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    enfin le soleil!

    15 heures pétante, je venais de poser mon cul sur le sable brulant, après avoir passé une bonne poignée de minutes a trouver une place potable, sur cette plage bondée.

    et quand je dis potable ,j'avais trouvé la mine d'or a coté d'un amas de gonzesses en maillot plus ou moins remontés décemment ,histoire de faire bronzer des parties de leur corps que seul leur mec avait le droit de voir.. leur mec et moi!

    vu sous cet angle,l'apres midi matage a la plage allait être fructueux.

    j'ai pas mis de serviette de plage sous mon cul car j'étais venu un peu a l'improviste en bord de mer. il fallait que je fasse un point sur pas mal de chose, et une plage jonchée de meuf en maillot faisait parfaitement l'affaire.

    j'ai allumé un mégot et commencé a observer.

    deux playboys bien bronzés se sont pointé, torse nu,abdos apparent, lunettes de soleil dernier cri qui auraient fait peur a un elton john  gorgé de coke.

    pas de bol les travelos ,ya plus de place ,j'ai pris le coin ultime auprès de ce troupeau de belles meufs. allez filez les gars toute facon vous n'avez aucune chance...

    il faisait vraiment une chaleur a crever ,pas un poil de vent,un soleil de plomb qui commençait a me taper sur le choux gravement. c'etait pas le moment de commencer une méditation profonde sur ma vie actuelle.

    j'ai donc pris le parti sans contre coeur de mater jusqu'a l'insolation. et quand je tomberais dans les vapes ptetre qu'une de ses belles gonzesses étalés sur ce barbecue géant viendrait me secourir.

    une mémé au maillot plus qu'échancré a foutu son cul éléphantesque dans mon champs de vision, masquant brièvement la totalité du groupe de filles sur leur serviettes.

    bordel casse toi la vieille, rien a foutre de ta chaire tombante jusqu'au sable. j'avais peur qu'elle se pose la,peur aussi qu'elle déclenche une tempête de sable en s'écroulant dessus.

    je fus exaucé ,elle s'est tirée.

    j'ai redressé la tete ,la foule était immense sur ce bord de mer.

    les gens avait besoin de se détendre, les élections venaient de se terminer, le peuple soufflait...et recommençait a claquer du blé,comme si leur petit monde perso allait etre bouleversé par ce retour de la gauche au pouvoir.  sont cons les gens parfois...

    le froid ,la flotte ,ce mauvais temps qui durait parfois plus de 6 mois, venait j'espere,de disparaitre pour un bout de temps.

    en ville les jupettes venaient de faire leur retour,les mateurs de terrasse aussi,les fans de upskirt allaient se régaler...

    sur ce petit bout de sable,je voyais ici et la des téméraires se risquer a mettre un pied dans la flotte, puis deux ,pour finir en kamikaze,le corps entier dans ce glacon gigantesque qu'etait la mer méditerranée.

    apres une heure de matage ,je me suis concentré sur le petit groupe de gonzesses qui transpirait a deux metres de moi.

    ah,si j'avais bien pu être une de leur serviettes de plage....

    j'ai sorti ma bouteille d'eau,bu de longue gorgé tiede, et sorti un megot de mon paquet de camel light.

    plus le temps passait ,plus yavait de monde au jus, sont vraiment taré les gens, quoique si un d'eux faisait un malaise dans la flotte,je serais le prés a bondir pour le sauver des affres d'une mort atroce par noyade.

    je sortirais de l'eau en héro,tenant dans mes bras musclé,une victime consciente et reconnaissante, les yeux pleins de larmes d'avoir vu son espérance de vie rallongée d'un bout de temps.

    sans faire gaffe ,j'etais parti dans mes pensées héroïques les yeux rivés sur le cul d'une des filles allongées.

    et quel cul bordel,en fait j'aurais aimé etre un maillot de bain taille 36...

    allez bouge ton fessar mec,va te chercher un truc frais a boire ,car la flotte tiede ca va pas le faire longtemps.

    l'espece de baraque a frites qu'on trouve aux abord de toutes les plages se trouvait a quelques metres derrière moi.

    j'ai laissé mon sac sur place pour pas me faire chouraver ce trone du matage de la playa.

    jsuis revenu avec deux bieres bien fraiche, d'ailleurs j'en avait deja sifflé une avant de revenir au milieu de mon domaine.

    la biere ca donne envie de pisser,et ca fait tourner la tete en plein soleil,j'ai pas mis bien longtemps avant que ces deux facteurs indéniables se fassent ressentir.

    fallait que je pisse et pas dans deux heures!!

    gros problème, j'etais en pantacourt, rien en dessous, donc pour aller pisser je pouvais oublier la baignade.

