• chambre 207

    Chambre 207

     

    c'est vrai que la vue de cette chambre qui culminait a 70 metres, était imprenable.

    caen sous les rayons du soleil couchant, la fin d'après midi  et la nuit tombante n'allait pas tarder.

     j'observais depuis  quelques heures par la fenêtre ma ville natale, sa circulation, son activité  ainsi que les allées venues des gens sur le parking.

    moi qui était sujet au vertige ,je me suis surpris de ne rien ressentir malgré la hauteur et la vue plongeante. derrière moi ca s'était affairé une partie de l'apres midi, je n'ai pas vu qui entrait et qui sortait de la chambre, ma contemplation était totale.

    quelle vue en fait!!, c'etait beau, les nuages de toutes formes rendaient la vue encore plus magnifique, tout se mêlait avec une harmonie incroyable, même quand les première lumières de la ville se sont allumées.

     le ciel orange, strié ,avec des teinte grisâtre par ci par la etait digne des plus belles cartes postales qu'il m'ai été donné de voir.   je n'ai pas réussi a m'arracher de cette contemplation. aucune buée sur la vitre n'est venue troubler ma contemplation, s'etait parfait, les oiseaux étaient la eux aussi ,ils passaient parfois tres prés de la fenêtre, insouciant, mués par les fluctuations du vent.

    a plusieurs reprises je me suis imaginé en train de les rejoindre, je volais avec eux, mon corps entier planait dans une parfaite communion avec cette nature que je surplombais.

     je ressentais meme les vagues de vent me transporter au loin. que c’était bon ce vent qui me fouettait le visage.. mon esprit partait avec les oiseaux au gré des rafales, emportant mon corps dans un certain malaise vers cette communion improbable.

    Est-ce que tout le monde pouvait ressentir ca a cette hauteur  avec un minimum de concentration ?

    le corps des gens en bas etait réduit a l'apparence de fourmis ordonnées, le tram avait l'apparence d'un jouet d'enfant, les voitures aussi.

      le monde s'etait miniaturisé pour moi cet apres midi, en fait c'etait bon d'avoir vaincu ce vertige qui m'avait toujours empêché d'apprécier les vues panoramique a partir d'une certaine hauteur.

    il m'aura quand même fallut 40 ans avant de m'apercevoir qu'il y avait " une vie " vu de haut ...

    tout était la, parfait, impressionnant de réalisme, le moindre détail qui  s’offrait a ma vue semblait parfait, il émanait de cette vision une certaine tranquillité rassurante.

    dans ma chambre le calme était revenu, cependant j'ai continué mon observation, heureux d'avoir pu résister a cette envie furieuse de me retourner et de voir "les visiteurs".

    le ciel orange avait donc fait son apparition, les oiseaux se sont fait de plus en plus rare, les allées et venues sur le parking se faisaient que dans un sens dorénavant : celui des départs. les gens rentraient chez eux ,l'heure des visites touchait a sa fin.

    je me suis attardé une dernière fois sur les lumières de ma ville, sur l'agitation de la vie 70 mètres plus bas, il etait temps que je me retourne car le bruit dans le couloir  annonçait qu'on amenait un lit spécial pour emporter  mon corps glacé qu'une infirmière était en train de débrancher.


  • Commentaires

    1
    Mardi 2 Octobre 2012 à 14:20

    Naaaaaan rah c'est sinistre après ce qu'il vient de t'arriver !!!!

    Et pis, en plus, la petite va bientôt montrer le bout de son nez, et alors là, pour avoir la fin de l'histoire, on va pouvoir attendre un certain temps !!! ^^

     

    2
    davidnonoise Profil de davidnonoise
    Mardi 2 Octobre 2012 à 14:48

    lhistoire est terminé lol

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    3
    Mardi 2 Octobre 2012 à 14:53

    Alors finalement c'est bien comme ça ! NA ^^ 

    La fin de quelque chose annonce toujours le début d'une autre chose

     

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