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    enfin le soleil!

    15 heures pétante, je venais de poser mon cul sur le sable brulant, après avoir passé une bonne poignée de minutes a trouver une place potable, sur cette plage bondée.

    et quand je dis potable ,j'avais trouvé la mine d'or a coté d'un amas de gonzesses en maillot plus ou moins remontés décemment ,histoire de faire bronzer des parties de leur corps que seul leur mec avait le droit de voir.. leur mec et moi!

    vu sous cet angle,l'apres midi matage a la plage allait être fructueux.

    j'ai pas mis de serviette de plage sous mon cul car j'étais venu un peu a l'improviste en bord de mer. il fallait que je fasse un point sur pas mal de chose, et une plage jonchée de meuf en maillot faisait parfaitement l'affaire.

    j'ai allumé un mégot et commencé a observer.

    deux playboys bien bronzés se sont pointé, torse nu,abdos apparent, lunettes de soleil dernier cri qui auraient fait peur a un elton john  gorgé de coke.

    pas de bol les travelos ,ya plus de place ,j'ai pris le coin ultime auprès de ce troupeau de belles meufs. allez filez les gars toute facon vous n'avez aucune chance...

    il faisait vraiment une chaleur a crever ,pas un poil de vent,un soleil de plomb qui commençait a me taper sur le choux gravement. c'etait pas le moment de commencer une méditation profonde sur ma vie actuelle.

    j'ai donc pris le parti sans contre coeur de mater jusqu'a l'insolation. et quand je tomberais dans les vapes ptetre qu'une de ses belles gonzesses étalés sur ce barbecue géant viendrait me secourir.

    une mémé au maillot plus qu'échancré a foutu son cul éléphantesque dans mon champs de vision, masquant brièvement la totalité du groupe de filles sur leur serviettes.

    bordel casse toi la vieille, rien a foutre de ta chaire tombante jusqu'au sable. j'avais peur qu'elle se pose la,peur aussi qu'elle déclenche une tempête de sable en s'écroulant dessus.

    je fus exaucé ,elle s'est tirée.

    j'ai redressé la tete ,la foule était immense sur ce bord de mer.

    les gens avait besoin de se détendre, les élections venaient de se terminer, le peuple soufflait...et recommençait a claquer du blé,comme si leur petit monde perso allait etre bouleversé par ce retour de la gauche au pouvoir.  sont cons les gens parfois...

    le froid ,la flotte ,ce mauvais temps qui durait parfois plus de 6 mois, venait j'espere,de disparaitre pour un bout de temps.

    en ville les jupettes venaient de faire leur retour,les mateurs de terrasse aussi,les fans de upskirt allaient se régaler...

    sur ce petit bout de sable,je voyais ici et la des téméraires se risquer a mettre un pied dans la flotte, puis deux ,pour finir en kamikaze,le corps entier dans ce glacon gigantesque qu'etait la mer méditerranée.

    apres une heure de matage ,je me suis concentré sur le petit groupe de gonzesses qui transpirait a deux metres de moi.

    ah,si j'avais bien pu être une de leur serviettes de plage....

    j'ai sorti ma bouteille d'eau,bu de longue gorgé tiede, et sorti un megot de mon paquet de camel light.

    plus le temps passait ,plus yavait de monde au jus, sont vraiment taré les gens, quoique si un d'eux faisait un malaise dans la flotte,je serais le prés a bondir pour le sauver des affres d'une mort atroce par noyade.

    je sortirais de l'eau en héro,tenant dans mes bras musclé,une victime consciente et reconnaissante, les yeux pleins de larmes d'avoir vu son espérance de vie rallongée d'un bout de temps.

    sans faire gaffe ,j'etais parti dans mes pensées héroïques les yeux rivés sur le cul d'une des filles allongées.

    et quel cul bordel,en fait j'aurais aimé etre un maillot de bain taille 36...

    allez bouge ton fessar mec,va te chercher un truc frais a boire ,car la flotte tiede ca va pas le faire longtemps.

    l'espece de baraque a frites qu'on trouve aux abord de toutes les plages se trouvait a quelques metres derrière moi.

    j'ai laissé mon sac sur place pour pas me faire chouraver ce trone du matage de la playa.

    jsuis revenu avec deux bieres bien fraiche, d'ailleurs j'en avait deja sifflé une avant de revenir au milieu de mon domaine.

    la biere ca donne envie de pisser,et ca fait tourner la tete en plein soleil,j'ai pas mis bien longtemps avant que ces deux facteurs indéniables se fassent ressentir.

    fallait que je pisse et pas dans deux heures!!

    gros problème, j'etais en pantacourt, rien en dessous, donc pour aller pisser je pouvais oublier la baignade.

    génial comme je suis j'ai ouvert la seconde biere ,vidée d'un trait ,et me suis plutot bien planqué derrière mon sac a dos et j'ai commencé a pisser dans la canette vide.

    en fait ,en une pissette j'ai presque remplit la totalité du poke . c'etait la merde, car dans dix minutes j'allais remettre la sauce, ca finirais en torrent cette histoire ,ho ca j'en etait sur.

    j'ai donc fait un trou dans le sable ,a une bonne porté de bras de moi ,et j'ai vidé la canette dedans, toujours protégé de mon sac a dos.

    jcrois que j'etais bourré au soleil maintenant...

    j'ai pris une clope et repris mon passe temps favori. mater des culs ,des seins ,des filles a la plage, ou en ville ,ou n'importe ou d’ailleurs.

    j'ai été rechercher deux bieres,vu que j'avais la parade idéale pour pisser,je pouvais dignement ,de souler la gueule dans le sable.

    j'avais le bec dans la biere quand la plage s'est mise a trembler.

    comme un con j'ai regarder sous mon cul, comme si un mec ensevelit allait sortir a coté de moi. 

    voyant que le mec sortait pas du sable, j'ai regardé autour de moi.

    bien que bourré j'avais pas halluciné, les gens regardaient autour d'eux ,meme les meufs d'a coté s'étaient redressées, laissant apparaitre  un peu plus que leur bas du dos.

    le tremblement a recommencé, plus fort ,plus intense, faisant tomber ma canette de pisse dans le sable.

    des gens se sont levés, un peu perdu..

    j'ai entreprit de faire de meme, titubant légèrement, j'ai mater tout autour de moi,la plage était devenu silencieuse, comme si tout le monde retenait son souffle dans l'attente d'une quelconque explication a ce phénomène.

     une troisieme secouse nous a tous fait sursauter,comme dans un flash mob dantesque,le foule a fait un bond en l'air.

    un grondement sourd s'est élevé de la foule,le tremblement  a commencé a faire bouger les plagistes,un peu dans tous les sens. la panique commencait a se faire sentir. 

    la peur a une odeur je le sait maintenant,surtout quand elle émane d'une foule entiere. je ne sais pas combien il y avait d'ames sur cette plage ,mais elle a dégagée une odeur. l'odeur de la peur et aussi celle de la panique.

    des gens on commencés a courir,sans but précis,laissant sur la plage leurs affaires personnelles.

    j'ai pas bougé comme 90 pour cent de ce petit monde, j'ai pris une grande lampé de biere,ma vessie allait explosé et j'allais me pisser dessus si j'urgeait pas dans le soulagement.

    les gonzesse se sont retourné vers moi ,comme si j'avais une explication a tout ce bordel,leur yeux trahissaient l'incrédulité la plus totale.

    j'ai croisé leur yeux, j'etais en train de combler les quelques metres qui me separaient du petit groupe. autant en profiter et leur proposer une presence rassurante et de surcroit masculine..

    "je sais pas ce que c'est ce bordel ,j'ai jamais vu ca"

    ben quoi c'est comme ca que j'ai fait mon entrée en matiere avec le groupe de filles.

    " je peux " m'a dit une des 5 filles ,en tendant une main vers ma biere.

    croyez moi  ou pas mais a ce moment je me suis demandé si c'etait pas ma canette de pisse que j'avais dans la main.. le soleil surement.

    elle a pris deux longues rasade de biere, puis on s'est tous tourné vers la mer, elle bouillonnait.

    on aurais cru la surface d'un jaccuzi, la flotte crépitait,bouillonnait a perte de vu.

    dés lors plus personne n'a bougé,on etait tous captivé vers cette eau qui frémissait.

    ( a suivre)

    La mer  bouillonneait de facon considérable un tel point qu’on recevais des centaines de gouttes sur la plage ,une pluie salé tombait sur nous sans interruption  depuis plusieurs seconde lorsque le silence se fit,comme si il ne s’était jamais rien passé.

    Une mer d’huile s’etendait a present a perte de vue.

    J’ai regardé les filles.

    Tous le monde sur la plage a commencé a échanger plus ou moins bruyamment .

    Déjà la théorie du tremblement de terre sous terrain faisait l’unanimité parmi les personnes a porté de voix.

    « incroyable ce truc ,vraiment incroyable, je sais pas si on devrait rester la »

    Les filles semblaient avoir bu mes paroles ,et elles se penchèrent pour remballer leur serviettes et sacs de plage.

    « on peux aller boire un verre et parler de tous ca en ville si ca vous dis »

    Pas folle la guepe ,fallait que je plante la banderille dans la carcasse du bestio tans qu’il était chaud et en l’occurrence le bestio c’était 5 petites meufs..

    Je me suis penché a mon tour pour prendre mon sac et éloigner discrètement ma canette vide du pied.

    J’ai du tourner le dos quelques secondes a la mer,quand un bruit titanesque ,suivit d’une pluie salé m’a littéralement propulsé la tête la première dans le sable.

    D’instinct je me suis protégé le crane entre mes mains, comme si j’allais prendre l’azur du ciel sur le caillou.

    En guise de ciel ,une tonne d’algues et de détritus sont venus s’écraser tour autour de moi, toujours sous cette pluie d’eau de mer.

    Cette fois ci de long hurlements on retentis de part et d’autre de l’étendu sableuse.

    Il fallait que je me retourne,que je vois ce qui pouvait se passer dans cette putain de grande bleue.

    Il le fallait mais j’osais pas vraiment,j’avais la sensation que quelques chose allait me foncer dessus ,que la mort elle-même s’avancait a pas de geant dans mon dos.

    Et pourtant apres maintes efforts je me suis tourner,toujours allongé dans le sable.

    J’ai juste eu le temps de prendre mon souffle,qu’une grosse vague m’a empaler,me propulsant  cul par-dessus tete.  Voila c’est comme ca que ca doit finir…c’est con de crever noyé sur le sable..alors que ya a peine une heure je me voyais en train de sauver une âme en peine de ce même destin tragique.

    Mes poumons me brulaient ,j’ai ouvert la bouche,de l’eau s’est engouffré,avide de la vie d’un blaireau qui ne voulais que mater tranquillement.

    Puis l’air chaud m’a sorti de la mort,bon ,ok j’etais loin d’etre mort a ce moment la,ptetre que ca aurait été mieux,si j’avais clamsé noyé.

    Bref j’ai degueuler cette infâme breuvage salé ,chargé de saloperies que les gens avaient faire dedans tout l’apres midi.

    Je gisais plus ou moins a 4 pattes, complétement désorienté. Le noyé n’étais pas mort, il avait juste parcouru une 10ene de mètres et en était ressorti le froc plein de sable.

    Quelques secondes plus tard j’ai aperçu des gens ,complètement agars, certains semblaient mort ,vraiment mort noyés..  

    « hey regarde »

    Une petite voix venait de me sortir de mon coma embué par l’eau salé.

    Je me suis tourné ,c’était une des filles du groupe ,elle fixait un point au dessus de moi.

    J’ai vivement redressé la tete,en retenant mon souffle une fois de plus, persuadé  que the big wave allait m’écraser comme un cafard dans le sable.

    Et la…. La j’ai vu un truc énorme au dessus de nos tetes, tellement énorme que le soleil avait disparu. C’était gris,metallique, très proche ,a l’aplomb de nous.

    « putain de bordel »

    J’en avait vu des films de soucoupes volantes et dans mes archives memorielles ,ca ne faisait aucun doute ,que ce truc était tout droit sorti d’independance day…..sans will smith pour botter le cul des E.T.

    Mon regard ne pouvait se détacher de ce que j’avais sous les yeux,j’etais comme hypnotisé, presque attiré mentalement.

    Les voila, je flippais meme pas, ca se passais comme j’avais toujours imaginé si un jour j’assistais a une apparition « hors normes ». Aucune peur.

    Je ne sentais personne bouger autour de moi, le vaisseau lui aussi semblait immobile, stationnaire, au dessus de nos misérables existences.

    C’était immense, dépassant toute raison logique.

    Mes yeux ,puis mon corps se sont mis a piquer. Et dans un effort sur humain j’ai baissé la tete afin de voir ce qu’il pouvait bien m’arriver.

    Je voyais trouble,peut etre a cause du fait que je n’avais pas cligner des yeux depuis un bon bout de temps.