    génial comme je suis j'ai ouvert la seconde biere ,vidée d'un trait ,et me suis plutot bien planqué derrière mon sac a dos et j'ai commencé a pisser dans la canette vide.

    en fait ,en une pissette j'ai presque remplit la totalité du poke . c'etait la merde, car dans dix minutes j'allais remettre la sauce, ca finirais en torrent cette histoire ,ho ca j'en etait sur.

    j'ai donc fait un trou dans le sable ,a une bonne porté de bras de moi ,et j'ai vidé la canette dedans, toujours protégé de mon sac a dos.

    jcrois que j'etais bourré au soleil maintenant...

    j'ai pris une clope et repris mon passe temps favori. mater des culs ,des seins ,des filles a la plage, ou en ville ,ou n'importe ou d’ailleurs.

    j'ai été rechercher deux bieres,vu que j'avais la parade idéale pour pisser,je pouvais dignement ,de souler la gueule dans le sable.

    j'avais le bec dans la biere quand la plage s'est mise a trembler.

    comme un con j'ai regarder sous mon cul, comme si un mec ensevelit allait sortir a coté de moi. 

    voyant que le mec sortait pas du sable, j'ai regardé autour de moi.

    bien que bourré j'avais pas halluciné, les gens regardaient autour d'eux ,meme les meufs d'a coté s'étaient redressées, laissant apparaitre  un peu plus que leur bas du dos.

    le tremblement a recommencé, plus fort ,plus intense, faisant tomber ma canette de pisse dans le sable.

    des gens se sont levés, un peu perdu..

    j'ai entreprit de faire de meme, titubant légèrement, j'ai mater tout autour de moi,la plage était devenu silencieuse, comme si tout le monde retenait son souffle dans l'attente d'une quelconque explication a ce phénomène.

     une troisieme secouse nous a tous fait sursauter,comme dans un flash mob dantesque,le foule a fait un bond en l'air.

    un grondement sourd s'est élevé de la foule,le tremblement  a commencé a faire bouger les plagistes,un peu dans tous les sens. la panique commencait a se faire sentir. 

    la peur a une odeur je le sait maintenant,surtout quand elle émane d'une foule entiere. je ne sais pas combien il y avait d'ames sur cette plage ,mais elle a dégagée une odeur. l'odeur de la peur et aussi celle de la panique.

    des gens on commencés a courir,sans but précis,laissant sur la plage leurs affaires personnelles.

    j'ai pas bougé comme 90 pour cent de ce petit monde, j'ai pris une grande lampé de biere,ma vessie allait explosé et j'allais me pisser dessus si j'urgeait pas dans le soulagement.

    les gonzesse se sont retourné vers moi ,comme si j'avais une explication a tout ce bordel,leur yeux trahissaient l'incrédulité la plus totale.

    j'ai croisé leur yeux, j'etais en train de combler les quelques metres qui me separaient du petit groupe. autant en profiter et leur proposer une presence rassurante et de surcroit masculine..

    "je sais pas ce que c'est ce bordel ,j'ai jamais vu ca"

    ben quoi c'est comme ca que j'ai fait mon entrée en matiere avec le groupe de filles.

    " je peux " m'a dit une des 5 filles ,en tendant une main vers ma biere.

    croyez moi  ou pas mais a ce moment je me suis demandé si c'etait pas ma canette de pisse que j'avais dans la main.. le soleil surement.

    elle a pris deux longues rasade de biere, puis on s'est tous tourné vers la mer, elle bouillonnait.

    on aurais cru la surface d'un jaccuzi, la flotte crépitait,bouillonnait a perte de vu.

    dés lors plus personne n'a bougé,on etait tous captivé vers cette eau qui frémissait.

    ( a suivre)

    La mer  bouillonneait de facon considérable un tel point qu’on recevais des centaines de gouttes sur la plage ,une pluie salé tombait sur nous sans interruption  depuis plusieurs seconde lorsque le silence se fit,comme si il ne s’était jamais rien passé.

    Une mer d’huile s’etendait a present a perte de vue.

    J’ai regardé les filles.

    Tous le monde sur la plage a commencé a échanger plus ou moins bruyamment .

    Déjà la théorie du tremblement de terre sous terrain faisait l’unanimité parmi les personnes a porté de voix.

    « incroyable ce truc ,vraiment incroyable, je sais pas si on devrait rester la »

    Les filles semblaient avoir bu mes paroles ,et elles se penchèrent pour remballer leur serviettes et sacs de plage.

    « on peux aller boire un verre et parler de tous ca en ville si ca vous dis »

    Pas folle la guepe ,fallait que je plante la banderille dans la carcasse du bestio tans qu’il était chaud et en l’occurrence le bestio c’était 5 petites meufs..

    Je me suis penché a mon tour pour prendre mon sac et éloigner discrètement ma canette vide du pied.

