• nuit terrible

    nuit terrible

    j'etais en train de pisser derriere une haie dans mon quartier, en meme temps je jetais un coup d'oeil a 3 jeunes ils devaient avoir deux ou trois ans de moins que moi qui allait vers mes 18 ans. depuis quelques temps leur passe temps favoris etait de jeter des bouteille de flotte vide pleine de peinture sur les balcons,avec autour d'elles des gros petards a corbeaux. le resultat etait saisissant quand ca petait.
    le plus petit dans la taille mais pas dans l'age venait de balancer la bouteille sur un balcon mais elle n'avait pas explosée, a voir l'etat du balcon il etait leur cible favorite, il y avait deja de la peinture partout.
    les 3 gamins se sont engueulés rapidement et le plus petit surement le chef ,fermement decidé a pas resté sur un echec lanca qu'il allait revenir en faire peter une.
    j'avais fini mon petit besoin et passait devant eux quand ils repartaient a la fabrique d'une nouvelle bouteille.
    le balcon s'entrouvrit et une vieille me demanda pourquoi ils faisaient ca. je ne sut quoi lui repondre et elle ne me laissa meme pas le temps de repondre. j'avais 17 ans et les conneries j'en faisait pas mal aussi..
    dites moi vous voulez bien venir m'aider a bouger un meuble chez moi? me dit elle. j'etais tellement surpris par ca question,que je ne sut encore pas quoi lui repondre." je ne vais pas vous mangez si c'est ce qui vous inquiete"
    piqué au vif j'e deboula dans les escalier ,bien decidé a lui faire voir que je n'avais aucunes raisons d'avoir peur d'elle.
    son appartement etait tres grand,modeste mais avec de beaux meubles." c'est lequel qu'il faut bouger?"
    "les revoila deja" me dit t elle inquiete." vous avez presque leur age, vous voulez bien leur dire d'arreter je suis sur qu'ils vous ecouteront"" ils me harcelent alors que je ne leur ai jamais rien dit""je les regarde parfois c'est tout.."
    je regardait par la fenetre et le trio infernal etait deja sur le chemin du retour, ils devaient avoir du stock en bouteille pleine de peinture c'est clair.
    "si vous voulez les coincer ,descendez vous meme." d'un ton sec et sans appel, les phrases etaient sortie de ma bouche avec toute la candeur d'un adolescent.
    elle entreprit de descendre les marches tans bien que mal, je la suivit un peu en retrait. une fois en bas je resta discretement derriere une haie a observer la scene. ce fut bref elle leur demanda , sans aggresivité d'arreter de lancer leur bouteille sur son balcon.
    le plus petit, au debut ,surpris de la presence de la vieille ,lui retorqua " j'aime pas les vieux ca pu les vieux", il avait laché la bouteille et s'avancait , menacant vers elle. de toute evidence pour lui la violence se faisait et s'exprimait gratuitement.
    je sorti de ma cachette en criant" arrete", il se tourna vers moi, je le depassais d'une tete sans probleme, les deux autres plus ou moins attardés me connaissaient dans le quartier et je savais que je n'avais rien a craindre d'eux. mais lui il m'etait inconnu. il respirait la colere et la haine.je sentais qu'il ne lacherais pas le morceau comme ca.
    "t'es qui toi t'es superman?", il avancait les poings serrées sur moi.
    je n'etais pas le bagareur du quartier mais je n'avais jamais d'embrouille, la mefiance peut etre les tenais a l'ecart.
    il fallait que j'agisse car lui allait le faire..en quelques gestes je le mis a terre, un genou posé sur son ventre. il devint rouge , le souffle coupé, je lui mis une petite baffe." tu fais le dur toi mais t'es un gamin et tu va laissé ma grand mere tranquille sinon il va t'arriver des problemes." je ne sais pas pourquoi j'avais dis ca mais ce fut dans ma tete la meilleur solution et la meilleur phrase qui est sortie de ma bouche.
    je le relevait en le prennant par une oreille. rouge de honte devant ses copains, il rebroussait chemin ,se retourna ,les larmes aux yeux et cria" jte tuerais jle jure jte tuerais!!!!'
    10 ans plus tard
    les années etaient passées tres vite j'avais 27 ans, je travaillais comme cariste dans un supermarcher grace a la mamie qui m'avait ecris mon c.v.. et un peu pistoné, faut dire que ma mere n'avais jamais preté la moindre attention a mon cas. elle se foutais que je glande dans les rues sans but precis.
