• decimation

    Je me suis réveillé en sursaut, le canapé était trempé de ma sueur. Combien de temps j'avais bien pu dormir?

     Deux heures peut être trois tout au plus..

    il fallait que je m'active pour monter sur le toit de l'immeuble sans me faire repérer et surtout dans un silence totale. Mais avant ca, je devais décharger tout mon attirail de ma voiture.

     Je me suis levé du canapé moite et j’ai enjambé le corps de la vieille dame qui gisait, depuis la veille dans une marre de sang qui avait pris presque la moitie de la pièce.

    Surtout ne pas marcher dedans sinon on pourrait me suivre a la trace dans l'escalier.

     Le corps sans vie, surement déjà gagné par la rigor mortis, fixait le plafond dans une expression de terreur mêlé a l'interrogation.

     Faut dire que je lui avait fracassé le crane avant de l'égorger en la décapitant presque tellement j'avais forcé sur sa trachée avec mon couteau de chasse neuf.

    je l'ai laissé agoniser dans un long gargouillis pour quitter son appartement précipitamment. Les occupants des apparts voisins devaient subir le même sort afin que je puisse opérer en toute tranquilite.

    3 portes 5 personnes, que des vieux...facile a tuer, et d'autant plus facile a rouler dans la farine avec ma tenue de travail edf .

    Un jeu d'enfant pour qu'ils ouvrent leur porte vers leur destiné. L'un d'eux s'était même chier dessus quand je lui ai présenté mon couteau, quant a sa femme,elle s'est assise dans son fauteuil, complétement prostrée par le spectacle.... ca pue vraiment la merde de vieux.

     Pauvre vieux d’ailleurs j'aurais préféré peter dla jeunesse..

    mamie quand a elle n'a pas bronché quand je lui ai enfoncé mon couteau plein du sang de son mari en beau milieu de la poitrine. Elle a juste fait"arrrrrrr".

    une fois l'étage nettoyé, je suis revenu dans l'appart de la vieille qui avait enfin termine son râle d'agonie pour calancher dignement.

    Maintenant après un peu de sommeil il me fallait bouger et me préparer avant de voir poindre le soleil suivit de sa chaleur estivale.

     A 6heures du matin je refermais la grille qui donnait accès au toit de l'immeuble.

     Ma bâche beige sous laquelle j'avais disposé tout mon matériel se fondait parfaitement avec le reste du toit.

    Mes jours de repérages avaient portes leur fruits. J’ étais enfin parait ,invisible, lorsque les rayons d'un soleil de plomb ont fait leur apparition.

    je me suis endormi a poing fermés le visage posé sur la crosse de mon fusil a lunettes. J’ai rêvé de centaines de gens qui mourraient sous mes balles, transpercés par les éclats de mes grenades.

    Une fois de plus je fus réveillé par la sueur qui coulait sur moi.il était midi.je devais attendre encore un peu, que la foule de ce centre-ville soit encore plus dense, histoire que je ne sache plus où donner de la tête tellement s’était gorgé de monde

    .j'ai rampé sous ma toile pour prendre mon sac a dos.

    Tout se passait a merveille, le plan parfait.

    je pouvais donc prendre un bon repas avant le début du massacre. Tout en dévorant mon sandwich brulant à cause du soleil.

     j'ai vérifié mon armement : Deux grenades, un fusil a lunettes, et une arme de poing ainsi que des tonnes de cartouches.

     Les grenades en premier dans une foule bien compacte, j’en trépignais d'avance...

    l'immeuble avait une hauteur suffisante pour que j'ai le vertige et assez bas pour que les grenades pétent un peu avant le sol.

    Dans la jumelle de mon fusil j’observais les gens, imaginant leur crane exploser sous l’impact de la balle qui allait venir les frapper, ils seraient morts avant de toucher le sol, éclaboussant les gens autour d’eux de petits éclats de matière cervical .

    J’ai ajusté ma casquette fétiche qui ne me quittait plus depuis un an et qui masquait une bonne partie de mon visage. » one shot one kill » était écrit en gros sur ce bout de tissu trempé de sueur .

