• a l'ouest de nulle part

    a l'ouest  de nulle part




    Putain quelle chaleur!! pas de balcon dans mon minuscule studio, juste deux fenêtres mal isolées, comme tout l'appart d'ailleurs.
    Il devait se tirer vers les 2 heures et demi du mat' et impossible de pioncer correctement ,j'étouffais comme une vache dans un camion a bestiaux en plein cagnard.
    J'étais à poil à ma fenêtre , je fumais mégot sur mégot depuis une bonne heure.
    Vue sur le centre ville ,enfin si je me penchais un peu, car sinon c'était vue sur les voisins de l'immeuble d'en face, a peine la largeur d'une rue.
    Une petite rue gorgée de poubelles qui attiraient les rats la nuit.
    Mais cette nuit là, même les rats devaient crever de chaud.
    La rue a fini par s'agiter 30 minutes avant que j'entame ma sixième clope.
    Le désert , la nuit , pas une loupiote dans l'immeuble en face.. dommage j'aurais aimé mater du nibards ce soir, peut importe si c'était du nibard de boudin!! la chaleur me foutait toujours en rut!! et j'aimais à penser que les meufs aussi ,se retrouvaient émoustillées par cette chaleur inhumaine.

    Je continuais a mater le vide total de la nuit d'été dans cette ville misérable quand mon attention fut attirée par des bruits de talons ,en bout de ruelle.
    J'avais depuis des lustres éteint les loupiotes pour pas me faire manger les couilles toute la nuit par les moustiques empaleurs des nuits chaudes.
    Je pouvais mater en toute discrétion.
    Une belle petite galinette déboulait tranquillement vers moi, elle n'avait pas levé les yeux vers le second étage ,donc no prob for me, matage a gogo.
    Bon y avait pas grand chose a voir c'était sombre, mais elle avait l'air bonne!!!
    La rue débouchait directement sur le centre ville donc ce petit raccourci ,fort fréquenté était toujours le bienvenu pour les fainéants.
    A peine était-elle passée sous ma fenêtre qu'une ombre lui sautait dessus, sans qu'elle n'ait pu ni eu le temps de pousser un cri.
    Moi par réflexe, comme si je venais de me faire choper en flagrant délit de je ne sais quoi, j'ai rentré la tête pour ne pas être vu.
    Je me suis assis sur mon lit et j'ai entendu des bruits de lutte, alors je me suis penché à nouveau ,trempé comme un sanglier haletant dans une battue.
    J'ai passé un œil, puis le reste de la tête , enfin le minimum, et j'ai vu une ombre noire, un mec habillé tout en noir avec un chapeau, de sorte que je n'ai pas vu sa putain de tête.
    J'ai pas bougé , ni gueulé ,ça a duré deux minutes maxi, peut-être plus car j'étais déconnecté ,comme dans un rêve.
    Le mec s'est relevé d'un bond, la fille sur lequel il était ne bougeait plus, et il a regardé vers moi et j'ai bondi sur mon lit dans un saut digne des plus grand félin d'Amazonie.
    Puis j'ai entendu des pas s'éloigner.
    Discrètement j'ai fermé la fenêtre, mille questions en tête avec pour seule réponse : aller voir!!
    descends putain de connard ,descends , il est parti ,descends putain si ça s'trouve la fille a besoin d'aide"
    jsuis pas descendu, j'ai pas dormi de la nuit, peut-être si, vers le petit matin, quand les gyrophares ont traversé ma chambre.
    Là je me suis levé d'un bond et j'ai ouvert ma fenêtre.
    Flics ,pompiers, passants, tout y était.
    Et on a frappé à ma porte, j'ai vite enfilé un calabar pour ouvrir
    y'avait un grand type qui me présenta illico sa carte d'inspecteur en déclinant son identité.
    Je l'ai fait entrer, puisqu'il le désirait. Ça devait puer le bouc chez moi mais bon il devait avoir l'habitude.
    "qu'est ce qui s'est passé?, j'ai lancé direct.
    " ya une jeune femme qui s'est fait tuer en bas de chez vous, vous avez vu ou entendu quelques chose,"
    putain il perdait pas de temps avec ses questions.
    J'avais pas 36 solutions devant moi
    1 je lui disait que oui j'ai quasiment tout vu
    2 j'ai rien vu
    3 j'ai rien vu mais entendu du bruit
    A la vitesse de l'éclair mon cerveau a fait le tour des options.