    J’ai du tourner le dos quelques secondes a la mer,quand un bruit titanesque ,suivit d’une pluie salé m’a littéralement propulsé la tête la première dans le sable.

    D’instinct je me suis protégé le crane entre mes mains, comme si j’allais prendre l’azur du ciel sur le caillou.

    En guise de ciel ,une tonne d’algues et de détritus sont venus s’écraser tour autour de moi, toujours sous cette pluie d’eau de mer.

    Cette fois ci de long hurlements on retentis de part et d’autre de l’étendu sableuse.

    Il fallait que je me retourne,que je vois ce qui pouvait se passer dans cette putain de grande bleue.

    Il le fallait mais j’osais pas vraiment,j’avais la sensation que quelques chose allait me foncer dessus ,que la mort elle-même s’avancait a pas de geant dans mon dos.

    Et pourtant apres maintes efforts je me suis tourner,toujours allongé dans le sable.

    J’ai juste eu le temps de prendre mon souffle,qu’une grosse vague m’a empaler,me propulsant  cul par-dessus tete.  Voila c’est comme ca que ca doit finir…c’est con de crever noyé sur le sable..alors que ya a peine une heure je me voyais en train de sauver une âme en peine de ce même destin tragique.

    Mes poumons me brulaient ,j’ai ouvert la bouche,de l’eau s’est engouffré,avide de la vie d’un blaireau qui ne voulais que mater tranquillement.

    Puis l’air chaud m’a sorti de la mort,bon ,ok j’etais loin d’etre mort a ce moment la,ptetre que ca aurait été mieux,si j’avais clamsé noyé.

    Bref j’ai degueuler cette infâme breuvage salé ,chargé de saloperies que les gens avaient faire dedans tout l’apres midi.

    Je gisais plus ou moins a 4 pattes, complétement désorienté. Le noyé n’étais pas mort, il avait juste parcouru une 10ene de mètres et en était ressorti le froc plein de sable.

    Quelques secondes plus tard j’ai aperçu des gens ,complètement agars, certains semblaient mort ,vraiment mort noyés..  

    « hey regarde »

    Une petite voix venait de me sortir de mon coma embué par l’eau salé.

    Je me suis tourné ,c’était une des filles du groupe ,elle fixait un point au dessus de moi.

    J’ai vivement redressé la tete,en retenant mon souffle une fois de plus, persuadé  que the big wave allait m’écraser comme un cafard dans le sable.

    Et la…. La j’ai vu un truc énorme au dessus de nos tetes, tellement énorme que le soleil avait disparu. C’était gris,metallique, très proche ,a l’aplomb de nous.

    « putain de bordel »

    J’en avait vu des films de soucoupes volantes et dans mes archives memorielles ,ca ne faisait aucun doute ,que ce truc était tout droit sorti d’independance day…..sans will smith pour botter le cul des E.T.

    Mon regard ne pouvait se détacher de ce que j’avais sous les yeux,j’etais comme hypnotisé, presque attiré mentalement.

    Les voila, je flippais meme pas, ca se passais comme j’avais toujours imaginé si un jour j’assistais a une apparition « hors normes ». Aucune peur.

    Je ne sentais personne bouger autour de moi, le vaisseau lui aussi semblait immobile, stationnaire, au dessus de nos misérables existences.

    C’était immense, dépassant toute raison logique.

    Mes yeux ,puis mon corps se sont mis a piquer. Et dans un effort sur humain j’ai baissé la tete afin de voir ce qu’il pouvait bien m’arriver.

    Je voyais trouble,peut etre a cause du fait que je n’avais pas cligner des yeux depuis un bon bout de temps.

    Ma vue a commencer a retrouver tout son sens et sans plus de frayeur que ca ,je me suis rendu compte que je ne touchais plus le sol. Je volais,du moins je mélevais lentement.

    Mon corps ainsi que celui de pas mal de gens sur la plage montait lentement vers l’espece de vaisseau.

    C’était donc vrai tous ces machins sur l’abduction. Je me faisais abducter en live et pas tout seul en plus !!

    J’ai senti l’aspiration s’accentuer, j’ai senti un malaise prendre possession de mon corps, ma tete tournais, mon estomac se serrait.

    Cette sensation grandissante de perte de connaissance imminente a complétement disparu quand un halo brulant a enveloppé mon corps.

    L’aspirateur d’humain s’est arrêté au moment même ou mon crane a heurté le bas du vaisseau.

    Voila a ce moment la le mieux que j’avais a faire était m’évanouir lâchement.

    Combien de temps je suis resté dans les vappes ? jsais pas vraiment, mais j’ai refait surface dans une atmosphère glaciale.

    ( a suivre)

    Je gisais de tout mon long,face contre terre, sur un sol cotonneux.