    Ma vue a commencer a retrouver tout son sens et sans plus de frayeur que ca ,je me suis rendu compte que je ne touchais plus le sol. Je volais,du moins je mélevais lentement.

    Mon corps ainsi que celui de pas mal de gens sur la plage montait lentement vers l’espece de vaisseau.

    C’était donc vrai tous ces machins sur l’abduction. Je me faisais abducter en live et pas tout seul en plus !!

    J’ai senti l’aspiration s’accentuer, j’ai senti un malaise prendre possession de mon corps, ma tete tournais, mon estomac se serrait.

    Cette sensation grandissante de perte de connaissance imminente a complétement disparu quand un halo brulant a enveloppé mon corps.

    L’aspirateur d’humain s’est arrêté au moment même ou mon crane a heurté le bas du vaisseau.

    Voila a ce moment la le mieux que j’avais a faire était m’évanouir lâchement.

    Combien de temps je suis resté dans les vappes ? jsais pas vraiment, mais j’ai refait surface dans une atmosphère glaciale.

    ( a suivre)

    Je gisais de tout mon long,face contre terre, sur un sol cotonneux.

    Apres a voir bien repris mes esprits j’ai palper la surface sur laquelle j’etais allongé.

    La sensation était troublante, ca ressemblait a du métal, sans en être vraiment dur, la matière me faisait penser a une peau, organique.

    Je me suis assis,et ,a mon grand soulagement je n’etais pas seul dans cet engin. Je sais pas pourquoi mais le fait de voir d’autres gens ,me donnais un sursaut d’energie, plutôt qu’un abattement total.

    Les autres etaient toujours dans le coltar,on etais une dizaine de capturés ,dans cette piece,la plupart en maillot de bain.

    Pas la peine de paniquer !j’ai mis la main dans ma poche pour en extraire mon portable. Biensur ,pas de reseaux.

    Bien que le sol me semble fragile ,a la limite de la rupture,je me suis levé,et j’ai commencé a marcher vers ce qui ressemblait a des hublots,qui en fait ,de plus prés n’etaient qu’une fine pellicule de cette matière organiques suffisamment fine pour qu’on puisse voir au travers.

    Je savais ou j’etais, je me doutais bien si la panique me gagnais ,ca allait etre un gros bordel,style : » putain je suis une star faites moi sortir de la »

    Le hublot m’a offert une vue imprenable  sur ..la terre ,qui s’éloignait a grande vitesse de nous.

    Le stress, bordel contrôle ton stress car la ca va pas du tout. Mon cerveau m’envoyait des signaux de détresses que seul les astronautes avaient du connaitre.

    J’ai pris mon portable,mis en position photos/videos je savais que ca calmerais la crise d’angoisse qui grandissait en moi.

    J’ai commencé a mitrailler la vue exterieur qui était proprement hallucinante. Et dans d’autres circonstances, je veux dire des circonstances voulues ,je me serais éclater a prendre ces photos.

    Mais la,j’ai mitraillé dans tous les sens, intérieur  compris,j’ai meme fini par des photos des mes « Co locatrices » en maillot, bah apres tout ,c’est la preuve que mon angoisse disparaissait..  pis faut dire qu’en maillot c’était du top de top ces petites meuf.

    L’une d’elles c’est mise a bouger ,j’ai donc ranger le matos pour venir prés d’elle.

    «  écoute, prend ton temps pour émerger, car tu vas avoir un choc ,ok ? »

    Elle n’a pas répondu ,trop dans le gaz peut être..

    Les autres se sont petit a petit réveillés a leur tour,et au bout de quelques minutes ,le bordel a commencé : cris,pleurs,paniques,hurlements,crise de rire, coup de pied dans le mur organique du vaisseau. Bref la totale. J’pense pas qu’ils avaient un portable pour les calmer eux..

    J’ai vite repris mon telephone après m’etre éloigné de tout ce petit monde, repris des photos, et  j’ai mis le seul truc de musique que j’avais enregistré sur mon tel : » tragedy » des bee gees. Sacré musique de couillus en gros.

    Mais comment peut on chanter aussi haut en tans qu’homme ??

    Les gens se sont tourné vers moi ,j’aavais a peine terminé ma revue des troupes presentes dans ce lieu maudit.

    5 gonzesses ,3 mecs et moi. Bon les mecs c’était plutôt du cinquantenaire avancé.. les meufs : 3 jeunes sexy et 2 pré mamies. Tout ce petit monde en maillot dans ce froid glacial.

    «  et ouais les mecs ,j’ai un tshirt,et un pantacourt moi, en gros je suis couvert pour l’hiver. Pis faut dire que j’etais pas frileux.

    Une fois l’agitation terminée ,ils se sont tous précipités pour voir notre cailloux bleu ,au loin, bien bien loin de nous a présent.

    La prostration a fait place a l’agitation,un silence de mort s’est fait entendre sur un fond de bee gees.

    J’ai pas vraiment eu trop le temps de m’approcher d’une des filles pour discuter de la situation ,qu’une lumiere blanche a envahit la piece,un des murs organique s’est ouvert et l’un de nous s’est approché, lentement comme un robot.

    J’avais pas vu ce mec la,il devait etre dans un coin,car lui aussi portait un t shirt et un pantacourt. Les memes que moi d’ailleurs… j’ai pas trop pigés ce qui se passait car moi j’etais la dans un coin de l’engin et cet autre moi s’avancait pour franchir la brèche qui venait de s’ouvrir dans un des murs.

    Je me voyais…un peu d’en haut… et je me suis vu disparaitre dans la brèche…

    Ca fait bizarre  « d’etre ,sans etre ».

    J’ai vu les autres se regrouper, discuter entre eux, et j’ai pu saisir des bribes de conversations » on va tous mourir, le chauve ( moi en gros) ne va pas revenir ,ils vont faire des experiences sur nous, et nous jeter dans l’espace !! bref j’ai entendu tout et rien ,mais retenu « le chauve » tout droit sorti de la bouche d’une petite nenette…. Connasse…..

    « hey  jsuis la ,je suis la bordel !! »

    Personne ne m’a repondu, mais  l’un d’eux a pointer un doigt vers moi. Putain il était temps !!

    Ils se sont approchés de « moi »,j’ai recapter leur conversation décousue.

    «  vous voyez, jsuis sur que c’est son âme, c’est l’âme du mec qui vient de partir, cette lumière a l’endroit ou il était ,jvous dis que c’est son âme. »

    Papi semblait ,probablement avoir la science infuse car tous se sont rangés derrière lui, face a mon « âme ».

    Le temps s’est éternisé, je commençais a flipper grave dans mon corps astral et pas de portable pour dissiper la crise d’angoisse.

    « t’es mort mon pote ,et t’es coincé la ,dans un espece de vaisseau qui va je ne sais pas ou,t’es mort et c’est comme ca que ca se passe »

    Je chialais toujours sur moi,lors que le mur s’est a nouveau ouvert.

    Mon corps physique est revenu vers moi sous les regards horrifiés des autres.

    Mon corps astrale s’est reposé dans mon corps physique et tout est redevenu « normal ».

    «  je suis pas chauve » jsais pas pourquoi mais j’ai dis ca.

    Les autres ont reculés de plus belle,se tassant sur eux meme a l’opposé de l’endroit ou je me trouvais.

    « j’ai tout vu,je vous ai tous entendu, je sais pas ce qu’on m’a fait ,mais ca va ,je me sent pas trop mal, je vous ai tous entendu » attardant mon regard sur la gonz qui m’avait « chauvisé ».

    Pas de réponse, ou si comme réponse, une des filles s’est mise a avancer vers le mur ouvert ,puis a disparu a sont tour ,laissant a sa place une espèce de légère fumée pale : son corps astral.

    Je me suis précipité vers le petit nuage de fumé : » t’inquiete pas j’ai rien senti, je sais que tu m’entends, panique pas. Mais elle ,elle n’est jamais revenu…

    Peu a peu ils sont tous parti quand le mur s’est rouvert ,et seulement deux en sont revenu.

    «  on est mal ,je sais pas pourquoi les autres sont pas revenu, enfin pourquoi leur corps ne sont pas revenu mais on est mal,et eux ils sont toujours la «  j’ai dis ca en désignant un a un les corps astral qui flottaient paisiblement dans la piece.

    Le mur ne s’était pas refermé . toute facon fallait faire un truc,jouer les bruce willis qui sauve le monde car,putain je me voyais pas finir ma vie ici.

    J’ai donc pris la direction de la porte, bien décidé a faire une visite de courtoisie a nos amis extraterrestres .

    J’ai bien fait de pas me précipiter ,sinon je serais tomber …dans le vide ?

    Le vaisseau était matériel au niveau de la piece ou l’on se trouvais, mais complètement immatériel au dela de la porte. Je me serais pas approché avec prudence j’aurais vite découvert les joies de la mort dans l’espace.

    «  on peux rien faire, c’est le vide total au dela des portes, ya rien, pas de sol ,c’est la chute assuré ,on est coincé ! » la je crois que j’avais gueuler comme un putois paniqué ,comme si il se rendait compte que ses gaz sentaient le titanium rouge au lieu d’une odeur putride.

    Ce vaisseau était incroyable, les etres qui le pilotait pouvait le rendre solide a leur guise.

    «  regardez je vois la terre » a hurler une des gonzesses restante.

     Apres un bref regarde sur son cul moulé dans un maillot blanc qui gigotait dans tous les sens ,je me suis approché de la partie style hublot, et je me suis rendu compte que la terre approchait a grand pas . fin du voyage ???

    (A suivre)

    La planète bleue grossissait devant nos yeux, j’etais scotché au hublot,le retour allait se faire sans vraiment avoir de réponse a ce qu’il avait bien pu se passer pendant cette abduction.

    J’ai mis la main sur un des bras de la fille la plus proche de moi.

    Elle a sursauté,je venais de la tiré de son doux reve de retour a la civilisation ,elle allait pouvoir reprendre son shoping avec ses copines tres bientôt.

    «  euh dis moi ,tu as une idée de ce qu’ils ont bien pu nous faire ,car c’est sur il s’est passé un truc,et certains en son revenu d’autres non »

    « je sais pas je veux oublier tout ca et retrouver ma famille c’est tout »

    L’autre gonzesse s’est elle aussi tourné vers moi ,avec  un regard de defi ,comme si j’etais pour quelques chose a ce qu’il se passait : » moi pareil que ma copine ,je suis vivante ,je vais rentrer a la maison et ya que ca qui compte »

    Cette conne aurait du rajouter dans un élan d’humanisme exacerbé qu’elle allait retrouver les etres vivants de la planete terre et qu’elle allait reprendre son élevage de mouche,et pouvoir chier au pied d’un arbre et se torcher avec des feuilles de sumac ( veneneux j’espere). Putain je deteste les pseudo humaniste …

    J’ai donc laissé tomber la discution qui ne pouvait pas avoir lieu avec ses cruches ( mais putain quel corps elles avaient !)

    Je rivé mon regard sur la terre, la France semblait droit devant.

    Bah ptetre que finalement ,je devrais me mettre a l’humanisme a mon tour une fois les pieds dans la bouillasse ,ca a l’air de plaire aux meufs en tous cas.

    C’est au moment ou mes pensées devenaient extrêmement profonde que j’ai réalisé que la vue qui s’offrait a nous , n’étais pas celle que j’avais pu voir sur google earth.

    Les continents etaient noirs,ou plutôt de couleurs tres sombres, virant entre le noir et le marron.

    «  il se passe quelques chose ,les couleurs sont pas normales, je reconnais bien les formes géographiques sous mes yeux mais pas les couleurs. »

    «  t’as déjà vu la terre de l’espace toi ? » a gloussé une de ces deux pintades pendant que l’autre pouffait de rire entre ses gros nibards.

    Bon ,cette petasse avait raison sur une chose : j’avais jamais vu la terre de l’espace,mais heureusement pour moi,il me restait un soupçon de logique et d’intelligence, a croire que nos gentils martiens ,n’ont rien pu pomper dans leur caboche rempli de flotte.

    Mes oreilles se sont misent a bourdonner, on allais bientôt en avoir le cœur net de toute façon, et j’en démordrais pas ,yavait un truc pas net dehors.

    Plus on se reprochais du sol, plus je reculais du hublot,la vision d’horreur qui s’offrait devant moi, me glacais le sang.

    Tout dehors n’était que ruines, les immeubles étaient devenu un amas de pierre, la couleur de la mer ressemblait plus a une couleur boue qu’a une eau limpide.

    Mais putain dehors yavait plus rien,des ruines a perte de vue, comme si une bombe avait rasé toute la France ( le monde ?) .

    Je ne voyais aucune fumée qui attesterait que ca venait de se produire. Tout était poussiereux,vieux.. mathématiquement c’était pas possible.

    J’ai jeté un œil a mon portable  ,ca faisait ….. que  30 minutes qu’on avais été enlevé.