    J'avais été lâche hier, jsuis même pas descendu, même après l'agression, j'ai même pas téléphoné aux lardus donc option numéro 1 hors de question!

    Si je disais que j'avais rien vu ni entendu il n'allait pas me croire étant donné que la fenêtre était ouverte donc j'ai flashé pour l'option:
    -" Oui j'ai entendu du bruit, mais y'en a toute la nuit dans cette rue ,ça passe pas mal "
    -" Et vous vous êtes pas levé pour voir",?
    -" Non ,comme j'vous ai dis ya souvent du bruit, alors jvais pas passer mon temps à la fenêtre non plus, donc oui j'ai entendu un peu de bruit mais ya eu bien pire dans le coin"
    -" Des bruits de luttes ,quel sorte de bruits ??"
    -" Ben jsais pas ,moi, du bruit quoi, pas de cris en tous cas"
    j'ai tout de suite attiré son attention avec cette phrase
    -" Pas de cris vous êtes sûr?? vers quelle heure?
    -" Sûr et certain, j'ai entendu aucun cri , il devait être 2h et quelques ,jsais pas trop j'étais un peu dans le coltar vu la chaleur"
    -" Rien d'autre??
    -" Ben non a part du bruit, pas de cri, et vers 2h environ"
    Jsais pas pourquoi mais j'm'étais senti obligé de lui résumer mes déclarations.
    et il s'est barré, puis a frappé aux autres portes.
    malgré une nuit quasi blanche, la première nuit de mes vacances, putain ça commençait bien, j'ai fait le tour de la question de la nuit dernière.
    1 le mec qui a buté la fille sait que je l'ai vu
    2 il devait être là depuis un petit moment car je l'ai pas vu arriver dans l'allée, il devait donc se planquer dans la ruelle dans l'obscurité, donc si ça s'trouve il m'a observé pendant toute l'heure que j'ai passé a la fenêtre à smoker comme un pompier
    3 il sait ou j'habite!!!

    Putain il a pas eu peur le mec il a fait ça en sachant que j'allais le voir! et c'était moi qui flippais à sa place là, j'avais flingué personne et c'était moi qui flippais comme un malade.
    La nuit suivante ,j'ai pas mis le nez à la fenêtre et j'ai mis une chaise devant ma porte, batte de baseball collée au lit.
    Cette nuit là si j'avais mis le nez a la fenêtre j'aurais vu qu'il était là, à mater vers chez moi, oh pas longtemps , mais il s'est pointé dans la ruelle, peut-être pour renifler l'odeur du sang qu'il avait fait couler.
    Cette nuit là il est passé devant la scène de son crime et a fait un arrêt pour lever la tête vers ma fenêtre.
    J'ai rien vu de ça j'étais trop occupé a passer une seconde nuit blanche, dégoulinant comme une truite luisante hors de la flotte, mais je voulais absolument pas ouvrir cette putain de fenêtre.

    Le journal était clair et net" MEURTRE DANS LA RUE SAINTE ANNE"
    Il fallait que je l'achète ,ce fut mon seul tour dehors et à midi, heure de grande populasse dans la ville.
    C'était son troisième meurtre, les flicars n'avaient pas ébruité les deux premiers mais là, ça devenait une série.
    Je suintais, j'avais chaud, même à midi, je dégoulinais.
    J'ai fini de lire dans le hall de mon immeuble, devant ma boite aux lettres.
    Y avait une surprise dedans.
    Un petit paquet, taille de cd, un cd sûrement , étant donné que je faisais pas mal de commandes sur le net.
    C'était pas un cd, un bout de viande impossible a identifier.
    Jsuis monté gerber chez moi, le paquet toujours a la main.