    Apres a voir bien repris mes esprits j’ai palper la surface sur laquelle j’etais allongé.

    La sensation était troublante, ca ressemblait a du métal, sans en être vraiment dur, la matière me faisait penser a une peau, organique.

    Je me suis assis,et ,a mon grand soulagement je n’etais pas seul dans cet engin. Je sais pas pourquoi mais le fait de voir d’autres gens ,me donnais un sursaut d’energie, plutôt qu’un abattement total.

    Les autres etaient toujours dans le coltar,on etais une dizaine de capturés ,dans cette piece,la plupart en maillot de bain.

    Pas la peine de paniquer !j’ai mis la main dans ma poche pour en extraire mon portable. Biensur ,pas de reseaux.

    Bien que le sol me semble fragile ,a la limite de la rupture,je me suis levé,et j’ai commencé a marcher vers ce qui ressemblait a des hublots,qui en fait ,de plus prés n’etaient qu’une fine pellicule de cette matière organiques suffisamment fine pour qu’on puisse voir au travers.

    Je savais ou j’etais, je me doutais bien si la panique me gagnais ,ca allait etre un gros bordel,style : » putain je suis une star faites moi sortir de la »

    Le hublot m’a offert une vue imprenable  sur ..la terre ,qui s’éloignait a grande vitesse de nous.

    Le stress, bordel contrôle ton stress car la ca va pas du tout. Mon cerveau m’envoyait des signaux de détresses que seul les astronautes avaient du connaitre.

    J’ai pris mon portable,mis en position photos/videos je savais que ca calmerais la crise d’angoisse qui grandissait en moi.

    J’ai commencé a mitrailler la vue exterieur qui était proprement hallucinante. Et dans d’autres circonstances, je veux dire des circonstances voulues ,je me serais éclater a prendre ces photos.

    Mais la,j’ai mitraillé dans tous les sens, intérieur  compris,j’ai meme fini par des photos des mes « Co locatrices » en maillot, bah apres tout ,c’est la preuve que mon angoisse disparaissait..  pis faut dire qu’en maillot c’était du top de top ces petites meuf.

    L’une d’elles c’est mise a bouger ,j’ai donc ranger le matos pour venir prés d’elle.

    «  écoute, prend ton temps pour émerger, car tu vas avoir un choc ,ok ? »

    Elle n’a pas répondu ,trop dans le gaz peut être..

    Les autres se sont petit a petit réveillés a leur tour,et au bout de quelques minutes ,le bordel a commencé : cris,pleurs,paniques,hurlements,crise de rire, coup de pied dans le mur organique du vaisseau. Bref la totale. J’pense pas qu’ils avaient un portable pour les calmer eux..

    J’ai vite repris mon telephone après m’etre éloigné de tout ce petit monde, repris des photos, et  j’ai mis le seul truc de musique que j’avais enregistré sur mon tel : » tragedy » des bee gees. Sacré musique de couillus en gros.

    Mais comment peut on chanter aussi haut en tans qu’homme ??

    Les gens se sont tourné vers moi ,j’aavais a peine terminé ma revue des troupes presentes dans ce lieu maudit.

    5 gonzesses ,3 mecs et moi. Bon les mecs c’était plutôt du cinquantenaire avancé.. les meufs : 3 jeunes sexy et 2 pré mamies. Tout ce petit monde en maillot dans ce froid glacial.

    «  et ouais les mecs ,j’ai un tshirt,et un pantacourt moi, en gros je suis couvert pour l’hiver. Pis faut dire que j’etais pas frileux.

    Une fois l’agitation terminée ,ils se sont tous précipités pour voir notre cailloux bleu ,au loin, bien bien loin de nous a présent.

    La prostration a fait place a l’agitation,un silence de mort s’est fait entendre sur un fond de bee gees.

    J’ai pas vraiment eu trop le temps de m’approcher d’une des filles pour discuter de la situation ,qu’une lumiere blanche a envahit la piece,un des murs organique s’est ouvert et l’un de nous s’est approché, lentement comme un robot.

    J’avais pas vu ce mec la,il devait etre dans un coin,car lui aussi portait un t shirt et un pantacourt. Les memes que moi d’ailleurs… j’ai pas trop pigés ce qui se passait car moi j’etais la dans un coin de l’engin et cet autre moi s’avancait pour franchir la brèche qui venait de s’ouvrir dans un des murs.

    Je me voyais…un peu d’en haut… et je me suis vu disparaitre dans la brèche…

    Ca fait bizarre  « d’etre ,sans etre ».

    J’ai vu les autres se regrouper, discuter entre eux, et j’ai pu saisir des bribes de conversations » on va tous mourir, le chauve ( moi en gros) ne va pas revenir ,ils vont faire des experiences sur nous, et nous jeter dans l’espace !! bref j’ai entendu tout et rien ,mais retenu « le chauve » tout droit sorti de la bouche d’une petite nenette…. Connasse…..

