture puis il a sauté par dessus ,sur tout la longueur. un truc de dingue,un truc de pure folie.

    puis il a disparu .

    le vieux s'est arreté a notre hauteur. la gamine qu'il avait fait monter a l'arriere du véhicule semblait prostrée.

    j'ai relevée fliquette.

    fliquette-" vous avez vu ca,vous avez vu ca,c'est incroyable,non mais vous avez vu ca"

    moi-" ouais j'ai vu ca" . le contact avec le corps de ma collegue fut électrique,sa main etait chaude ,son corps etait brulant,touts mes sens se sont mis a exploser a son touché, en une fraction de seconde.

    (a suivre)

    le vieux-" ce type est bourré d'amphet' c'est clair,il galope comme un pur sang,jsuis sur il est gorgé aux amphets'"

    moi- " tu crois?,jsais pas ,j'espere que tu as raison,car sinon on nage en plein irréel".

    fliquette-" j'en reviens pas ,j'ai jamais vu ca, il m'a dis qu'on allez se revoir,franchement j'espere pas revoir ce type de si tot"

    moi"- au contraire j'espere qu'on va le revoir pour le coincer cet enfant de sal..." j'ai pas eu le temps de terminer ma phrase que le type etait de retour,au bout de la rue.

    moi- au vieux" tu raccompagne la jeune fille au commisarriat et tu fais tout les papiers necessaire et tu reste au poste jusqu'a ce que je t'appel.

    je voulais pas que la gamine dans la voiture assiste a la suite des évenements. ca allait etre facheux a mon avis.

    le vieux n'a rien ajouté et a pris la bagnole direction le poulailler.

    une chose m'a frappé il n'etait pas tard et personne ne trainait dans la rue,comme si le temps c'etait suspendu.

    fliquette semblait hypnotisée par la presence du type a une centaine de metres de nous. elle avait dégainé son arme et ,comme un robot,et avancé vers le silhouette immobile.

    dans le style western ,on pouvait pas faire mieux: une  rangé d'immeuble ,aux fenetres completement indifferentes a la scene qui se déroulait sur le bitume.

    c'est ca qui m'a parut tres troublant. d'habitude les gens se pressaient a leur fenetres pour ne pas perdre une miette du spectacle,quitte a prendre des jumelles pour etre au plus prés de l'action.

    tres troublant tout ca je dirais..

    j'ai pris le pas de ma fliquette ,deboutonnant le holster qui enfermait mon glock.

    le type se faisait de plus en plus net a fur et a mesure de notre progression.

    le type-" bienvenu dans mon monde,le monde de l'irreel,celui ou vous allez perdre la vie".

    ma jeune collegue a tiré a la fin de ses paroles,enfreignant toutes les regles de la police en quelques balles. le gars n'avait pas bougé,toutes les balles avaient fait mouche. il gisait a present au sol.

    moi-" beau coup de fusil miss,vous venez de perdre votre insigne de police"

    elle s'est mise a courrir vers le corps qui gisait a terre. je l'ai suivit en dégainant mon arme.

     nous sommes arrivé a la hauteur du mec. quatre trous bien distincts avaient perforé son tshirt.

    le mec respirait toujours.

    j'ai pris mon telephone pour appeler les secours,fallait faire vite si je devais sauver la carriere de ma fliquette.

    fliquette-" je sais pas ce qui m'a pris,il fallait  que je le fasse".  elle s'est mise a reculer ,realisant l'ampleur et les consequences de son actes completement incontrollé.

    du sang poisseux s'écoulait au sol en discontinu.

    fliquette etait adossée a un mur d'immeuble. elle a encore dégainé son arme pour se la ficher dans la bouche.

    j'etais trop occuper a tater le poux du petit connard pour voir la scene.

    le type-" non ne faites pas ca,c'est pas fini"

    sa voix etait claire et précise.

    moi j'ai rien compris et me suis retourné vers ma petit flic et avec un effroi certain j'ai vu qu'elle avait son arme dans la bouche.

    moi-" non ,putain fais pas ca il est vivant le mec,jvais te sortir de la,fais pas ca!!!"