    Pas possible , on a du partir plusieurs heures. Comment ca pouvait etre possible ce truc.

    J avais lu des bouquins sur les failles spatiaux temporelles,  et si c’était ca. Si seulement ca n’avait duré que 30 minutes alors qu’en temps humain ca avait pris des heures ,voir des jours.

     Les deux gonzesses semblaient avoir réalisés que ca allait etre dur de faire les humanistes dans un endroit ravagé…

    Elles m’ont regardé, yeux ronds ,rempli de larmes. J’ai avancé vers elles, fallait que je soit l’homme de la situation bordel.

    On s’est tous collé et le sol s’est dérobé sous nos pied de façon lente, nous avons regagné le sol ferme dans une lévitation parfaite, quasi théâtrale : les visiteurs se posent sur terre en douceur et sous les projecteurs du monde entier.

    Toujours collés tous les trois, on a touché le sable, pile a l’endroit ou nous avions été pris.

    J’ai levé la tête ,et juste eu le temps de voir le vaisseau disparaitre.

    Nous sommes resté un long moment sans bouger. On se sentais encore plus perdu qu’a l’intérieur de la pièce ou l’on étais captif, et qui nous offrait une relative sécurité.

    Il n’y avait rien que des ruines autour de nous, et du vaisseau ca semblait s’étendre sur la planète entière.

    Il faisait chaud, un peu sombre ,j’ai jeté un œil a mon téléphone ,qui je ne sais pas quel miracle, n’avait pas rendu l’âme ,ou n’avait pas été pris par les petits hommes gris ou vert..

    Si l’heure était exacte il devait etre dans les 16h15 le 15 mars …………..2037.

    Mon cœur a fait un bond de 10 mètres dans ma poitrine, j’ai relu plusieurs fois la date , plusieurs fois l’heure, plusieurs fois tout.

    D’ailleurs ce « tout » avait disparu de la carte mémoire de mon téléphone, elle était vide. Toutes les fonctions semblaient marcher, mais il était irrémédiablement vidé de toute trace du  passé.

    «  conférence » j’ai pu dire que ca.

    Les filles se sont approchées de moi et je leur ai mis mon téléphone sous le nez «  regardez la date »

    « ben quoi » ?

    «  jai dis la date, pas l’heure »( ho putain c’est pas gagné avec celles la)

    2037 ??? il deconne ton téléphone !!

    «  tu penses que c’est mon tel qui merde ou cette putain de planète dévastée sur laquelle on viens de revenir ? mon téléphone marche très bien sauf si tu me prouves que ce qu’on a devant les yeux ( j’ai souligné mes paroles d’un geste ample de droite a gauche montrant le désastre sous nos yeux) n’est pas réel »

    «  je sais pas ce qu’on doit faire, mais déjà faudrait vous trouver des fringues ,on avisera après »

    Je suis parti droit devant moi, il n’y avait pas de route a suivre, car yavait simplement aucunes routes. Je me suis donc dirigé vers des bâtiments effondrés, faisant appel a mes souvenirs afin de retrouvé un magasin susceptible d’avoir abrité des vêtements …avant.

    J’entendais les filles chuchoter derrière moi, puis leur voix a disparu, j’ai tenté un regard par-dessus mon épaule, elles se parlaient face a face.

    Le pire quand on a affaire a des filles qui ont le QI d’un pot de moutarde ,c’est que leur connerie est tellement grosse qu’elles se croient intelligentes ….. bon ok parlons pas trop vite..

    Les questions se posaient a une vitesse folle dans mon esprit.

    Pourquoi  nous a t-on enlevé , et surtout ramené  alors que l’apocalypse avait du avoir lieu ici ?

    Qu’est ce qu’on nous avait fait dans le vaisseau ? que s’était il passé sur terre ? est ce que j’allais prévenir les filles si je trouvais des fringues pour elle, vu que je m’éclatais a les maters en maillot ?

    Toutes ces questions sans réponses pour le moment me perturbaient grandement..

     Putain 2037…..2037….

    ( a suivre)

    Des ruines a perte de vue, une poussière noire, je vois pas vraiment  ou je pourrais trouver a manger, ainsi que des vêtements dans cet amas apocalyptique.

    Il n’y avait rien, plus rien que des tas de pierres, des morceaux de murs, je crois que j’aurais plus de chance de trouver de la bouffe sur mars qu’ici a présent.

    Fallait se ressaisir , sinon la noirceur de l’environnement allait déteindre sur moi et j’aurais plus qu’a m’assoir et attendre  de crever de faim.

    Les deux filles se sont pointés .

    « faut qu’on trouve de quoi manger, un coin potable pour dormir, mais franchement je sais pas quoi faire, on dirais qu’il n’y a plus rien ,plus rien du tout . »

    Apres quelques heures a chercher en vain des traces d’existences passé de la race humaine ,nous avons décidé de partir plus loin, hors de la ville. C’était pas facile car il fallait escalader les restes d’immeubles effondrés, a tout moment on pouvait se peter une jambes et bonjour pour trouver des secours ,la progression fut lente mais payante, nous avons quitté les restes de la ville.

    Il n’y avait pas vraiment de soleil, pas vraiment de nuit ,c’était sombre c’est tout. Le temps semblait s’etre figé .

    Nous avons traversé ce qui avait été des champs et qui n’étaient plus que de longues étendus noirâtre de poussières.

    Une longue marche a explorer des restes de maison, jusqu’à ce qu’une maison quasiment intacte fasse son apparition devant nous.

    Jvais pas cacher qu’un relent d’espoir  dans la noirceur ambiante venait de me donner un souffle supplémentaire , on y croyais plus vraiment  et cette maison tombait a point nommé.

    Pas la peine de frapper, j’ai poussé la porte entre ouverte ,a l’intérieur tout semblait intacte  ,poussiéreux mais intacte.

    La maison était petite ,seulement une chambre ,une cuisine ,un salon, et surement un grenier, cependant ca suffirait pour le moment, les meufs va falloir faire le ménage…

    Je me suis assis sur une chaise après avoir ouvert tout les placards ,les boites de conserves a l’intérieur avaient  plus de 10 ans, autant dire que c’était pas la peine de les ouvrir. J’en ai donc ouvert une , histoire de voir si on pouvait en tirer quelques chose. …. A part de la pourriture et une odeur infecte qui a empuanti toute la maison, j’ai du me résoudre a arreter les recherches de nourriture.

    Si mes calculs étaient bon ,les dates de péremptions des boites indiquaient  un maximum de 2027,ca voulais dire que ca faisait  au moins 10 ans qu’elles se trouvaient la, donc au moins 10 ans que la terre avait vécu ca…

    On s’est réunis avec les filles,tout d’un coup elles me paraissaient  plus sympathique ,au vu du triste sort qui nous attendait.

    «  je crois que ya rien a manger nulle part ,que ya plus rien du tout que tout est dévaster, la terre est morte en quelques sorte je pense »

    « on va retourner a la plage ,tu viens si tu veux, mais on reste pas ici ca sert a rien, peut etre qu’on peux pécher du poisson, peut etre  même qu’il reste un bateau quelques part. »

    L’autre fille a pris la parole pour dire le truc le plus insensé du monde ,mais qui au fond de moi restait notre plus grand espoirs de survie .

    Ce fut bref mais elle a dit en substance » ils vont peut etre revenir nous chercher, je suis certaine qu’ils nous ont implanté un truc dans le corps ou je ne sais ou, je retourne a la plage ,ils vont revenir sinon ca n’a pas de sens tout ca »

    Les gonz avaient plus que raison ca servait a rien de s’enfoncer plus dans les terres, yavait plus rien.

    « on repars maintenant ,alors » j’avais que ca a dire en fait.

     Une fois sur la plage  on s’est posé au meme endroit que lorsqu’ils nous on relâchés et on a attendu.

    «  vous savez, je suis sur moi aussi que ya un sens a tout ca, c’est obligé, ou alors on va crever ici ,mais je pense pas, au fond de moi je sens que c’est pas la fin pour nous »

    « oui nous aussi on le sens c’est comme une prémonition, on va revenir nous chercher »

    Les heures ont défilés, nous étions assis  sur le sable noir dans cette pénombre constante. Aucun de nous ne ressentait la faim ni la soif, encore moins la peur,sommes nous revenus vraiment diffèrent de ce voyage avec nos « hôtes » de l’espace ?  certainement.

    L’attente fut longue, fatigante, éprouvante pour les nerfs, puis ils sont revenus, simplement ..

    Ils se sont mis en stationnaire au dessus de nous, et nos corps se sont mis a flotter, on s’est regardé comme pour se dire adieu,.puis chacun de nous s’est évanoui, comme prévu je dirais.

    J’ai senti des petites tapes sur mon visage, mes yeux se sont ouverts en grand ,les deux filles me surplombaient , «  on a cru que t’etais mort, ca fais super longtemps qu’on essaie de te réveiller, putain on a vraiment cru que t’etais mort la »

    Ptetre que je l’etais vraiment, qu’il aurait mieux fallut.

    Elles m’ont fait un bref résumé de la situation pour au final me dire qu’on etais en approche de la terre et qu’elle ne semblait pas noirâtre, que tout avait l’air normal.

    Je me suis levé d’un bond pour constater que : oui ,une  planète bleue  faite de mers et de terre grandissait sous mes yeux ,complètement ébahis.

    La suite ,apres notre exhalation  de revenir sur terre et de constater que le monde était la, et qu’on était en 2012,fut de nous dire au revoir et de garder le contact après avoir demander a quelques personnes si elles n’avaient pas vu quelques chose d’anormal. Tous on répondu de façon négative, comme si il ne s’était jamais rien passé pour eux.

    Peut être que oui il ne s’était jamais rien passé pour eux, mais nous on avait vécu quelques chose, qui n’avait en fait duré  que quelques minutes.

    Meme endroit ,presque même heure, meme année.. les filles étaient parties retrouver leurs familles tandis que moi ,j’ai passé de longues heures sur la plage a ressasser ce que je venais de vivre.

    Jamais je n’ai parlé de cette histoire, peut etre meme qu’elle n’a jamais existé.. avec  les années qui se sont écoulés ,le souvenir, bien que tres présent, ne me hante plus,je ne cherche pas a connaitre la date de ce futur apocalypse, d’ailleurs comment aurais je pu le savoir ?

    J’ai lu dans un journal a sensation l’histoire d’une des deux filles ,sur le moment ca a fait un peu buzz dans les medias,puis plus rien, une folle parmi tans d’autres pour ceux qui n’ont jamais connu ca.

    Il est tot ,le soleil se leve, ma femme est parti réveiller ma fille, moi j’ai passé la nuit a écrire ca,2017  arrivera  bientot ou peut etre qu’il n’y aura pas de 2017 car depuis quelques jours j’ai envie de retourner vers la mer,a l’endroit exact ou ca s’est passé, c’est pour ca qu’on pars avec ma petite famille, cette plage nous attend et je sais que les deux filles s’y trouveront aussi….

     

    FIN


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  • je l'ai regardé redresser la tete,tendre le coup, lever le visage le plus haut possible vers le ciel et la, il a rit a gorge déployée. un rire qui n'avait rien de naturel,c'est un bon vieux rire completement forcé par la situation.

    certes ma blague etait bonne..pour certain,mais lui je n'ai pas cru une seconde a sa sincerité.

    moi-" pas mal votre faux rire ,allez finalement je vous le mets ce putain de pv hein"

    lui,coupé dans son faux rire de merde-" qu..quu.quoi,... a mais je pensais que..."

    moi-" que vous alliez vous en sortir comme ca ,avec une espece de bidonage minable hein?"

    j'ai jeté un oeil vers ma voiture de service,ma si belle collegue etait tres occupée a envoyer un texto a je sais pas quel mac fanatique de pied de chameau en uniforme.

    le type s'etait engouffré dans sa caisse ,completement dépité. 

    bas a prés tout rien a foutre . je me suis penché a l'interieur de l'habitacle

    moi-" bah allez ,c'est bon jvais pas vous le foutre ce putain de pv,mais prochain coup faudra vous marrer sincerement,meme si c'est ma blague est nulle"

    j'etais de bonne humeur ce soir.. ca n'allait durer que quelques minutes.

    le mec s'est tiré sans demander son reste ,tout phares eteints,exactement comme si je l'avais pas choper pour cette meme raison.

    je me suis dirigé vers la voiture ,prét a entamer une course poursuite a la starsky et hutch avec ce minable dont le QI devait froler celui d'un pot de moutarde. merde jveux bien etre cool mais il pige pas ,jvais changer de comportement.

    a peine avais je demarrer la voiture que mon telephone se mit a sonner.

    moi-" ouais"

    a l'autre bout du fil ,j'ai reconnu directement la voix de mon ancien collegue ,jeune retraité,a peine plus d'un mois et demi de repos.

    jamais il ne m'a telephoné,meme pour me dire qu'il ne viendrait bosser le soir .

    c'etait donc serieux sans aucun doute.

    papy retraité-" faut que tu viennes,vite,c'est tres serieux la"

    comme je venais de le dire au dessus : TRES SERIEUX.