    « hey  jsuis la ,je suis la bordel !! »

    Personne ne m’a repondu, mais  l’un d’eux a pointer un doigt vers moi. Putain il était temps !!

    Ils se sont approchés de « moi »,j’ai recapter leur conversation décousue.

    «  vous voyez, jsuis sur que c’est son âme, c’est l’âme du mec qui vient de partir, cette lumière a l’endroit ou il était ,jvous dis que c’est son âme. »

    Papi semblait ,probablement avoir la science infuse car tous se sont rangés derrière lui, face a mon « âme ».

    Le temps s’est éternisé, je commençais a flipper grave dans mon corps astral et pas de portable pour dissiper la crise d’angoisse.

    « t’es mort mon pote ,et t’es coincé la ,dans un espece de vaisseau qui va je ne sais pas ou,t’es mort et c’est comme ca que ca se passe »

    Je chialais toujours sur moi,lors que le mur s’est a nouveau ouvert.

    Mon corps physique est revenu vers moi sous les regards horrifiés des autres.

    Mon corps astrale s’est reposé dans mon corps physique et tout est redevenu « normal ».

    «  je suis pas chauve » jsais pas pourquoi mais j’ai dis ca.

    Les autres ont reculés de plus belle,se tassant sur eux meme a l’opposé de l’endroit ou je me trouvais.

    « j’ai tout vu,je vous ai tous entendu, je sais pas ce qu’on m’a fait ,mais ca va ,je me sent pas trop mal, je vous ai tous entendu » attardant mon regard sur la gonz qui m’avait « chauvisé ».

    Pas de réponse, ou si comme réponse, une des filles s’est mise a avancer vers le mur ouvert ,puis a disparu a sont tour ,laissant a sa place une espèce de légère fumée pale : son corps astral.

    Je me suis précipité vers le petit nuage de fumé : » t’inquiete pas j’ai rien senti, je sais que tu m’entends, panique pas. Mais elle ,elle n’est jamais revenu…

    Peu a peu ils sont tous parti quand le mur s’est rouvert ,et seulement deux en sont revenu.

    «  on est mal ,je sais pas pourquoi les autres sont pas revenu, enfin pourquoi leur corps ne sont pas revenu mais on est mal,et eux ils sont toujours la «  j’ai dis ca en désignant un a un les corps astral qui flottaient paisiblement dans la piece.

    Le mur ne s’était pas refermé . toute facon fallait faire un truc,jouer les bruce willis qui sauve le monde car,putain je me voyais pas finir ma vie ici.

    J’ai donc pris la direction de la porte, bien décidé a faire une visite de courtoisie a nos amis extraterrestres .

    J’ai bien fait de pas me précipiter ,sinon je serais tomber …dans le vide ?

    Le vaisseau était matériel au niveau de la piece ou l’on se trouvais, mais complètement immatériel au dela de la porte. Je me serais pas approché avec prudence j’aurais vite découvert les joies de la mort dans l’espace.

    «  on peux rien faire, c’est le vide total au dela des portes, ya rien, pas de sol ,c’est la chute assuré ,on est coincé ! » la je crois que j’avais gueuler comme un putois paniqué ,comme si il se rendait compte que ses gaz sentaient le titanium rouge au lieu d’une odeur putride.

    Ce vaisseau était incroyable, les etres qui le pilotait pouvait le rendre solide a leur guise.

    «  regardez je vois la terre » a hurler une des gonzesses restante.

     Apres un bref regarde sur son cul moulé dans un maillot blanc qui gigotait dans tous les sens ,je me suis approché de la partie style hublot, et je me suis rendu compte que la terre approchait a grand pas . fin du voyage ???

    (A suivre)

    La planète bleue grossissait devant nos yeux, j’etais scotché au hublot,le retour allait se faire sans vraiment avoir de réponse a ce qu’il avait bien pu se passer pendant cette abduction.

    J’ai mis la main sur un des bras de la fille la plus proche de moi.

    Elle a sursauté,je venais de la tiré de son doux reve de retour a la civilisation ,elle allait pouvoir reprendre son shoping avec ses copines tres bientôt.