    J'ai sauté sur la carte que le flic m'avait filé lors de sa visite et j'ai téléphoné.
    Quand le flic a passé ma porte, avec deux autres types, il m'a dit direct
    -" J'me doutais que tu me cachais un truc"
    -" Ah bon on se tutoie?"
    -" Ouais on est intime maintenant enfin tu dois l'être plus avec le mec qu'on cherche non? "
    Et là j'ai déballé direct ce que j'avais vu ce soir là, rouge de honte d'avoir trop flippé pour faire quelque chose.
    Et comme ya toujours deux solutions dans ces cas là, il me les a mises sous le nez.
    1 l'assassin va vouloir te faire disparaitre
    2 il a vu que tu étais une lopette et veut te faire flipper encore plus, sans en vouloir à ta peau, quoi qu'il en soit on va mettre une petite surveillance sur toi.

    -" c'est un morceau de vagin!" a dis un des mecs qui s'étaient pointés avec l'inspecteur.

     

    Quand les lardus sont repartis de mon appart ,il m'ont laissé une convocation,afin de faire une déposition en bonne et due forme,j'avais deux jours pour me présenter a mon cher inspecteur- " tu réfléchiras si des choses te reviennent en mémoire, petit trouillard, t'aurais téléphoné ,elle ne serait pas morte" ce fut la dernière phrase qu'il m'a lancé au visage avant de quitter mon misérable f1

    J'm'en foutais de sa déposition de merde, le seul truc qui me faisait flipper c'était ce malade qui avait mis son petit colis dans ma boite aux lettres. Lui putain il me foutait les boules a tel point que je me suis dis que je dormirais le jour et je veillerais la nuit, batte de base-ball en alu dans la main, même pour aller pisser, au cas ou il déciderait de défoncer ma porte et d'envoyer ad patres, le seul témoin de son crime commis la veille.

    C'est con mais j'ai pas dormi de la journée , ni de la nuit, mais à un moment ,la veille d'aller faire ma déposition en tant que témoin du meurtre, il est réapparu.. contre toute attente, défiant même les phrases définitives du flicar qui m'avait certifié que l'assassin ne revient jamais sur les lieux de son crime.

    Ben si connard ce soir là, à ma fenêtre ,le mégot à la main je l'ai vu, dans l'ombre comme la première nuit, il regardait vers ma fenêtre... depuis quand??..

    J'étais trop crevé pour être aux aguets , je ne distinguais toujours pas son visage, il était tout en noir un noir style satin, ça brillait un peu , il leva une de ses mains gantées pour attirer mon attention sur lui, il n'avait pas à se donner tout ce mal,car mes yeux cramés par la clope ne réussissaient pas à se défaire de sa silhouette.

    Il a retiré un gant puis a porté un doigt sur sa gorge ,du style jvais te la trancher la tienne.

    Ma main à moi n'était pas resté inactive malgré que le reste de mon corps soit incapable du moindre geste. J'avais pris mon téléphone portable et décliqué l'objectif afin qu'il se mette en mode photo, j'ai sélectionné le mode rafale ,  et je lui ai mitraillé la gueule

    Il n'a pas bronché pendant que je lui tirais le portrait, je me suis même penché de ma fenêtre zoom a fond pour mieux le voir et j'ai remis  une rafale ... rien il ne bougeait pas, il posait presque j'aurais cru.

    J'ai mis le mode vidéo, zoom a fond sur sa gueule dans l'ombre et j'ai filmé, deux minutes.. trois minutes... rien il ne bougeait pas

    "vas-y, avance, que je vois ta gueule" j'ai crié

    et il a avancé et j'ai vu sa gueule, en pleine lumière..

    C'était moi, enfin l'image de moi, celle que je pouvais avoir dans imagination ,celle qui me disait que je devais ressembler à ça.

    "ho putain" j'ai lâché, et jme suis jeté en arrière .

    J'ai réveillé le flicar ,qui a déboulé direct chez moi et je lui ai fait voir, j'en pissais presque dans mon  falsar de lui montrer mais il le fallait car soit j'étais dingue soit y'avait une explication.

    "comment je peux me filmer en tenant mon téléphone et être en bas en même temps hein??"

    Le flic a répondu " t'es sûr que tu me joues pas un plan avec un de tes potes là, car personne me prouve que c'est toi qui tiens le téléphone non?,"

    A ce moment là j'ai du avoir la tête du coupable innocent car il  m'a pris le téléphone des mains  pour regarder a nouveau la vidéo.