    "fout le girophare ,attache toi et pose ton putain de telephone ,ca va secouer" 

    ma jeune fliquette chaudasse s'est precipité sur sa ceinture de securité et la voiture a bondi. ce soir ,rien n'aurait pu m'arreter pour aller chez le vieux.

    ma bonne humeur venait de se terminer en un clin d'oeil.

    c'est fout ce qu'elle sentait bon ma collegue,je tacherais de  conduire plus vite a l'avenir ,car les éffluves de son parfum venaient de fouter la gueule a chaque virage. j'en frétillerais presque.

    moi-" c'est qui t'es texto toutes les nuit?"

    fliquette -" euh ,c'est ma mere,elle est insomniaque,c'est un peu compliqué avec mon pere en ce moment,je crois qu'il la bat,mais j'en suis pas sur.."

    moi-" je pensais que t'avais un mec et que tu pouvais pas t'empecher de lui raconter tes nuits a mes cotés,style ,"l'autre con me parle toujours pas alors que ca fait deux semaines  que je taf avec lui"

    elle ne s'est pas redressée,n'a pas bomber le torse et n'a pas déployé sa gorge pour rire d'un rire infecté par la mauvaise foi.

    elle a juste rit ,sincerement et ca m'a fait du bien.

    moi-" bon j't'explique ,on va chez mon ancien collegue a la retraite ,je sais pas ce qu'on va trouver mais il m'a dit de venir ,et si il me dis ca c'est qu'on va avoir besoin de nos armes,tu piges j'espere."

    elle m'a dévisagé,puis m'a fait un ok,c'etait franc et sincére ,je n'ai lu aucune inquietude sur son visage. jcrois que je suis tomber amoureux d'elle sur le champs..

    moi-" jte demanderais plus tard si t'es celibataire et si t'aime les vieux salopards de flics ,ok?"

    fliquette-" pas de probleme, on verra ca plus tard ,du moins si on arrive,ceci dit ,pour pas faire trop durer le suspence, ya que des "oui" dans ma reponse.

    rougit ,petite ,rougit un peu  et fais gaffe...

    nous sommes arrivés devant chez le vieux,comme une nué de mouches affamées sur un etron fumant.

    "reste ici ,prés de la radio,ce soir tu seras mes yeux,regarde autour de toi et sois prete a degainer"

    je me suis éjecté de la voiture et j'ai foncé vers la maison de papy. 

    le portaille ainsi que la porte d'entrée etaient grande ouverte, il etait 23h43 et ca puait la merde a plein nez.. et le sang.

    ca faisait un bout de temps que j'avais pas été acceuillit par cette odeur cuivré,bien trop longtemps, j'ai senti mon estomac se contracter instentanement dans mon ventre.

    il etait temps de sortir le morlingue,histoire de prévenir de tout danger .

    j'ai attendu quelques secondes sur le pallier afin que mes yeux s'habitude a l'obscurité et accessoirement que mon estomac ne fasse pas rejaillir mon big mac et mon jack daniels.

    un dernier coup d'oeil vers ma voiture de patrouille,fliquette etait aux aguets.. bien .. tres bien.

    bon... dans un film policier la scene de crime se passe toujours dans la chambre quand il fait nuit. alors j'ai pris la direction de la salle a manger.

    le vieux vivait seul,faut dire que c'est pas facile de s'amourracher d'un mec qui passe ses nuits a ploter les burnes des travelos histoire de trouver le surin qu'ils avaient pu planquer sous leurs couilles. protection oblige.. pas facile la vie de travesti en ce moment...

    rien dans la salle a manger,ca puait le polar  miteux a mille lieux a la ronde..

    les chambres etaient a l'etage de toute facon.

    j'ai gravi les marches avec une extreme prudence.

    l'odeur de sang se faisait de plus en plus forte,pas de doute ,des litres avaient du servir a repeindre les murs ,car jamais de ma vie je n'avais senti le sang de facon aussi concentrée.

    mon estomac s'est tendu,lui aussi etait sur le qui vive,j'allais jaillir dans la chambre du vieux aussi vite qu'un flot de big mac allait jaillir de mon gosier.

    j'etais pas un hero qui ne gerbe jamais ,ni ne fait jamais pipi comme dans les films de "heros". je gerbais,pissais,picolais,et meme parfois je chiais en étre humain..si ,si

    je suis entré dans la chambre que je supposais celle du papy.

    j'ai suffoqué,une odeur de merde,et de sang empuantissait l'atmosphere.

    trop de chose a deviner dans ce noir quasi totale,j'ai donc allumé la lumiere.

    jcrois que j'aurais pas du ,mon big mac a pris ses jambes a son cou,poussé de prés par monsieur jack daniels,et tout deux sont sortis de ma bouche sans le moindre effort,tu parles de springters.....

    le vieux etait accroché au plafond,crucifié plus precisement.

    son ventre etait ouvert dans le sens du haut en bas,son visage semblait avoir été éccorché vif,tout comme le reste de son corps.

    ses tripes pendaient jusqu'au lit telles un serpent gorgé de sang vital.

    je me suis approché ,persuadé que papy venait de bouger,ca me semblait impossible et pourtant ,j'en aurais mis ma main au feu.

    j'ai mis un pied sur le lit ,fermement décidé a constater de mes yeux que le vieux etait bel et bien vivant.

    j'ai pas vraiment eu le temps d'assoir ma position sur le plumard que le corps s'est détaché du plafond pour tomber directement sur moi.

    lui et moi n'avons fait qu'un pendant le lapse de temps qu'a duré la chute jusqu'a la moquette.

    j'etais un peu sonné par le choc,mais pas suffisament pour ne pas entendre que quelqu'un venait de se précipiter dans les escaliers.

     ( a suivre)


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  • " bon ,t'es pas encore la mais j'vais t'expliquer deux ou trois choses a savoir.

    tu sais que je vais devoir m'extasier devant ton caca et tes couches pleines? imagines ce que je vis deja avant que tu débarques?  enfin ,bon il parait que quand c'est le notre,on ne fait pas gaffe a l'odeur de la couche pleine.. au pire quand tu seras grand je t'enverrais la facture de mes heures passées a te changer,main d'oeuvre comprise bien sur.

    si tu savais a quel point ca fait bizarre le fait que tu vas arriver dans ma vie,je vais etre obligé de devenir adulte..je devrais t'en vouloir pour ca, mais bon ,je serais intransigeant sur le fait de rester completement debile 50 pour cent et serieux 50 pour cent.enfin comme les sondage ,les chiffres ne sont pas fiables...

    ah oui j'en viens au fait,deja  tu ne feras pas de foot ,sauf si t'en a vraiment envie.. je te ferais voir comment on joue de la batterie avant que tu marches,mais rassures toi je ne veux pas faire de toi ,ce que j'ai pas reussi dans ma vie. tu feras la vie que tu veux ,en évitant au maximum la prison,la fumette,et meme la clope tout court..j'espere que je serais cool avec toi,comme je peux l'etre en general dans la vie.

    tu vas surement grandir a une vitesse folle,comme tu le fais actuellement dans le ventre de ta mere,bientot je vais voir un peu a quoi tu ressembles,imagine le choc que tu vas etre pour moi!!( j'espere que tu seras pas en train de faire ton petit pipi a ce moment la...quoique,ca voudra dire que tu me ressemble deja)

    tu naitra avec une poignée de cheveux de plus que moi,ca sera surement un grand avantage pour draguer les filles plus tard. oui ,ok parlons des filles.

    j'aurais tendance a te dire: le plus tard possible,car tu souffriras ,tu feras souffrir ,tu découvriras aussi de tres belles choses et d'autres moins bonnes..pis si tu aimes les hommes ,ben pas grave ,si c'est comme ca que tu vois ta vie..du moment que tu t'enfiles pas des jupes en cachette..

    les filles,le grand mystere de ta vie,insondable, incompréhensible, ya le temps,mais ptetre tu seras un gros tombeur qui sevira dès le bac a sable ,on ne sais jamais..

    au debut de l'humanité,c'est la que tout a commencé,je vais surtout t'expliqué les religions: croire ou ne pas croire,la aussi tu feras ton choix, jespere t'apprendre a ouvrir les yeux et les oreilles afin de piger ce qu'il faut pour pas etre un bouc emissaire dans la vie,un fernadel.

    arf jte vois deja grand alors que pour le moment t'es comme un haricot beignant dans le liquide d'une boite de conserve..

    jpense qu'on va s'eclater ensemble quand tu lachera les couches pleines et que tu dormira tes 15 heures par jours la nuit... et si un jour tu te reveilles en chine c'est que tu n'as pas lacher les couches ni arreté les nuits blanches ,ton tu bosseras tres tot  la bas ,afin d'y confectionner des chaussures avec tes petites mains qui seront ,j'en doute pas ,d'une habileté rare.

    on a parlé des filles,de ton futur boulot, de la religion, du sport que tu ne feras pas, il me reste encore pas mal de truc a te dire,mais tu les découvrira par toi meme car apres tout c'est ca la vie,découvrir par soi meme,se faire sa propre opinion grace ou a cause de ses succés ou désillusions.

    j'espere que je serais a la hauteur de tes espoirs ,jcrois que j'ai fais le tour

    sauf peut etre une chose a laquelle j'ai pas pensé, le jour ou tu verras la lumiere du soleil,ptetre que tu seras une fille.. ben ca sera pareil sauf que tu ne sortira dehors qu'a t'es 18 ans voir plus.

    viens comme tu es deja j't'attends.


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  • bordel 6h20,fallait que je me leve malgrés cette énieme nuit sans sommeil. c'est fou moi qui'na jamais été sujet au moindre stress,j'arrétais pas de cogiter au moment du passage au lit et ,ce ,jusqu'au petit matin.

    encore une levée de corps difficile!! enfin c'etait vendredi et ce soir :au lit de bon heure avec un bon bouquin bien reposant sur les mort vivants.

    le matin tout etait a la seconde prét,meme le temps de fumer un megot devant les news de google etait compté.

    allez mec derniere journée ,soit un bon fonctionnaire,tu quitte tot le boulot ,tu te fais une petite ronflette d'une heure en rentrant et apres ca ira mieux. au pire tu te prends un petit xanax et tu ronfles bordel,ce soir c'est grosse putain de nuit!!

    mais c'etait dur,vraiment dur ce matin.

    stressless, pas vraiment, c'etait plutot bournout en perspective. et dire que mes vacances n'etaient que encore ,bien bien loin...

    j'ai mis le nez dehors quasiment a reculons. l'envie de retourner me pieuter etait grande,presque incontrollable.. mais non ,allez faut booster ,derniere ligne droite.

    le froid me donnait une impression de difficulté a respirer,limite d'oppression. jme suis assis au volant,j'ai reflechit dix seconde si j'allais pas me foutre en arret.

    et merde ,non faut y aller pis apres tout jsuis debout ,allez connard motive toi.

    ah fais chier,le pare brise etait gelé!! plus le temps de gratter tout ca,j'ai donc foutu le chauffage "glacial" a fond pour  voir si ca allait partir tout seul.

    essuies glaces a fond,lave vitres a gogo,je me suis élancé,sur mon pare brise un minuscule trou sans givre me permettait de voir la route. alors je me suis plié tans bien que mal,la gueule collée sur le volant pour mater a peu prés  le chemin qui se découvrait devant moi.

    fais chier,jvois que dalle ,putain!!

    a peine a 30 a l'heure,tu parles d'un springteur!!a ce train la jvais arriver a 9heures au taf!!

    j'etais deja énervé de mes nuits blanches et la c'etait le ponpon!

    cage toracique oppressée,souffle court,le pare brise s'est enfin déglacé et j'ai pu reprendre une position humaine dans ma voiture.

    15 minutes plus tard je glissais a grandes enjambées sur le parking de mon hosto,direction: le taf!!

    j'ai pas mal glissé sur le parking,j'en avais les jambes en coton,j'haletais comme un taureau poisseux de bave devant sa femelle.

    oula jme sentais pas super bien en fait,ca tournais,puis, j'ai commencé a suffoquer,puis devant les urgences de mon hosto ,je me suis écrouler comme une masse dans une flaque de glace.

    trou noir de quelques minutes....

    j'ai senti des bras me relever,on m'a porter et installé sur un brancard. je revenais peu a peu a moi. un pote brancardier me giflait la gueule sans prendre de gants.