    «  euh dis moi ,tu as une idée de ce qu’ils ont bien pu nous faire ,car c’est sur il s’est passé un truc,et certains en son revenu d’autres non »

    « je sais pas je veux oublier tout ca et retrouver ma famille c’est tout »

    L’autre gonzesse s’est elle aussi tourné vers moi ,avec  un regard de defi ,comme si j’etais pour quelques chose a ce qu’il se passait : » moi pareil que ma copine ,je suis vivante ,je vais rentrer a la maison et ya que ca qui compte »

    Cette conne aurait du rajouter dans un élan d’humanisme exacerbé qu’elle allait retrouver les etres vivants de la planete terre et qu’elle allait reprendre son élevage de mouche,et pouvoir chier au pied d’un arbre et se torcher avec des feuilles de sumac ( veneneux j’espere). Putain je deteste les pseudo humaniste …

    J’ai donc laissé tomber la discution qui ne pouvait pas avoir lieu avec ses cruches ( mais putain quel corps elles avaient !)

    Je rivé mon regard sur la terre, la France semblait droit devant.

    Bah ptetre que finalement ,je devrais me mettre a l’humanisme a mon tour une fois les pieds dans la bouillasse ,ca a l’air de plaire aux meufs en tous cas.

    C’est au moment ou mes pensées devenaient extrêmement profonde que j’ai réalisé que la vue qui s’offrait a nous , n’étais pas celle que j’avais pu voir sur google earth.

    Les continents etaient noirs,ou plutôt de couleurs tres sombres, virant entre le noir et le marron.

    «  il se passe quelques chose ,les couleurs sont pas normales, je reconnais bien les formes géographiques sous mes yeux mais pas les couleurs. »

    «  t’as déjà vu la terre de l’espace toi ? » a gloussé une de ces deux pintades pendant que l’autre pouffait de rire entre ses gros nibards.

    Bon ,cette petasse avait raison sur une chose : j’avais jamais vu la terre de l’espace,mais heureusement pour moi,il me restait un soupçon de logique et d’intelligence, a croire que nos gentils martiens ,n’ont rien pu pomper dans leur caboche rempli de flotte.

    Mes oreilles se sont misent a bourdonner, on allais bientôt en avoir le cœur net de toute façon, et j’en démordrais pas ,yavait un truc pas net dehors.

    Plus on se reprochais du sol, plus je reculais du hublot,la vision d’horreur qui s’offrait devant moi, me glacais le sang.

    Tout dehors n’était que ruines, les immeubles étaient devenu un amas de pierre, la couleur de la mer ressemblait plus a une couleur boue qu’a une eau limpide.

    Mais putain dehors yavait plus rien,des ruines a perte de vue, comme si une bombe avait rasé toute la France ( le monde ?) .

    Je ne voyais aucune fumée qui attesterait que ca venait de se produire. Tout était poussiereux,vieux.. mathématiquement c’était pas possible.

    J’ai jeté un œil a mon portable  ,ca faisait ….. que  30 minutes qu’on avais été enlevé.

    Pas possible , on a du partir plusieurs heures. Comment ca pouvait etre possible ce truc.

    J avais lu des bouquins sur les failles spatiaux temporelles,  et si c’était ca. Si seulement ca n’avait duré que 30 minutes alors qu’en temps humain ca avait pris des heures ,voir des jours.

     Les deux gonzesses semblaient avoir réalisés que ca allait etre dur de faire les humanistes dans un endroit ravagé…

    Elles m’ont regardé, yeux ronds ,rempli de larmes. J’ai avancé vers elles, fallait que je soit l’homme de la situation bordel.

    On s’est tous collé et le sol s’est dérobé sous nos pied de façon lente, nous avons regagné le sol ferme dans une lévitation parfaite, quasi théâtrale : les visiteurs se posent sur terre en douceur et sous les projecteurs du monde entier.

    Toujours collés tous les trois, on a touché le sable, pile a l’endroit ou nous avions été pris.

    J’ai levé la tête ,et juste eu le temps de voir le vaisseau disparaitre.

    Nous sommes resté un long moment sans bouger. On se sentais encore plus perdu qu’a l’intérieur de la pièce ou l’on étais captif, et qui nous offrait une relative sécurité.

    Il n’y avait rien que des ruines autour de nous, et du vaisseau ca semblait s’étendre sur la planète entière.

    Il faisait chaud, un peu sombre ,j’ai jeté un œil a mon téléphone ,qui je ne sais pas quel miracle, n’avait pas rendu l’âme ,ou n’avait pas été pris par les petits hommes gris ou vert..

    Si l’heure était exacte il devait etre dans les 16h15 le 15 mars …………..2037.

    Mon cœur a fait un bond de 10 mètres dans ma poitrine, j’ai relu plusieurs fois la date , plusieurs fois l’heure, plusieurs fois tout.

    D’ailleurs ce « tout » avait disparu de la carte mémoire de mon téléphone, elle était vide. Toutes les fonctions semblaient marcher, mais il était irrémédiablement vidé de toute trace du  passé.

    «  conférence » j’ai pu dire que ca.

    Les filles se sont approchées de moi et je leur ai mis mon téléphone sous le nez «  regardez la date »

    « ben quoi » ?