    Le flic a dit: " moi jte vois là, dans ton appart et jpeux te confirmer que c'est pas toi en bas, le visage est différent et il n'a pas ta petite barbe de pédale" et il a éclaté de rire.. "sauf si la tienne repousse en 15 minutes de 5 centimètres" il a accompagné ses paroles d'un geste, il a tiré sur ma barbe pour confirmé que c'était bien une vraie.

    " T'as un frère??"

    " Non jsuis seul  , enfin j'ai pas de famille" je lui ai sorti et "jvous jure que ya aucun plan,   le mec il était là et il me ressemble"

    " Tous les putains de chauves qui se rasent la tête se ressemblent, tu crois pas ?"

    " Oui c'est vrai  " j'ai fini par lui dire

    Il savait tout, et il s'est barré comme ça, il était 1 h 50 du matin et je suais comme un porc vietnamien grillant au soleil.

    1h52  on a frappé à la porte, j'ai maté par la fenêtre et la charrette du flic était toujours en bas, il devait avoir eu une idée subite à me proposer.

    J'ai ouvert et je suis tombé nez a nez avec la tête de l'inspecteur, et juste la tête, car il n'y avait pas le reste du corps ,que dalle, juste sa putain de tête et une main gantée de noir qui la tenait.

    Je suis tombé sur le cul, comme un saucisson ligoté, plus de jambes, plus rien, et le type qui ne me ressemblait plus du tout de prés a lâché la tête, elle est tombée ,pleine de bave et de sang entre mes jambes.

    "J'ai ..j'ai rien fait jvous jure...j'ai rien vu même...."

    "Tu vas mourir ce soir "il m'a dit d'une voix douce, trop calme , limite sifflante comme une balle de 22.

    Il a sorti un couteau aussi brillant qu'un rasoir, d'ailleurs il devait couper comme un rasoir, et mes jambes à cet instant ont retrouvé leur vigueur et je me suis enfermé dans les chiottes, sans réfléchir ,car dans les sales films ils réfléchissent trop ,j'ai ouvert  la fenêtre et je me suis hissé pour sortir.

    Souvent je me disais quand je fumais un joint dans les chiottes  que je me ferais bien bronzer sur le petit toit qui surplombait ma fenêtre de chiottes, ben là ça allait être chose faite, je me suis agrippé comme un greffier pour ne pas tomber 10 mètres plus bas et ma souplesse légendaire a fait le reste en deux coups de cuillère a pot je me suis retrouvé sur le petit toit qui surplombait mes chiottes.

    et maintenant??

    J'ai entendu  ma porte de chiottar claquer, c'était suffisant pour que je me magne de trouver une solution il allait prendre le même chemin que moi pour me trucider.

    Si je saute je peux atteindre la gouttière et me laisser glisser jusqu'en bas, sauf que je peux me casser la gueule et qu'il peux descendre plus vite que moi .. par les marches...

    je l'ai vu passer la tête pour me localiser, ce type était moins souple que moi, il fallait que je tente ma chance en sautant au dernier moment , il fallait que je le laisse venir sur mon petit toit  et que je saute, la suite on verrait bien, j'avais le choix entre le couteau dans le bide ou m'écraser 10 mètres plus bas.

    j'ai choisi la chute, sauf que je suis pas tombé, j'ai sauté et je me suis agrippé comme prévu et me suis laissé glisser jusqu'en bas.

    et une fois en bas ,je vous le donne en mille, .. je suis arrivé sain et sauf, le froc déchiré mais ,rien d'autre que quelques égratignures.

    J'aurais dû user de cette ruse à chaque fois que mon voisin casse couille du dessous venait taper l'incruste chez moi, mais bon ,faut vraiment des cas extrêmes pour agir de façon extrême.

    J'ai vu la tête incrédule du type ,chez moi,il n'avait pas passé la fenêtre que j'étais déjà sur le plancher des vaches.

    Quitte a être rusé ,quand je l'ai vu repasser dans l'appart, je ne me suis pas barré en courant dans la rue, je me suis juste planqué dans le local poubelle de l'immeuble.