    " hey david ,reveille toi ,hey reviens .... t'es la" " ah le revoila " a fait une voix derriere lui.

    a peine j'avais franchi le seuil des urgences que j'ai chuchoté:" crr crr crrise cardiaqueeeee"

    ca a commencé a bouger autour de moi,mon pote brancardier m'a tenu la main et m'a dit" t'inquiete pas ,t'es aux urgences,on va te prendre en main rapidement tu fais partie de la maison"

    j'lui ai repondu dans un rale interminable" dis aux collegues que que que, jsuis en train de mourir,jvais pas pouvoir travailler..."

    on m'a foutu dans un box,j'ai senti qu'on retirais mes fringues,mes éffluves de titanium rouge ont parfumées l'atmosphere rance du box des urgences.. au moins j'm'etais lavé,j'allais crever propre c'est deja ca.

    torse nu sur le brancar ,j'ai senti des électrodes se poser sur moi et le bruit d'un monitoring s'est fait entendre.

    " tout est normal niveau du coeur" a dis quelqu'un dans le box. je savais pas qui s'etait,yavait foule devant mon corps mourant.

    " crise d'angoisse,peut etre et malaise vagal" a dis quelqu'un d'autre.

    "VOUS VOUS SENTEZ OPPRESSE??"

    "ou..ou..o.ui"

    ON VA VOUS INJECTER UN DECONTRACTANT MUSCULAIRE  ET VOIR SI CA VA MIEUX,MAIS A PRIORI  YA RIEN DE GRAVE

    mais pourquoi elle gueulait comme ca cette fille j'etais pas sourd..

    "ok,ok,ok" j'ai fais.

    limite je me sentais deja mieux,du monde autour de moi,une chaleur rassurante d'hopital,j'avais presque envie de pioncer,mais alors pioncer ,comme une vache éreinté.

    j'ai une le droit a une piqure,plus une perf,de jsais pas quoi.

    on m'a laissé le monitoring,puis le petit monde s'est tiré,moi jme sentais mieux. bordel!! crise d'angoisse c'etait sur,surmenage c'etait certain!

    l'effet de l'injection s'est pas faite attendre,une molesse phenomenale m'a envahi. je planais presque.

    "allez bossez bande d'enfoiré,moi jsuis en train de presque crever aux urgences,caillez vous les couilles sans moi aujourdhui,toute facon jvais pas revenir de si tot"

    j'etais en train de me voir en longue vacances convalescentes sur mon canap a mater des films ,a bouquiner, quand le rideau du box s'est ouvert,c'etait mon pote brancardier.

    "alors ca va t'y mieux,putain tu nous a fais peur toi tu sais,jcroyais vraiment que tu nous faisais une crise cardiaque,on aurais été obligé de cacher ton corps ahahah"

    j'ai ouvert un peu la bouche,un torrent de bave a jaillit pour venir glisser le long de mon cou puis se loger dans mon oreille.

    je lui ai fais un signe d'approcher. il est venu coller son oreille a ma bouche pleine de bave:" connard,j'etais stressé,a moi les grandes vacances reposante maintenant".

    " ah ben tu vas mieux on dirais,tiens j'ai été dans ton service leur annoncer ta mort imminente,putain,j'ai vraiment cru que t'allais claquer la"

    " et comment ils ont reagi dans mon service" je parlais tout de suite mieux car j'avais hate de connaitre la reaction de mes collegues.

    " ben regarde y'en a qui sont venu te voir directement,qui ont tout laché pour te voir"

    j'ai levé la tete,effectivement ,ce con n'etais pas seul,j'esperais que personne n'avais entendu mon speech sur mes futurs grandes vacances reposantes... merde le con.

    ho yavait pas bousculade,certaines collegues preferaient continuer leur taf que de venir me voir clamser,mais ,ceci dit les principales etaient la,presque touchantes d'inquietude pour mon petit corps absolument pas refroidit.

    j'en ai rejouté un peu sur mon etat bien sur,fallait que je fasse pitié quand meme,qu'on me plaigne,me dorlotte et surtout fallait qu'on vois bien qu'il me fallait des putain de vacances!

    elles ne sont pas restées bien longtemps,pis j'en avais marre de baver dans mon oreille a chaque fois que j'ouvrais la bouche pour dire" vous inquietez pas ,demain je serais revenu" ( tu parles charles ,rien a foutre du taf ,je preferais les voir toutes dans mon canapé durant ma longue longue convalescence)

    un toubib est venu me voir ,ce qui a chassé les gonzesses qui pulullaient autour de mon corps brulant..

    "alors grosse frayeur,gros coup de stress monsieur L... mais ne vous inquietez pas,je pense qu'apres une periode de repos tout ira mieux ,mais il va falloir se detendre.

    en gros il m'annoncait officiellement que j'allais me les rouler un bon paquet de temps.

    "pour le moment on va vous garder ,ici encore quelques heures pour completer votre bilan de santé"

    (pas de probleme mon pote tout ce que tu veux du moment que ce soir jsuis dans mon canap)

    le toubib s'est tiré,une mignonne petite infirmiere est venu m'ausculer et me pomper... un litre de sang puis,son petit cul moulé dans sa blouse a quitté les lieux.

    j'ai regardé l'heure sur mon portable ca faisait deux heures que j'etais la,il etait 9h et demi petant.

    ouais 9 heure et demi pile poil l' heure ou j'ai entendu des éclats de voix dans le hall des urgences et a 9 heures 33 ,comme un con je me suis levé pour aller voir ce qu'il se passait.

    fallait vraiment etre con de faire ca,apres tout j'etais mourant.

    j'ai passé la tete par le rideau.

    un type tout en noir se tenait dos a moi et me masquait la vue.

    "qu'est ce qui se passe" que j'ai dit

    le type s'est retourné et a pointé un flingue pile poil devant mon nez. il etait 9h 38.

    (a suivre)

    - toi ,tu rentres dans ton box et tu te couches sur ton lit et tu bouges pas,sinon jte crame la gueule!!

    d'un rapide coup d'oeil j'ai vu que y'avait 3 gus tout en noir,style commando d'assaut,j'ai reculé,cette fois ci vraiment a la limite de la grosse crise cardiaque foudroyante.

    jme suis posé assis sur le lit,mon cerveau faisait mille tours minutes..

    pourquoi ils etaient la eux? une chose etait certaine ,c'etait pas des flics.

    a leur facon de parler,et leur aggressivité,j'ai bien compris qu'ils etaient completement determiné,mais ca ne repondait pas ,au pourquoi de leur presence.

    puis, ca s'est vite éclairé : la chambre carcerale!!!

    il y avait une chambre carcerale dans cet hosto,afin que les détenus de la prison d'a coté viennent se faire soigner quand leur etat necessitait une hospitalisation.

    la surveillance des flics n'etait dès lors que de deux gardiens devant la chambre,le truc ideale pour faire sortir un détenu.  pis apres tout ,qui attaquerais un hosto?

    "ils nous faut quelqu'un ,on va aller directement a la chambre,on a pas plus de  dix minutes avant que tout soit bouclé"

    mon rideau c'est ouvert ,pas de bol ,ce quelqu'un c'etait moi..

    la chemise de l'hopital sur le dos me recouvrait a peine le corps,a vrai dire j'avais le cul completement a l'air quand ils m'ont empoigné.

    "t'as quoi toi"

    "jsuis la pour crise cardiaque"

    " tu te fous de notre gueule, tu vas nous suivre ,et si tu fais ta crise cardiaque en route on aura pas a te descendre pauv con"

    jcrois que j'ai pas eu le choix que de les suivre.

    leur poigne d'acier me maintenait debout,je touchais a peine le sol tellement ils marchaient vite. un mec de chaque coté puis l'autre devant ,prés a buter le premier qui se mettrais en travers de leur chemin.

    au debut ,le regard incrédule des gens qu'on croisais se tournait vers moi,pensant que c'etait des flics qui venaient de ceuillir un pervers dans les urgences.

    ils ont vite déchanté ces gens quand ils se sont retrouvé avec un glock devant le nez.

    tiens, la ,c'est un pote de la manut,il me regarde en se planquant,la gueule qu'il fait ,on dirais qu'il est limite a se chier dessus. ah ,il vient de me reconnaitre,de ses yeux rond il me regarde,puis sourit legerement en voyant mon cul a l'air qui depasse de la chemise  d'hosto. .. pauvre con va...tu vas voir si jme fait pas descendre,jvais te faire manger tes palettes ..

    ce con est sorti de mon champ de vision,je pense que j'avais un peu le meme regard du mec de midnight express quand il se fait choper par les douanes turcs avant de monter dans l'avion. ouais les mecs jsuis le billy hays de caen.

    on s'est engouffré dans un ascenceur,direction le niveau 11 et sa chambre carcérale,comme j'avais bien deviné.

    ces mecs la comptaient faire sortir un prisonnier en employant la force si necessaire. je les voyais respirer vite,quelques gouttes de sueurs coulaient sur leur front.

    "on fais comme prévu,on hesite pas,dans 5 minutes on est dehors"

    cette fois ci,yavait plus qu'un mec qui me trainait ,les deux autres ouvraient la route,le premier avait un pistolet mitrailleur,le second,deux armes de point,et celui qui me trainait ,avait lui aussi deux armes de poing.

    ca sentais vraiment la mort lente ,a ce niveau 11,jcrois que j'avais de la chance que le mec me traine ,car j'aurais pas pu marcher. tout allait trop vite,et pourtant je voyais tout au ralenti. c'etait un reve,ca ne pouvait etre que ca,j'avais du m'éffrondrer dans cette flaque de glace et crever avant meme de toucher le sol.

    et la c'etait 3 mecs qui m'amenaient vers l'enfer,je ne voyais que ca...j'etais mort sur une flaque de glace,voila,car quand on y réflechi bien ,n'importe qui prefererait etre mort plutot que de se faire trainer dans tout un hopital le cul a l'air.

    jsuis mort ou je reve.

    les types se sont stoppés a l'embranchement d'un couloir,celui qui me trainait,se trouvait face a mort,son flingue collé a mon front.

    "toi ,si tu parle ,si tu bouges ,si tu tentes un truc ,tu vas sentir la poudre t'exploser dans la tete,t'as bien pigé?"

    j'ai commencé une phrase pour defendre ma carcasse d'animal devant la porte d'un abatoire. mais sans avoir eu le temps de la terminer ,je me suis retrouvé au milieu du couloir face a 3 flics ,avec en prime un canon sur la tempe.

    tout le monde se tenais en joue,les flics,les voyous,avec un pauvre mec au beau milieu de tout ca.

    "on lachera rien,si vous voulez que ca se passe bien,vous ouvrez la porte de la celule et on repars sans bobos pour personnes,depechez vous sinon ,on le bute!"

    les flics n'ont pas chercher a négocier,peut etre a la vue de la puissance de feu dont disposait le commando,ils ont posés leur flingue a terre et se sont reculés jusqu'au mur,sauf un qui a sorti un trousseau de clé afin d'ouvrir la porte.

    on a parcouru la distance rapidement pour n'etre qu'a quelques metres des flics et de la porte.

    un des mecs du commando a fait s'allonger les deux flics qui se trouvaient contre le mur,apres avoir pris soins de prendre leurs armes.

    j'etais au premiere loge,et plus ca évoluait ,plus je me disais que c'etait pas un reve ,ni un passage vers l'enfer,du moins pour le moment.

    ca fait vraiment bizarre d'etre une victime,un otage,je dirais meme que je me serais volontier pissé dessus. j'en oubliais mon cul a l'air.

    la porte s'est ouverte,le flic qui venait de déverouillé s'est reculé lui aussi.

    dés lors tout c'est accéléré. le premier type du commando s'est litteralement fait cribler de balle sans que personne n'y comprenne quoi que ce soit.

    il est tombé raide mort a mes pieds.

    un silence hallucinant est tombé comme une chappe de plomb sur le 11eme etage.

    mes oreilles boudonnaient,ca sentais la poudre,mon coeur allait flancher d'une seconde a l'autre,peut etre meme avant que l'autre appuie sur la detente pour de faire exploser la tete.

    "toi dedans tu lache ton flingue ou on bute tous tes collegues t'as deux secondes"

    pas de reponse.

    "on a un otage civil avec nous,regarde" a t'il dit en me postant devant la porte.

    le gars du commando etait derriere moi,s'abritant derriere le rampart de mon existance.

    devant moi se trouvait un vieux mec assis sur le lit,en tenue d'hopital,et derriere se gars se trouvait un flic armé d'un fusil automatique. le flic comme le vieux etaient blanc comme des morts. ca devait etre de meme pour tous les acteurs de cette tragedie qui ferait la une de tous les journaux de france.

    le flic semblait determiné,a tel point qu'il n'a pas hesité a mettre son arme automatique derriere la tete du vieux assis sur le lit.

    putain ,c'etait completement irréel.

    le flic m'a regardé fixement,comme si il voulait me faire passer un message.

    ho j'ai pas mis longtemps a capter son message,il voulait que je lui dégage la vue,il voulait que je ne sois plus dans son champs de tire aux pigeons.

    le mec derriere moi me tenait tellement fort qu'il m'etait impossible de m'en défaire.