    «  jai dis la date, pas l’heure »( ho putain c’est pas gagné avec celles la)

    2037 ??? il deconne ton téléphone !!

    «  tu penses que c’est mon tel qui merde ou cette putain de planète dévastée sur laquelle on viens de revenir ? mon téléphone marche très bien sauf si tu me prouves que ce qu’on a devant les yeux ( j’ai souligné mes paroles d’un geste ample de droite a gauche montrant le désastre sous nos yeux) n’est pas réel »

    «  je sais pas ce qu’on doit faire, mais déjà faudrait vous trouver des fringues ,on avisera après »

    Je suis parti droit devant moi, il n’y avait pas de route a suivre, car yavait simplement aucunes routes. Je me suis donc dirigé vers des bâtiments effondrés, faisant appel a mes souvenirs afin de retrouvé un magasin susceptible d’avoir abrité des vêtements …avant.

    J’entendais les filles chuchoter derrière moi, puis leur voix a disparu, j’ai tenté un regard par-dessus mon épaule, elles se parlaient face a face.

    Le pire quand on a affaire a des filles qui ont le QI d’un pot de moutarde ,c’est que leur connerie est tellement grosse qu’elles se croient intelligentes ….. bon ok parlons pas trop vite..

    Les questions se posaient a une vitesse folle dans mon esprit.

    Pourquoi  nous a t-on enlevé , et surtout ramené  alors que l’apocalypse avait du avoir lieu ici ?

    Qu’est ce qu’on nous avait fait dans le vaisseau ? que s’était il passé sur terre ? est ce que j’allais prévenir les filles si je trouvais des fringues pour elle, vu que je m’éclatais a les maters en maillot ?

    Toutes ces questions sans réponses pour le moment me perturbaient grandement..

     Putain 2037…..2037….

    ( a suivre)

    Des ruines a perte de vue, une poussière noire, je vois pas vraiment  ou je pourrais trouver a manger, ainsi que des vêtements dans cet amas apocalyptique.

    Il n’y avait rien, plus rien que des tas de pierres, des morceaux de murs, je crois que j’aurais plus de chance de trouver de la bouffe sur mars qu’ici a présent.

    Fallait se ressaisir , sinon la noirceur de l’environnement allait déteindre sur moi et j’aurais plus qu’a m’assoir et attendre  de crever de faim.

    Les deux filles se sont pointés .

    « faut qu’on trouve de quoi manger, un coin potable pour dormir, mais franchement je sais pas quoi faire, on dirais qu’il n’y a plus rien ,plus rien du tout . »

    Apres quelques heures a chercher en vain des traces d’existences passé de la race humaine ,nous avons décidé de partir plus loin, hors de la ville. C’était pas facile car il fallait escalader les restes d’immeubles effondrés, a tout moment on pouvait se peter une jambes et bonjour pour trouver des secours ,la progression fut lente mais payante, nous avons quitté les restes de la ville.

    Il n’y avait pas vraiment de soleil, pas vraiment de nuit ,c’était sombre c’est tout. Le temps semblait s’etre figé .

    Nous avons traversé ce qui avait été des champs et qui n’étaient plus que de longues étendus noirâtre de poussières.

    Une longue marche a explorer des restes de maison, jusqu’à ce qu’une maison quasiment intacte fasse son apparition devant nous.

    Jvais pas cacher qu’un relent d’espoir  dans la noirceur ambiante venait de me donner un souffle supplémentaire , on y croyais plus vraiment  et cette maison tombait a point nommé.

    Pas la peine de frapper, j’ai poussé la porte entre ouverte ,a l’intérieur tout semblait intacte  ,poussiéreux mais intacte.

    La maison était petite ,seulement une chambre ,une cuisine ,un salon, et surement un grenier, cependant ca suffirait pour le moment, les meufs va falloir faire le ménage…

    Je me suis assis sur une chaise après avoir ouvert tout les placards ,les boites de conserves a l’intérieur avaient  plus de 10 ans, autant dire que c’était pas la peine de les ouvrir. J’en ai donc ouvert une , histoire de voir si on pouvait en tirer quelques chose. …. A part de la pourriture et une odeur infecte qui a empuanti toute la maison, j’ai du me résoudre a arreter les recherches de nourriture.

    Si mes calculs étaient bon ,les dates de péremptions des boites indiquaient  un maximum de 2027,ca voulais dire que ca faisait  au moins 10 ans qu’elles se trouvaient la, donc au moins 10 ans que la terre avait vécu ca…

    On s’est réunis avec les filles,tout d’un coup elles me paraissaient  plus sympathique ,au vu du triste sort qui nous attendait.