    j'habitais l appartement de la mamie depuis qu'elle etait morte.
    l'episode des bouteilles de peinture avait fait que regulierement, je passais chez elle ,des apres midi entier. je bossais pas ,elle etait veuve et seule. un jour devant la téle ,elle s'etait levée , une main sur la poitrine, et s'etait écroulé sur le sol, son regard fixé dans le miens.elle me souffla "appel les pompiers je suis pas bien"
    je la regardait sans rien dire, un petit sourire de tendresse sur le visage, mon coeur battait a tout rompre. elle comprit que je ne le ferait pas que je n'appelerais pas les pompiers. elle me sourit aussi et me tendit une main. je me suis agenouillé a ses cotés pendant son agonie, ma main dans la sienne." j'ai laissé des instructions pour toi " me soufflait t'elle avant de sombrer definitivement. le pompiers sont venus quand j'avais constaté sa mort.
    en fait les instruction laissées etaient que son appartement devenait mien, elle n'avait pas d'autre bien que ce qui residait dans son f3.
    ca faisait 5 ans qu'elle etait morte et presque 5 ans que j'habitais dans son appart. j'etais seul, mon boulot ,je le prenais a 5h du matin, ma vie defilait ainsi,de facon morose, plate..
    j'avais pour habitude de fumer ma derniere clope sur le balcon,et depuis plusieurs jours j'avais surpris une ombre dans une des haies qui entourées l'immeuble, une ombre pas tres discrete, mais silencieuse et immobile.
    toute de suite j'ai cru a un mateur qui se rincait l'oeil dans l'immeuble,faut dire que y'avait de beaux petits lots.
    puis un matin , j'avais trouvé ma voiture ,un pneu crevé. le lendemain pareil le meme pneu crevé.une fente apparaissait sur le coté ,par tres discrete.
    j'ai donc decidé de veiller par la fenetre afin de choper la mariolle qui s'eclatait a crever mes pneus.
    il etait tard, mes yeux se fermaient, quand une ombre tout en noir s'approchait de ma voiture. il ne se baissa pas vers les pneus mais leva la tete et regarda directement vers moi. il savait que j'etais la derriere ma fenetre a surveiller et attendre sa venu. il resta planté a me regarder de longue minutes, puis rebroussa chemin.
    j'etais persuadé que l'histoire s'arreterait la.
    l'heure de mon reveil sonnait , elle tambourinait dans ma tete a grand coup de sonnerie de radio reveil .avec grand mal je pris un dejeuné sommaire et devalla les escaliers quatre a quatre.
    je m'arretait net devant ma voiture, les 4 pneux etaient crevés, impossible a reparer, le mec etait revenu dans la nuit .
    un bruit derriere moi me fit sursauter , je me retournait vivement et aprecu le gars tout en noir avec la capuche a quelques pas de moi. il s'aprocha et tira sa capuche. je fit un bond de 10 ans en arriere aussitot. c'etait le gamin que j'avais derouillé, son visage n'avait pas vraiment changé. il avait toujours les joues rouges comme la dernieres fois que je l'ai vu.
    il approchait et sans un mot avant que j'ai la moindre reaction il plongea un couteau sorti de nulle part au milieu de mon ventre.,puis se retourna, sans un mots, j'ai tenté de m'aggriper a sa veste, mais mes mains ont battues le vide et je me suis retrouvé a genou, rampant vers mon appart. tans bien que mal j'ai reussi a revenir chez moi, laissant une longue trainé de sang dans l'immeuble.
    je n'ai pas appelé les pompiers, je me suis mis sur le canapé et ma vie a defilée, il n'avait rien oublié alors que moi si j'avais oublié mon adolescence ,il n'avait pas oublier celui qui lui avait mis sa premiere volée comme on oublies pas son premier flirt.durant 10 ans il ne m'avait pas oublié ,rongé par une folie sourde qui a transformée une bagarre d'adoslescent ,en rencune meurtriere.
    ce jour la je me souviens devait bouger un meuble chez la mamie,jamais ca ne s'etait fait. ce jour devait etre comme ca.il n'y avait jamais eu de meuble a bouger.
    un hurlement retentit dans le hall de l'immeuble.un leve tot venait de decouvrir le sang dans les escaliers.
    un sang qui sechait deja,je me leva dans un ultime effort pour aller sur le balcon, le gamin me regardait enfoui dans une haie ,il n'avait pas quitté les lieux, juste remis sa capuche.


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