    "lachez le " a dit le flic en me designant

    "tu vas faire quoi le flic? tu vas tirer sur un vieillar sans arme? tu vas tirer sur un civil? t'es foutu lache ton arme ,depeche toi!"

    désormais c'etait la guerre des ners,une guerre insoluble ,personne ne semblait vouloir lacher un pouce de terrain.

    "les renforts arrivent et sont surement deja la,vous etes coincés,lachez vos armes vous,vous savez bien que je ne lacherais rien"

    faut se tirer a dit l'autre mec du commando armé,c'est foutu faut se tirer,et lui on l'embarque ,a t'il ajouté, en parlant de moi.

    j'ai senti la pression se relacher,le flic a compris que j'allais tenter de sauver mon ame de cette enfer.

    j'ai relaché mes jambes d'un coup,le flic a fait feu,le truand aussi ,mais il a loupé sa cible,car plusieurs balles l'avaient deja fauché.

    un semblant de fumé planait dans l'air,avec une nouvelle fois cette odeur de poudre.

    "bande d'enculé,jvais vous crever tous" a hurlé le dernier mec du commando.

     il s'est mis a arroser les flics qui etaient a terre,j'etais au sol ,sur le cul quand il a commencé ses shoots.

    le flic qui se trouvait dans la chambre a bondi jusqu'a moi,mais trop tard,car j'ai senti,plusieurs douleur atroce sur mon coté droit. mon corps etait literallement dévoré de l'interieur par les balles brulantes qui venaient de m'atteindre.

    je me suis completement écroulé,la douleur etait atroce.

    je ne pouvais plus bouger,ni meme savoir ou j'avais été touché.j'ai roulé sur le ventre pour dire au type qui hurlait derriere moi de se taire car le gars du commando s'etait barré.

    je n'ai vu personne bouger,une marre de sang souillait le sol de l'etage 11,personne n'hurlait, a part moi... je gueulais comme un putois ,j'en finissais plus de gueuler. et quand je me suis rendu compte que ces cris venaient de moi,je me suis tut .

    un brouillar est tombé devant mes yeux....au loin j'entendais des voix:

    "c'est une crise cardiaque,dépechez vous sinon on va le perdre"

    je sais pas pourquoi ,je me suis retrouvé dehors, je surplombai un scene,yavait un attroupement autour d'un mec couché sur un trottoir devant les urgences .

     

     

     

     


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  • dessin de http://talula58.eklablog.com/

    jungle fever

    On fait tous de sacrées conneries dans la vie. J'étais en train de baigner dans mon jus, comme un phacochère dans une mare de bouillasse. Et je pense pas exagérer en disant cela.

    Oh, bain de sueur acide qui coule le long de mon dos, d'ailleurs il coulait aussi dans le dos de la fille que je suivais, enfin des deux filles que je suivais...

    J'avais un barda monstre à traîner,elles ne portaient que de simples sacs à dos, même s'ils étaient bien remplis, ils ne devaient pas atteindre les 40 kilos que je me coltinais depuis deux jours.

    Mais quel con, quel crétin, j'étais un fainéant né et voila que suite à une annonce Pôle Emploi, je me retrouvais au fin fond du monde avec un taux d'humidité avoisinant les 90%.

    Pour la maudite petite histoire et pour bien planter ce décor paradisiaque, je vais revenir en arrière. A défaut de revenir physiquement en arrière je vais donc reprendre cette histoire depuis le début.

    Chômeur de 33 ans (je trichais toujours sur mon age) recherche mission à l'étranger (en fait je voulais partir au japon, histoire de bouffer japonais et accessoirement de la japonaise aussi). En gros, l'annonce disait ça.

    Et même si je chie dans mon froc aux abords d'un aéroport, j'avais sincèrement envie de bosser ailleurs. Rien ne me retenait ici, donc cassos voir du pays.

    "Bonjour monsieur j'ai bien lu votre annonce et vous semblez motivé de partir a l'etranger,je vais avant tout parler de moi et de mon projet. Je suis docteur en médecine, j'ai 58 ans, spécialisé dans les hurleurs roux (singes de Guyane), j'arrive à l'aboutissement du projet d'une vie entière passée sur cet animal. Mes deux filles et moi avons prévu de partir dans quelques semaines pour étudier cette espèce de singes. Pour cela, nous avons besoin d'un porteur aide de camp. Si le voyage vous intéresse, merci de me contacter".

    Voilà le mail que j'ai reçu. Bon c'était pas le japon, mais après un calcul savant, si le mec avait 58 ans, dans le pire des cas, ses filles devaient avoir 38 ans, mais comme tout rat d'étude il avait dû faire ses gosses plus tard, donc je penchais vers de la meuf de 30 ans maxi.

    Il n'en fallait pas plus pour me motiver.

    J'ai donc répondu au type, montré patte blanche sur ma force physique quasi hors du commun (ce qui, comme mon age était faux bien sur).

    Barnabé ,ça ne s'invente pas comme nom, pensait partir debut Mars, et nous étions en Janvier. Il m'a expliqué plus en details son aventure. Je me suis documenté sur la Guyane, sur ces putain de macaques, et sur les techniques de survie rudimentaires en foret. Comme un con j'ai même été faire un tour dans une forêt de mon coin pour "palper le vertige de la nature" comme il disait si bien dans ses mails. J'ai bien vécu, j'ai aussi fait un peu de footing entre deux fêtes.

    A vrai dire j'avais quasiment claqué le fric qu'il allait me filer a la fin du périple Guyanais. Quelques milliers d'euros ..

    Lors de la dernière semaine, j'ai reçu le billet d'avion pour l'embarquement à Paris. Vaccins à jour, titanium rouge dans ma trousse de toilette, savon de marseille. Bref les trucs d'usage qu'il m'avait conseillé.
    Dans le train pour l'aéroport Charles de Gaulle, j'ai été chier et gerber plusieurs fois. Super comme départ...

    J'ai donc rejoint l'aéroport dans un état liquide avancé, je me suis xanaxé la gueule et motiliumé l'estomac. Ça allait bien mieux quand j'ai enfin fait la rencontre de Barnabé.
    C'était un grand homme, mince, d'allure sportive ; il était déjà en short et tenue de brousse avant meme de prendre l'avion. Et en mars croyez moi ou pas, ça caille légèrement en France.

    3 sacs à dos autour de lui.

    J'etais en train de me demander ce que j'allais bien foutre de mon gros pull, gros manteau et de mon froc ultra large, quand deux super bombasses ont crié : 
    -"Embarcadère Sept !"
    -"Voici mes filles, elles sont de la partie comme je vous avait précisé".

    Un léger filet de bave coulait sûrement de mon menton quand je me suis présenté à elles.
    -"David, enchanté...
    -Stéphanie, et Eloïse."

    Je fantasmais déjà de les voir en short moulant, le dos humidifié par la tiédeur tropicale... Pourvu que les douches soient communes...

    J'ai ensuite tourné mon regard vers Barnabé. Je me suis dit que c'etait un guignol avec une lubie de guignol, qu'il voulait claquer le pognon d'une vie pour chatouiller les grelots d'un macaque roux...

    Ainsi soit il, j'allais peut-être soulever une de ses fille, peut-être meme les deux, car dans la brousse personne ne vous entend crier, c'est bien connu.

    Un long voyage,un long décollage,un long filet acide dans le dos ,je devais sentir le babouin jusqu'a la queue de l'apareil tellement j'avais transpiré dans ce putain de zingue.

    on a fait un changement d'avion direction la guyane .

    quand nous sommes arrivé a destination j'ai été me changer dans les chiottes,me passer un coup de flotte et m'asperger de parfum,sans oublier d'abandonné mes fringues dans les chiotards.

    les filles avaient fait pareil et devinez quoi,yavait du pied de chameau en short comme j'avais pu le prevoir.

    ah nouvelle jeunesse me voila je vais me trimballer en foret avec un vioc et deux nanas affolantes.

    bon ,ok j'avais fait pas mal de muscu avant de partir,car je savais que j'aurais du bardas a trainer jusqu'a destination.

    le materiel attendait patiement dans un village a 4 heures de route. et la,quand j'ai voulu soulever mon bordel,j'ai faillit pisser dans mon froc tellement c'etait lourd.

    " va me falloir un coup de main pour mettre ca sur mon dos".." ya pas un caddie leclerc dans le coin?"

    les deux pintades se sont mises a glousser a mes vannes.. mon gars c'est du tout cuit. ca va farcir dans la jungle ,coute que coute!!!!!!!!

    quel genie d'avoir passé cette annonce..

    jungle me voila,tiedeur excitante de la rosé,me voila..

    deux jours de voiture plus loin ,le guide nous a déposé, le cul en compote ,a l'auré de la foret. il faisait une chaleur hallucinant,ca collais de partout,et j'etais pas le seul dans cet etat.

    les langues s'etaient déliées ,amicalement,barnabé semblait dans ses pensées,les deux filles me semblaient moins sauvages que lui,elles avaient 25 et 28 ans,comme me petit doigt me l'avait predit.

    j'ai souffert le martyr pendant les premieres heures,suant,sang et eau.

    le neant s'offrait a nous et l'heure du bivouaque avait sonné.

    j'ai déposé le bardas,chacun de nous portais sa tente,un truc miserable qui souvre si on la balance bien en l'air.

    barnabé a pris la parole un fois les tentes installées.

    " nous y voila ,( il semblait empreint d'emotions' j'aurais presque versé une larme,si mon regard ne se trouvait pas obnubilé par le décolté d'eloise.)

    je vais vous mettre en garde contre les danger de ce type de foret.. je crois qu'il avait du faire un tour sur wikipedia ,car il a presque répété mots pour mots ce qu'on risquais de rencontrer ici bas et qui etait inscrit sur  le site..

    j'avais en ma possession le kit de survit,les truc anti venin,la flotte et pleins d'autres bordel qui allait servir au bien de son expédition.

    j'ai un tans soit peu réalisé que j'etais pas en rase campagne avec de miserable couleuvres qui n'effayaient que les mémés avec des couches pour adultes.

    on pouvais crever du jour en lendemain,voir dans l'heure en cas de mauvaise rencontre.

    j'ai essayer de detendre l'atmosphere avec une vanne qui n'a fait rire personne.

    les deux filles se sont éloigner afin de soulager leur vessie.

    barnabé m'a pris a part,et m'a confié que c'etait sa premiere expedition et qu'il comptais sur moi pour que tout se passe bien.

    3 jours de marche etaient necessaire pour tenter de dénicher les rouquins hurleurs.

    il voulait les etudier quelques jours dans une region de la foret quasi inexploré.

    moi qui pensais que j'avais affaire a un vieux briscar baroudeur,j'ai vite déchanté,en fait ,ce type etait un amateur friqué,completement inconscient ,et moi dans tout ca j'etais le con de croupio qui  trimballait sa merde au risque de sa vie.

    les deux gonz sont revenu,ricanant comme peuvent glousser des vieux picots de basse court.

    j'avais plus l'humeur a la drague. je me suis engouffré dans la chaleur suffocante de ma tente,j'ai verifié son isolation et sorti mon paquet de clope.

    ce vioc ne savais pas faire de feu et devinez qui a été de corvée de bois?, non jvais pas laissez attendre plus longtemps: moi.

    stephanie a tenu a m'accompagner dans ma recherche de brindilles inflamables.

    le hic dans tout ca c'est que le bois etait humide comme un ventre de sumo,pas question de tenter le feu du siecle avec ca.

    " ca vous plait notre expedition"

    "a qui a moi?"( putain mais bien sur que c'est a toi qu'elle parle connard)

    "euh oui oui,votre pere semble bien organisé et ca devrait etre un bon souvenir pour nous tous quand on rentrera."'( ouais super,la tu as fait le baroudeur motivé( jme felicitais interieurment de ma reponse))

    " vous me trouvez sexy" a t'elle dit, enfin que j'ai cru comprendre..

    "hein? "

    "je vous ai demandé  si vous aimez etre ici"

    "ah oui bien sur,c'est un peu chaud mais j'en ai vu d'autre.." (putain le baratineur que j'etais,voila qu'elle me regardait deja avec de gros yeux rond)

    "ya un serpent juste derriere vous a la hauteur de votre visage,surtout ne bougé pas,meme si il n'est pas mortel,ca morsure peut etre tres douloureuse"

    c'est ainsi que j'ai eu la premiere morsure de serpent de ma vie,bah c'est pas que j'ai eu tres mal ,c'est plutot que la vision d'un serpent qui vous chique la gueule ca peu etre un peu troublant.

    me suis fais bichoner le menton,les deux filles au chevet d'un mourrant qui ne quittait pas des yeux leur decolté...

    le paradis dans la jungle. en fait j'etais bien,persuadé que les bien faits de la jungle ferait se rencontrer deux ames, voir plus si affinité..

    on a bouffé froid nos gamelles,elles se sont éloignées pour revenir en maillot de bain deux pieces comme unique tenue de nuit.

    barnabé ,lui etait deja enfermé dans sa tente..

    j'ai grillé une clope,j'ai appris que l'une d'elle etait specialiste des serpents,et que l'autre en plantes rare. voila,pas plus d'ouverture que ca pour ce soir. mais putain le corps de dingue qu'elles avaient ces petites gonzesses.