    "allez ducon, vire ta carcasse de l'appart, dégage de chez moi tueur de mes deux"

    Rien ...pas de bruit de pas dans les marches, que dalle, putain qu'est ce qu'il pouvait bien foutre dans mon appart à part me chouraver mes cds et dvds, j'ai rien moi, jsuis un pauvre mec qui a juste assisté à un crime...

    Au bout d'une demi heure, j'ai encore eu deux choix devant moi. c'est dingue comme la vie se résume parfois à deux choix possibles, le bon ,le mauvais, ou alors le mauvais et le très mauvais et vice versa.

    Donc soit je remonte chez moi, soit je galope dans la rue, mais.. oui, mais ,et s'il est passé par la fenêtre et me guette dans un coin.... et si .. et si ( tiens ça me rappelle quelqu'un ça..)

    La boucle bouclée je me suis dis que je m'étais piégé moi-même comme un vieux sanglier en fin de vie face aux phares d'un 4x4 lancé a toute vitesse.

    Coincé dans le local poubelles qui sentait l'infection et dans lequel se trouvait mes sac d'ordures même pas triés, les seuls de l'immeuble bien sur.. j'ai décidé d'entrouvrir la porte ,et prendre une bouffé d'air pur ,sans effluves nauséabonds.

    Personne.....

    Sans réfléchir, comme si je venais de balancer mon sac poubelle, j'ai pris le chemin de l'appart ,doucement ,lentement sans haleter comme un bestio mourant .

    Toujours personne.....

    La porte de mon appart était fermée, aie, pas facile de voir si le type était encore dedans .

    j'ai ouvert à la volée, dégommant un cadre inutile qui se  trouvait derrière la lourde, pas la peine de s'attarder devant les dégâts.j'ai enjambé la tête  du lardu, du sang partout, pas de traces de pas à par les miennes

     

    J'ai vite chopé ma batte de base-ball en alu, je savais pas m'en servir mais bon c'était mieux que rien.

    personne, toujours et encore personne... appart vide..

    j'ai fermé a double tour ,fenêtres et portes,  rien sous le lit, aucunes autres planques.

    "putain mais il était où ce con?,"

    J'ai donc téléphoné aux flics, ils ont vu les restes de leur collègue, toujours sans trace du reste du corps, enfin du corps entier.

    Panique générale, branle bas de combat, sauve qui peut, ça a commencé  grouiller dans l'immeuble, j'étais l'innocent idéal, on prenait soin de moi ,car une fille qui se fait flinguer c'est rien mais un flic, attention. Là j'ai rencontré le préfet, et toute la smala de gros bonnets du coin, admirant mon courage, et me promettant même un taf super.

    bande de pines ,je suis claqué et je veux dormir.

    on m'a donc mis sous haute surveillance dans un hôtel, un hôtel très spécial car apparemment et de source sûre, il y avait un peintre  dans l'appart à côté, pour qui ,pour quoi je sais pas pis j'men fout ,il était lui aussi sous haute surveillance, bientôt a nous deux on monopoliserais un régiment de flics ,rien que pour notre protection.

    Rien à foute, j'étais un tique de l'état, et je comptais le rester, j'ai donc bouffé comme un porc, bu comme un trou,et dormi comme un vieux écroulé dans sa pisse en plein hospice.

    J'avais jamais été aussi frais quand je me suis réveillé sur mon lit .....d'hôpital.

    Trois jours de coma il parait, il parait même que le carnage qu'avait fait le tueur dans "l'hôtel  des témoins" était sans précédent dans l'histoire de la police.

    Ben quant à moi j'étais vivant, une grosse bande autour de la tête, des balafres sur le corps, enfin des inscriptions plus ou moins lisibles..des mots bizarres, inconnus au bataillon.

    Personne n'a su ce qui s'était vraiment passé cette nuit là.

    Le peintre était mort, au moins 5 flics avec, cette nuit la fut baptisé "la nuit où courut le diable"

    un carnage qui a fait les gros titres pendant des semaines.

    Je n'apparaissais nulle part , d'ailleurs laissé pour mort par le tueur, je ne devais être nulle part, plus de trace de moi ,ni de lui d'ailleurs.

    Puis je suis retourné vivre après quelques temps, dans mon appart, et comme le tueur on était .. a l'ouest de nulle part..


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