    La foule déambulait dans toutes les rues, elles avaient été transformées en voie piétonne pour la plus grande braderie de l’année.

    a suivre

    ce vivier de cibles mouvantes me donnait envie d'appuyer sur la detente avant l'heure,mais la patience que j'avais appris depuis un an et le respect strict de ma nouvelle hygiene de vie me servaient de garde fou et garantissait que je ne ferais feu qu'a l'heure du plan qui s'etais déssiné dans ma tete.

    un type et sa petite amie ,qui ne devait pas avoir plus de 15 ans etaient dans mon viseur au moment ou ma montre s'est mise a sonner, il etait temps de dégoupiller ma premiere grenade.

    je l'ai tenu dans la main deux secondes ,puis je l'ai lancée le plus loin possible ,mon geste ne pouvait pas etre vu de la rue ,ni meme des immeubles voisins.

    elle a explosée a 14h pile a hauteur du visage d'une vingtene de personnes aglutinées devant un stand de maroquinerie.

    la détonnation fut assourdissante, des éclats de chaires ont volés a plusieurs metres a la ronde.un coup de maitre. 

    j'ai vu les gens sursauter a l'unissons lors de l'explosion, certains couvert de lambeaux de chaire,d'autres grievement blessés sans s'en rendre compte.

    au moins une trentaine de personnes etaient au sol,morts pour la plupart.

    un silence pesant puis une serie de hurlements .

    j'ai visé ma premiere cible, une jeune femme prostrée devant le corps de sa mere peut etre. j'ai shooté le haut de son crane,la balle a fait mouche, son visage a disparu dans un amas de sang,litteralement arraché.

    sans prendre la peine de me delecter de cette vue macabre, j'ai enchainé sur ceux qui s'etaient précipités vers les blessés ou morts.

    de bonnes ames charitables sont  tombées sous mes balles,toutes fauchées par une balles qui leur a vrillée le crane.

    pour le moment la panique fesait que personne ne savait vraiment d'ou venait les tirs, peut etre meme ne realisaient ils pas ce qui etait en train de se dérouler.

    d'un oeil vif j'ai scruté les immeuble alentours et j'ai apercu un type au telephone a sa fenetre,hypnotisé par le drame qui se déroulait quelques metres plus bas.

    il a regardé vers moi au moment ou une balle sortait de mon fusil pour venir se loger dans son ventre. il a disparu derriere la fenetre brisée.

    j'ai shooter tout ce qui pouvait passer dans mon champs de vision que ca soit dans les immeuble ou dans la rue quasi deserte où seuls les rales des blessés se faisaient entendre.

    les premieres voitures de police se sont faite entendre ,j'ai donc stoppé les tirs,comme dans mon plan.

    j'ai laissé s'aprocher les flics ,ils se montraient prudent.

    une fois que les force de l'ordre m'ont parue assez nombreuse j'ai recommencer a tirer,faisant mouche presque a chaque fois.

    ma position n'etait plus un secret et des balles venaient s'encastrer  dans le mur  legerement en dessous de moi. ils n'avaient pas ma precision ni l'armement necessaire pour me toucher.

    bientot les cibles se sont faites rares..et des pas dans l'escalier se sont fait entendre.

    j'ai dégoupillé la seconde grenade que j'ai jeté directement par la trappe de l'immeuble qui donnait dans l'escalier.

    j'ai vu une pluie de sang jaillir jusqu'a moi,éclaboussant les portes d'appartements .une fois de plus j'avais fait mouche.

    ils compteraient les corps une fois que tout ceci sera terminé,mais pour ma part ma mission touchait a sa fin.

    un helicoptere avec surement un tireur a bord a commencé a s'approcher, j'ai tiré dans sa direction avec mon fusil a lunette ,mais il etait trop loin ,c'etait inutile.

    en bas c'etait un bain de sang, dans l'escalier pareil, j'ai donc plongé a l'interieur de l'immeuble pour un corps a corps avec les flics.

    mon arme de poing prete a faire feu au moindre mouvement j'ai commencé a descendre les marches,clanchant chaque portes d'appart.

     les flics semblaient avoir déserté l'immeuble ou peut etre m'avaient ils entendu et s'etaient posté dehors pour me ceuillir.

    je suis descendu sans encombre jusqu'a rez de chaussé .il me fallait sortir par la porte principal c'est comme ca que ca devait se passer,pas autrement de toute facon.

    d'un bref coup d'oeil je les ai vu ,un peu partout derriere leur voitures garées sur le trotoir. j'etais attendu.

    dans le hall de cet immeuble de standing  il y avait une glace, j'ai regardé mon visage a demi caché sous ma casquette, il etait blanc comme la craie,blanc comme la mort qui allait me ceuillir d'un instant a l'autre.

    j'ai soulevé ma casquette pour dévoiler ce visage que je n'avais plus regardé depuis un an, il etait moche ,difforme,défiguré par une balle qui l'avait traversé de part en part , ici meme sur cette place, il y a un an de ca.

    le type qui avait tiré de ce meme immeuble s'est laissé prendre comme un lache.

    j'ai laissé tomber ma casquette et suis sortir en faisant feu.


  • Commentaires

    1
    Vendredi 15 Février 2013 à 18:35

    Eurck.....  ^^

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