    ( a suivre)

     jme suis engouffré dans ma tente,lardé de desinfectant sur le menton. la chaleur etait accablante,j'avais envie d'ouvrir en grand la fermeture histoire de respirer un peu d'air frais.

    helas, triple helas, les bestioles rampante devaient deja faire la foire autour de ma couche,car ca semblait piétiner severe pas loin de mes oreilles.

    désormais ma nouvelle meilleur amie etait la toile de ma tente.

    j'ai suffoqué une partie de la nuit,beignant dans ma sueur,puis le sommeil est venu,sournoisement,il a livré mon corps aux affres de la jungle sauvage et impitoyable.. poetique non?

    quand j'ai ouvert les yeux,j'ai sentir comme de lourde valises tomber sur mes joues. putain de nuit de merde,tout ca pour palper des gonzesses.. et encore c'etait loin d'etre du tout cuit.

    j'ai sorti prudement la tete de la tente,coup de bol elle s'ouvrait de haut en bas,ca m'eviterait de me retrouver nez a nez avec une mygale geante qui aurait patienté toute la nuit, pour sauter sur les poches qui me tombaient des yeux.

    les gonz etaient debout,toujours en maillot de bain,accroupit,dos a moi... ya pire comme vision quand on se reveil qu'un quart de lune dut a un maillot de bain legerement trop bas..

    pas une bestiole a l'horizon,j'ai mis mes groles . le café etait chaud?  ben non,j'ai bu un café froid. tout le petit monde etait bien silencieux,peut etre avaient ils passé une nuit aussi bonne que la mienne.

    apres quelques mots échangé sur la direction a prendre,barnabé a pris la tete du convoi exceptionnel.

    et donc la ,on arrive au debut de cette histoire ou je suais comme un phacochere dans une marre de bouillasse etcetcetc.

    pour le moment ,le fait de suivre les petits lots m'enchantait malgres la fatigue.

    je m'etais suffisament affuté pour etre de la partie et,bon ok jvais avouer ,j'ai dis dans un mail que j'etais un baroudeur confirmé. toute facon il etait dans son trip le barny et jsuis sur qu'il n'avait pas encore remarqué mes mains de pianiste ultra entretenu et tenu  a l'écart du moindre travail .what else?

    barnabé s'est arreté net, il a posé sa machette neuve,pleine du sang des plantes.

    il a mis un pied sur un morceau d'arbre mort,la posture du guerrier qui venait de flinguer un lion mangeur d'homme. je me suis approché,persuadé qu'il allait nous sortir une tirade a la christophe colomb quand il a découvert l'amerique.

    "on est perdu" a t'il dit.

    moi,direct:" allons ,allons, si ca strouve vos putain de singes,euh vos singes hurleurs sont peut etre dans le coin et on va pas avoir besoin d'avancer plus en avant,jsuis sur qu'on est pas perdu,on 'est  qu'a un jour de marche de notre point de depart.donc ya pas de malaise."

    "vous avez raison", il a repris une position d'homme normal ,s'en etait terminé de celle du chasseur de fauve triomphant.

    "nous allons poursuivre plus vers l'ouest comme prévu,excusez moi ,peut etre un moment de stress du a la chaleur"

    les deux filles se sont échangé des regards inquiet. peut etre le barny etait sur le point de tomber raide mort ,qui sait,une piqure de faucheux et hop...ahahah c'etait drole.

    on a poursuivit vers l'ouest .. ou pas ,bref dans la jungle profonde.

    je voyais le barnabé jouer de la machette pour nous dégager le chemin,il transpirait comme un bouquetin coincé sur une corniche,les meufs pareil et moi j'etais dans un etat d'hypnose devant la vision de ces féssars a deux jambes.

    je revassais,la douleur au menton avait disparu,mon dos en compote devait etre dans un etat de décomposition trop avancé pour que la moindre douleur se fasse sentir.

    fantasmes,reveries..

    je suis revenu a la realite dans un sursaut tellement important que j'ai du décoller du sol.

    un cri venait de se faire entendre. un cri humain c'etait sur,ya un mec qui devait se faire écorcher vif pas loin ,c'etait obligé.

    "c'est eux,c'est les singes hurleurs" a chuchoté barnb.

    "quoi c'est les singes qui gueule comme ca?"

    "on va par la" a dit machette man.

    bien sur on l'a suivit,toute facon ,j'etais persuadé que c'etait pas des cris de singes c'etait pas possible.

    la nuit commencait a tomber ,la flotte aussi.alors on a poser le matos et sorti les ponchos.

    ( a suivre)

     le moral des filles semblait en berne,tout le contraire de mon short qui'navait cessé de se redresser en les suivant.

    "qu'est ce qu'il y a" ai je demandé a stephanie. on etais un peu a l'écart des deux autres.

    "je suis un peu inquiete,j'ai regardé le visage de mon pere plusieurs fois,et je ne le reconnait pas. il a les yeux hagard ,il semble guidé vers quelques choses.  il ne mange pas beaucoup ne bois pas beaucoup nonplus."

    " bon vous savez on est pas si loin de notre point de départ,dans le pire des cas on marche encore demain et basta,faudra le ramener a la raison et repartir, et de vous a moi,je ne pense pas que les hurlements qu'on a entendu tout a lh'eure soit du a un cri de singe"

    elle n'a pas repondu directement ,mais sorti une tirade sur le macaque roux hurleur.

    elle semblait assez inquiete,je veux dire vraiment inquiete. puis sa soeur est venu se joindre a nous. son discours fut identique a une nuance prés.

    " je crois qu'on nous suit ,enfin je veux dire ,il me semble que j'ai vu quelqu'un nous suivre "

    moi" j'ai rien remarqué de suspect mais faut pas nonplus ceder a la parano,a par des animaux je vois pas qui on pourrait rencontrer par ici".

    ca faisait un peu tassé a 3 dans la tente,mais les filles avait insisté pour mettre leur sac de couchage dans mon antre. barny etait couché depuis longtemps quand les deux filles en maillot se sont étalés a ma gauche.

    j'avais sorti ma machette flambant neuve sur les conseils des gonz,je crois qu'elles devenaient de plus en plus flippée. et pour tout dire,c'etait a moitié contagieux.

    le mec sans peur et sans reproche que je suis est sorti de la tente pour fumer un megot . il faisait un noir incroyable dans cette putain de jungle car on avais toujours pas reussi a faire du feu.

    fallait pas que cette sortie en foret tourne au cauchemars nonplus.

    j'ai fait un petit tour dans un perimetre restreint,histoire de verifié si yavait pas une tribu de cannibales feroces prit d'amitié par mon petit cul blanc.

    je suis resté immobile de longue minutes, fumant ma clope facon GI's au vietnam,c'est a dire en la cachant dans ma main pour tirer dessus.

    la!! ca craque!! j'ai un peu sursauté,ma lampe de poche de survie  n'etait toujours pas allumé. mon coeur s'est mis a accélérer,j'etais parfaitement immobile,contre un arbre.

    un autre craquement s'est fait entendre. je me suis sdit qu'avec le nombres incalculable d'animaux nocturnes,y'avait une chance sur je sais pas combien pour que ce soit d'origine humaine.

    le craquement s'est raproché,peut etre dix metres de moi,sur ma droite, puis un autre craquement s'est fait entendre, cette fois ci, juste derriere moi.

    j'ai fais volte face,pret a découper un baobab tellement je sentais ma force se décupler avec la peur.

    stephanie s'est arreté nette en me voyant.

    je lui ai fais un signe de ne pas faire de bruit, maudissant cette conasse d'avoir faillit me faire crever d'un infarctus tellement j'ai flippé.

    elle est venu se coller a moi,je sentais son souffle chaud sur mon cou,elle tremblait comme une feuille.

    sans un mot,on a regardé vers le son qui venait de se faire entendre.

    ca ne s'etait pas rapproché,ni reculé,ce qui voulait dire que ca ne pouvait pas etre une bestiole,vu qu'une bestiole ca bouge!!

    j'ai mis ma lampe droit devant moi,bras tendu,pret a allumer en cas de nouveau bruit.

    on est resté immobile un long moment.. un tres long moment,d'ailleurs je commencé a me detendre et faire disparaitre cette parano grandissante.

    j'ai tourné la tete vers stephanie ,elle avait une main accrochée a mon tshirt,ses tremblements avaient disparus.

    c'etait le moment de planter la banderille,le taureau est a point pour livrer son steck supra tendre.

    on etais proche du baisé,proche du moment ou plus rien n'existe que celui qu'on vit, on etais pret a partir dans un autre monde et se transcender en un seul et unique etre de chaire.

    elle me regardait avec une douceur infinie melée a la peur. nos levres allaient se rencontrer dans une seconde.

    au lieu de ca,et fallait s'en douter,un nouveau craquement de branches s'est fait entendre. la lampe que je tenais s'est allumée dans la foulé.

    j'ai juste eu le temps de tourner la tete vers l'origine du bruit.

    j'ai cru voir une jambe qui se faufilait dans la jungle,je crois que stephanie aussi l'a vu. a defaut de ne faire qu'un physiquement ,nous n'avons fait qu'un dans ce que nous avons vu.

    c'etait bien une jambe en fuite dans les buissons qu'on avais vu. purement et simplement une putain de guibole.

    moi-" t'as bien vu pareil que moi"

    elle- "oui"

    moi" hey  putain t'es qui toi qu'est ce que tu branles a nous suivre,dégage bordel,ou montre toi"

    des bruits de courses se sont éloignés.

    pas de doute,y'avait bien quelqu'un humain ou animal la bas.

    stephanie me collait a present,je sentais sont coeur battre a tout rompre.

    j'ai passé un bras autour d'elle. c'etait vraiment pas rassurant tout ca.

     on est revenu jusqu'a la tente.

    eloise etait assise a l'interieur.

    "qu'est ce qui se passe ,mais qu'est ce qui se passe"

    stephanie-" je crois qu'on est pas tout seul dans la coin"

    moi- "helas je crois qu'elle a raison, mais on est sur de rien ,c'etait peut etre un singe ou un gorille,doit y'en avoir dans le coin non"

    moi-" toute facon demain je parle a votre pere,faut prendre une decision,moi je pense qu'il faut rentrer,je ne voudrais pas que ca se termine en drame cette connerie d'expedition"

    cette nuit la ,rien n'est venu secouer la tente,comme nous nous y attendions tous. j'ai meme pas eu la chance d'un baiser,de bonne nuit.les deux filles se sont endormies,comme rassurées par ma presence.

    j'ai bien faillit tenter un palpage de croupe sur la plus proche,mais le coeur n'y etait pas.

    j'ai du ronfler un peu avant l'aube ,dans mes reves j'entendais hurler,on secouais mon corps comme un pot de ketchup.

    jme suis ,au final, reveillé d'un bond.

    (a suivre)

     il y  avait bien des cris dehors,j'entendais les filles appeler barny.

    je me suis pas pressé pour autant,si ca strouve il etait parti balancer sa peche dans les hautes herbes.

    j'ai finalement mis le nez dehors,les filles se sont retournées vers moi.

    "notre pere a disparu ,il n'est plus dans sa tente ,toutes ses affaires sont encore la".

    en quelques enjambées j'ai fait le tour du coin,puis suis revenu jusqu'a sa couche.son sac de couchage etait froid,toutes ses fringues etaient bel et bien la,meme son short et ses chaussures.

    ca devenait inquietant,il n'etait plus question de caca dans les fougeres mais de disparition.

    " bon ,on jete un oeil sans s'éloigner du camp ok,on reste a porté de voix et on cherche la direction qu'il a pu prendre"

    fallait que je prenne les choses en main rapidement et retrouver le vieux encore plus rapidement et, se tirer d'ici.

    ca n'a pas mis bien longtemps avant qu'eloise nous dise de venir voir.

    j'ai trotiné jusqu'a elle,sa main désigné des empreintes par terre,elles etaient facile de reperer ,vu la bruine qu'il avait tombé cette nuit.

    yavait eu pas mal de mouvement cette nuit,le pire c'est que j'ai rien entendu.. enfin quand je dis le pire c'est pas vraiment le pire ,car désormais nous n'avions plus aucun doutes, plusieurs personnes avaient laissés des traces .

    que des pieds nu,barny devait en faire parti.

