• desespoirs
    l'espoir, la résignation , l'attente, et la pluie qui tombe dehors

    ne plus se reconnaitre, ne plus avoir d'envie, et toujours cette attente, et cette pluie dehors

    attendre comme un toutou qui attend son sucre, faire des choses et se demander si c'est les dernières.

    voir des visages qu'on ne reconnait plus, ne plus avoir ce sentiment d'appartenir a une famille.

    il pleut  dehors,comme un jour d'une vie maussade  ,la pluie remplit  et s'infiltre comme une tristesse qui envahi un corps

    avoir  de l'espoir ou abandonner tout espoir , savoir ou commence cette frontière du pathétique qui rend les gens laissés si triste a regarder.

    la pluie tombe toujours j'aimerais qu'elle tombe  jusqu'au jour de mon sort  sera décidé.

    attendre.. ne pas attendre, avancer ou tout lâcher , trop de question parmi les questions.

    pourquoi une remise en question quand tout semble avancer .

     j'ai cette envie de tout lâcher, de disparaitre loin pour ne pas connaitre ma vérité , mon sort scellé.

    comment faire pour se motiver, comment faire pour puiser cette force qui m'a déserté.

    abandon all hope, et regarder cette pluie tomber, jusqu'à la fin, jusqu'au commencement de mon éternité.

     

    aimer est la pire chose qu'il puisse arriver avant de crever


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  • honneur aux largués


    voila une donnée scientifique,personne ne peut ressentir intimement la souffrance de l'abandoné conjugal.

    le largué ne peut pas faire pleurer sur son sort,le largué c'est l'imbécile , le fernandel.

    ajouté a cela le fait qu'il est un peu responsable de ce qui lui arrive.

    j'ai cotoyé un de ces infortunés conjugaux a l'époque ou j'étais en pleine bourre amoureuse, jouissant sans retenue de mon bonheur de couple de façon insolente.

    observer les choses de ce piedestal change considerablement la maniere de percevoir la vie de ce largué.

    au debut on le reconforte avec la bonne volonté du nanti ,limite une bonne tape dans le dos.

    a vrai dire si je me souviens bien , je ne ressentais aucune tristesse pour lui( etant par ailleurs comme j'ai deja dis, gavé d'amour).

    j'ai juste aidé ce type a passer ce mauvais moment,mais rien de ce qu'il ressentais ne m'atteignait, j'etais plutot condescendant ( le vainqueur vis a vis du mec qui s'est cassé la gueule dans le dernier virage de la course..)

    meme si c'est horrible a dire,mais je suis sur que chacun d'entre nous, confronté  a un ou une largué de fraiche date, n arrive pas a le ou la prendre au serieux.

    ils n'y mettent pas du leur: des yeux de cocker, une maniere de se prendre la tete entre les mains comme dans un telefilm,une demarche outrancierement voutée... ils en font beaucoup les largués a mon avis..( mon avis de cette epoque béni..)

    ils ont besoin de parler d'elle ,sans cesse. la facon de la decrire avec ces petits details qui les emeuvent tellement.

    et toujours ils s'interrogent sur la raison pour lequelle elles les quittent. en general ils en trouvent pas de raisons, meme si y'en a une quinzaine tout a fait valables..

    maintenant me voila seul a mon tour,avec le recul, je deteste l'homme comblé que j'etais,et j'adresse mon pardon  a ces freres de misere,dont le ridicule ne m'apparait plus avec la meme netteté.

    je n'exclu pas que mon sort actuel soit une forme de justice aveugle et sourde,comme j'ai pu l'etre.


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