    j'ai senti ma main glisser du corps du mec,sans vraiment realiser.

    fliquette a ouvert grand les yeux.

    son regard fixait un point juste a coté de moi. alors j'ai moi aussi fixé ce point,c'etait le mec,il etait debout,plein de sang,des litres de sang peut etre.

    je savais plus ou regarder: fliquette,le mourrant debout, le mourrant ,la fliquette.. fais chier j'ai roulé sur moi meme et mis en joue le mec,totalement persuadé que la fliquette sortirait le flingue de sa bouche pour ,elle aussi mettre en joue le type.

    moi-" toi tu bouges pas ok,tu te mets lentement au sol et tu bouges plus,la soirée a été assez merdique comme ca non?

    je ne pouvais pas regarder ma jeune bleue car le type commencait a déchirer son tshirt,ignorant mes injonctions.

    moi-" mais putain tu veux que je te plombe la gueule petit tas de merde,jtai dis tu te fous par terre et tu bouges plus...... merdeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee.!

    le mec a fini de détruire son tshirt pour exhiber les quatres crateres qui ravageaient son torse.

    je me suis relevé comme un felin au abois.

    j'avais la tete du mec ,pile en face de mon canon,sa cervelle ne ferait pas long feu si je devais presser la détente.

     fliquette est apparue dans mon champs de vision.

    le type-" je n'ai pas d'arme,vous en avez deux braquées sur moi et pourtant vous allez mourrir ce soir". il a mis une main dans son dos et a ressorti un immense couteau plein de sang séché.

    moi-" la ,on a un probleme mon gars,tu vient de nous donner le droit de te loger une balle dans la tete,en plus de celles que tu as dans le bide,en sortant ton couteau.

    le type"- vous ne pouvez pas me tuer ce soir,vous etes dans mon monde,par contre moi je vais vous tuer tous les deux et je vais violer vos cadavre comme j'ai tué et violer les gens dans les immeubles de cette rue".

    machinalement j'ai regardé autour de moi. incredule.

    grosse erreur...

     le mec a foncé sur la fliquette,avant meme qu'elle n'ai eu le temps de presser la detente de son arme.

    j'ai vu le visage de la fliquette se changer en interrogation sur ce qu'il pouvait bien lui arriver.

    le couteau du mec etait enfoncé jusqu'a la garde dans son ventre. fliquette m'a regardé,le type a tourné le couteau a 45 degres dans son bide. elle a grimacé puis s'est éffondrée.

    le sang de ma collegue giclait a tout va.

    j'ai pressé la detente de mon glock ,un bruit assourdissant a retenti et le crane du jeune type s'est detaché de son corps.

    il etait out.

    les pompiers sont arrivés,j'ai pas quitté ma fliquette jusqu'a ce quelle arrive au bloc operatoire.

    le pire restait a venir car le mec avait tué une vingtaine de personnes. la ruelle etait devenu le lieu d'un massacre . les journaux on nommée cette nuit" la nuit ou courru le diable'. le voisinage avait été décimé,violé.la rue etait calme ce soir la car les gens dans les appartement etaient morts. il parait que sa besogne avait duré quatre jours.

    fliquette s'en etait  sorti apres une lutte acharnée contre la mort, moi j'avais repris mes rondes de nuit avec le vieux.

    a croire que ce soir la c'etait pas mon heure,la vie ne voulait pas de moi mort,alors j'ai repris la taf apres un peu de vacances.

    tout ca pour un coup de pied dans la gueule a la base,c'est fou non?. je ne saurais jamais pourquoi ce type avait échapé au ravage du temps,ni jamais pourquoi il avait fait ca. mais une chose est certaine,le vieux avait raison : ce type etait gorgé aux amphets'.

    un nouveau bleu a prit place dans la voiture pour notre ronde de nuit,le vieux dormait deja,il etait a une semaine de la retraite et croyez moi,je vais faire le maxi pour que ca se passe bien.*

    ( a suivre car yaura une suite avec ce flic la)

    fin.

     

     

     


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