    " bon on prend tout le materiel,on se reparti les affaire de votre pere et on suit ses traces,faut faire vite" "ah tiens au fait ,votre pere avait amener une arme ou pas?"

    stephanie m'a repondu qu'elle ne savait pas.

    j'ai entrepris une fouille rapide des fringues du vieux,sans rien trouver de spécial,puis je suis tombé sur un cahier. je l'ai feuilleté,apparement il retracé toute notre expedition.

    voici des extraits:

    "je pense que notre jeune baroudeur fera l'affaire dans la jungle,sa peur de l'avion me fait un peu rire. a t'il vraiment deja voyagé?"

    "je vais garder un oeil sur mes filles pour pas que le gars qui nous accompagne s'approche trop d'elles"

    " les singes hurleurs se sont fait entendre cet apres midi,leur cris me glace le sang,nous allons tenter de nous en approcher"

    "aujourdhui j'ai vu que nous n'etions pas seul dans cette partie de la jungle,nous sommes perdu et suivit,je ne sais pas ce qu'il va se passer,mais il semble que notre accompagnateur soit en train de crier a quelqu'un de se montrer.. j'aurais du prendre une arme..."

    "il est 4 heure du matin,ca fait deux jours que je ne dors plus et cette fois ci,ceux qui nous observes depuis cet apres midi sont autour de ma tente,je ne sais pas ce qu'ils veulent,je ne vais pas resister si ils veulent m'emener avec eux, j'espere de tout coeur qu'ils ne vont pas s'en prendre a mes filles"

    j'ai appeler les filles pour leur faire survoler certains passages.

    pas d'armes face a une ou plusieurs personnes,juste des machettes, y a plus menacant comme truc....

    on a plié le matos dans un temps record.

    j'ai ensuite demandé aux deux gonz,si elles ne preferaient pas qu'on parte chercher du secours et revenir en force,plutot que se jeter dans la gueule du loup,sans rien savoir sur ce qu'on allait trouver.

    autant pisser dans un violon..

    j'ai pris la tete du convoi ,en demandant bien aux filles de garde leur machette a la main et surtout de rester sur leur garde.

    on a marché une heure environs,les traces etaient facile a suivre,et soudain j'ai entendu des voix un peu plus loin. je me suis arreté d'un bloc.

    "j'entend des voix un peu plus loin ,vous allez rester ici,je vais aller voir ce que c'est,apres on fera en fonction de ce que je vais voir,si ca semble dangereux on se tire ok?, je pense que votre pere prefererais que je vous ramene saine et sauve,et ca ,ca sera indiscutable".

    fallait pas qu'elles mouftent ,aussi sexy soit elles ,fallait pas me faire chier,vu la merde dans laquelle on se trouvais.

    j'ai avancé a pas de loup,legerement courbé ,prenant soin de faire le minimum de bruit.

    les voix se faisaient tres claires mais je ne comprenais que dalle ,on aurait cru du mexicain melangé a un charabia africain.

    je les ai eu dans mon champs de vision.

    trois hommes etaient dos a moi,barny lui semblait en mauvaise position,on l'avais attaché a un arbre,du sang s'echappait de sa bouche baillonée,et il etait nu comme un ver... ca s'annoncait plutot pas terrible cette histoire.

    les trois mecs semblaient discuter de son sort,ils semblaient tres agités,l'un d'eux pointait une arme vers la direction supposée de notre camp.

    ils ressemblaient a des chicanos,ils portaient des frocs sales,des chemises d'une couleur douteuse,chacun semblait avoir une carabine ,et des machettes sortaient de leur sac a dos.

    l'un d'eux s'est approché de barnabé,il lui a hurlé au visage ,puis a posé le tranchant de sa machette sur le torse offert. une longue trainé de sang est apparue au fur et a mesure que la machette descendait sur le corps de barnabé.

    les cris étouffés de vieux se sont fait de plus en plus long. putain j'aurais pas voulu etre a sa place,et fallait que je fasse le maximum pour ne pas y arriver un jour.

    barnabé a regardé dans ma direction,je suis sur qu'il ma vu et qu'il a crié un truc du style "partez" en me voyant. jme suis planqué avant que les autres me reperent ,car la ca serait fini pour moi.

    j'ai attendu un peu avant de relever la tete.

    les trois mecs etaient autour de leur victime,de long hurlement ont commencé a se faire entendre.

    au comble de l'horreur,j'ai pu voir que les tripes de barny etaient partie rejoindre le sol,et qu'un mec a coupé son sexe et l'a brandit auxu autres en ricanant.

    j'ai pu voir mieux ce qu'il restait du pere des deux filles quand l'un d'eux s'est écarte pour pointer son fusil vers la victime.

    le corps n'etait plus q'une plaie sanglante,un bras manquait,son visage semblait avoir été pelé,et pourtant ,il vivait encore,j'entendais un maigre rale parvenir jusqu'a mes oreilles.

    la tete de barnabé a litteralement explosée comme une pasteque quand une balle de gros calibre a rencontré son front.

    j'ai détalé comme un lapin,je sais pas combien de temps avait duré la scene,15 minutes peut etre,pas plus.

    je suis parti la gerbe au ventre,en faisant le minimum de bruit. fallait se tirer rapidement de la jungle car une chose semblait certaine,les prochains sur la liste :s'etait nous.

    j'ai rejoins les deux filles qui semblaient completement perdu.

    le souffle court je leur ai annoncer sans tact,j'aurais peut etre du quand j'y repense,prendre plus de précautions en leur annoncant la triste nouvelle..

    "ya plus rien a faire,faut courir,faut sortir de cette putain de foret au plus vite"

    " comment ca ya plus rien a faire "a dis stephanie.

    "faut sortir de la foret si on veux pas avoir de tres gros problemes la,jvous expliquerais plus tard,magnez vous bordel"

    je devais avoir une sale gueule,la fatigue m'a accablé d'un coup,j'en voulais a la terre entiere d'etre dans une situation quasi inextriquable.

    "magniez vous j'ai dis bordel de merde"

    eloise a fondu en larmes comme si ,elle venait de comprendre ce que je voulais leur faire capter.

    malgres un malaise grandissant,elles n'ont pas chercher plus loin.

    "on enverra des secours quand on sera sortir de cette jungle,ok"

    les filles sont passés devant moi,on est rapidement arrivé a notre campement.

    "pas le temps de prendre quoi que ce soir,on garde le minimum sur nous,et pas questions de camper sur le chemin,on dormira quand on sera sorti de la jungle"

    stephanie s'est planté devant la tente de son pere et s'est mise a m'hurler dessus

    "ou est mon pere ,qu'est ce que tu as vu la bas,je ne bougerait pas tans que je n'aurais pas de reponse!!!"

    je me suis approché d'elle

    "ya plus rien a faire bordel!votre pere est mort,j'ai vu 3 mecs le tuer,ca te va comme reponse ca, il est mort!!"

    "mais c'est qui ces types,c'est pas possible" .elle etait ,ce qui semble logique,dans un etat completement hysterique. sa soeur pareil,elle me gueulaient dessus toutes les deux.

    j'ai donc distribué des claques,car moi aussi j'etais a bout.

    la tension a mis un peu de temps a retomber.

    "faut partir maintenant si on veux vivre,car je crois que ces mecs la  vont nous chercher".

    deux heures s'etaient écoulés ,on etais paumé dans la jungle,j'avais l'impression qu'une immense main verte s'etait refermée sur nous.

    la nuit commencait a tomber,toute facon fallait bien s'arreter,plus personne n'avait de force pour faire un pas de plus en avant.

    nous etions assis au milieu de nulle part,a l'affut du moindre bruit suspect.

    toute facon qu'est ce qu'on aurait pu faire si les types a nos trousses avaient apparu?, pas grand chose.

    j'avais somnoler par intermitence,les filles elles n'avaient pas fermé l'oeil de la nuit.

    j'ai du plonger dans un sommeil agité avant l'aube ,pendant une heure peut etre ,et quand j'ai ouvert les yeux,les filles avaient disparu...

    je sais pas pourquoi mais je me suis allongé,comme si une mort imminente allait me tomber dessus d'une seconde a l'autre.

    rien ne se passa.

    les filles avaient laissé leur sac a dos.

    de toute evidence ,elles s'etaient tirés pendant mon court sommeil et je ne savais que trop bien ou elles avaient bien pu aller.

    j'ai donc rebroussé chemin. a contre coeur. jvais pas cacher que je me suis questionné de longue minutes a savoir si je devais aller les chercher ,ou continuer mon chemin et sortir de cette putain de jungle.

    mon etat de fatigue n'aidant pas,j'ai tenter de retrouver leur trace.

    l'humidité de la terre m'a vite mise sur le bon chemin. leur direction etait claire.

    je suis revenu sur les lieux de notre campement abandonné.  tout semblait avoir été saccagé,retourné,pillé. les filles? les tueurs?

    des hurlements se sont fait entendre,c'etait les filles.

    un rush d'adrenaline est monté en moi,c'etait quitte ou double,je faisais preuve d'un courage dont je ne me serais jamais cru capable. j'ai foncé comme le chevalier blanc armé d'un cure dent contre 3 ghoules armées de casses tetes medievals.

    je me suis approché doucement de l'endroit meme ou leur pere avait été executé.

    stephanie et eloise etait bel et bien leur nouveau joujou. les deux femmes etaient nue ,attachées a un arbres.

    deux des hommes passaient leur mains degueulasse sur les corps offert aux pires des sevices.

    l'autre type,etait assis devant un feu a manger je ne sais quoi.

    sur le troisieme arbre ,les restes du corps de barny semblaient figés pour l'eternité,la bouche ouverte dans un cri interminable de douleur.

    j'ai sorti machinalement ma machette,bien décidé a mourir apres avoir fait couler autre chose que le sang des plantes.

    personne n'avait remarqué ma presence,les types avaient posés leur fusil,bien trop occupé a ploter les filles.

    l'un d'eux avait le pantalon sur les chaussures,cherchant desesperément a séclater avec eloise.

    j'ai bondit machette au dessus de la tete.

    un bel effet de surprise quand j'ai abbatu mon arme sur le crane de celui qui mangait prés du feu.

    personne n'a rien vu venir,malgres l'impression d'avoir fait un boucan d'enfer en approchant.

    le crane du type s'est presque fendu en deux,il a du mourir sans meme se rendre compte de ce qu'il lui arrivait.

    je n'etais plus tout a fait moi a ce moment la,j'avais l'impression d'etre dans une scene irréelle ,dans un reve ou j'etais hors de mon corps.

    j'aurais pas le temps de tuer le trois mecs.

    j'ai juste reussi a deplanter ma machette du crane du premier et foncer vers le type le plus proche. il a mis les bras devant son visage comme pour se proteger. j'ai frappé de toutes mes forces,tranchant net une de ses mains avant que ma lame s'enfonce dans sa gorge dans un flit incroyable de sang.

    les filles hurlaient,le sang du gringo m'éclaboussait le visage,puis la nuque quand je me suis retourné vers le dernier.

    il clopinait vers son fusil.

    et la ,le temps s'est suspendu.

     j'ai bondi sur lui au moment ou il posait la main sur sa carabine.

    j'etais dans son dos a hurler comme un damné que j'allais le tuer,lui et toute sa famille,j'avais un bras autour de son cou et je serrais autant que je pouvais.

    malgrés qu'il ai reussi a saisir son arme je continuais ma pression sur sa gorge,le combat n'a pas duré tres longtemps car son corps s'est affaissé,il avait perdu connaissance.

    je l'ai relaché,il s'est éffondré la gueule dans la boue.

    je sais pas ce qu'il m'a pris mais j'ai été rechercher ma machette,elle gisait prés du corps de celui a qui j'avais tranché la gorge. d'immondes gargouillits d'agonie resonaient dans la jungle,le type n'etait pas encore mort. c'etait épouvantable.

    j'ai saisi ma machette et suis reparti vers celui qui avait perdu conscience et je l'ai décapité en m'acharnant sur sa gorge.

    les filles me demandaient de les detacher ,j'entendais leur voix comme si elles venaient de tres loin,j'etais litteralement déconnecté de toutes forme de realité.

    j'etais assis dans le sang,inccapable de bouger,pourtant il le fallait bien.

    finallement je me suis levé et voila.

    on a rejoins la civilisation deux jours plus tard.

    on a été vers le bureau de police le plus proche.

    j'ai pris 30 ans pour le meurtre des  trois mecs, comme quoi c'est jamais bon de se defendre surtout quand l'un des mecs netait rien d'autre que le fils d'un des hommes les plus riches du pays.

    les filles ,elles sont reparti quelques semaines plus tard.

    quand j'y pense bien ,jme dis qu'ils ne nous auraient pas traqué apres le meurtre de barny,qu'on aurais pas du y retourner.

    pis franchement jcrois que depuis ce jour la,j'etais plus vraiment capable de retourner dans un monde civilisé. ya un truc qui s'est passé.... j'ai aimé ce que j'ai fait.

     

     

     

     

     


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