    «  je crois que ya rien a manger nulle part ,que ya plus rien du tout que tout est dévaster, la terre est morte en quelques sorte je pense »

    « on va retourner a la plage ,tu viens si tu veux, mais on reste pas ici ca sert a rien, peut etre qu’on peux pécher du poisson, peut etre  même qu’il reste un bateau quelques part. »

    L’autre fille a pris la parole pour dire le truc le plus insensé du monde ,mais qui au fond de moi restait notre plus grand espoirs de survie .

    Ce fut bref mais elle a dit en substance » ils vont peut etre revenir nous chercher, je suis certaine qu’ils nous ont implanté un truc dans le corps ou je ne sais ou, je retourne a la plage ,ils vont revenir sinon ca n’a pas de sens tout ca »

    Les gonz avaient plus que raison ca servait a rien de s’enfoncer plus dans les terres, yavait plus rien.

    « on repars maintenant ,alors » j’avais que ca a dire en fait.

     Une fois sur la plage  on s’est posé au meme endroit que lorsqu’ils nous on relâchés et on a attendu.

    «  vous savez, je suis sur moi aussi que ya un sens a tout ca, c’est obligé, ou alors on va crever ici ,mais je pense pas, au fond de moi je sens que c’est pas la fin pour nous »

    « oui nous aussi on le sens c’est comme une prémonition, on va revenir nous chercher »

    Les heures ont défilés, nous étions assis  sur le sable noir dans cette pénombre constante. Aucun de nous ne ressentait la faim ni la soif, encore moins la peur,sommes nous revenus vraiment diffèrent de ce voyage avec nos « hôtes » de l’espace ?  certainement.

    L’attente fut longue, fatigante, éprouvante pour les nerfs, puis ils sont revenus, simplement ..

    Ils se sont mis en stationnaire au dessus de nous, et nos corps se sont mis a flotter, on s’est regardé comme pour se dire adieu,.puis chacun de nous s’est évanoui, comme prévu je dirais.

    J’ai senti des petites tapes sur mon visage, mes yeux se sont ouverts en grand ,les deux filles me surplombaient , «  on a cru que t’etais mort, ca fais super longtemps qu’on essaie de te réveiller, putain on a vraiment cru que t’etais mort la »

    Ptetre que je l’etais vraiment, qu’il aurait mieux fallut.

    Elles m’ont fait un bref résumé de la situation pour au final me dire qu’on etais en approche de la terre et qu’elle ne semblait pas noirâtre, que tout avait l’air normal.

    Je me suis levé d’un bond pour constater que : oui ,une  planète bleue  faite de mers et de terre grandissait sous mes yeux ,complètement ébahis.

    La suite ,apres notre exhalation  de revenir sur terre et de constater que le monde était la, et qu’on était en 2012,fut de nous dire au revoir et de garder le contact après avoir demander a quelques personnes si elles n’avaient pas vu quelques chose d’anormal. Tous on répondu de façon négative, comme si il ne s’était jamais rien passé pour eux.

    Peut être que oui il ne s’était jamais rien passé pour eux, mais nous on avait vécu quelques chose, qui n’avait en fait duré  que quelques minutes.

    Meme endroit ,presque même heure, meme année.. les filles étaient parties retrouver leurs familles tandis que moi ,j’ai passé de longues heures sur la plage a ressasser ce que je venais de vivre.

    Jamais je n’ai parlé de cette histoire, peut etre meme qu’elle n’a jamais existé.. avec  les années qui se sont écoulés ,le souvenir, bien que tres présent, ne me hante plus,je ne cherche pas a connaitre la date de ce futur apocalypse, d’ailleurs comment aurais je pu le savoir ?

    J’ai lu dans un journal a sensation l’histoire d’une des deux filles ,sur le moment ca a fait un peu buzz dans les medias,puis plus rien, une folle parmi tans d’autres pour ceux qui n’ont jamais connu ca.

    Il est tot ,le soleil se leve, ma femme est parti réveiller ma fille, moi j’ai passé la nuit a écrire ca,2017  arrivera  bientot ou peut etre qu’il n’y aura pas de 2017 car depuis quelques jours j’ai envie de retourner vers la mer,a l’endroit exact ou ca s’est passé, c’est pour ca qu’on pars avec ma petite famille, cette plage nous attend et je sais que les deux filles s’y trouveront aussi….

     

    FIN


    2 commentaires
  • je l'ai regardé redresser la tete,tendre le coup, lever le visage le plus haut possible vers le ciel et la, il a rit a gorge déployée. un rire qui n'avait rien de naturel,c'est un bon vieux rire completement forcé par la situation.

    certes ma blague etait bonne..pour certain,mais lui je n'ai pas cru une seconde a sa sincerité.

    moi-" pas mal votre faux rire ,allez finalement je vous le mets ce putain de pv hein"

    lui,coupé dans son faux rire de merde-" qu..quu.quoi,... a mais je pensais que..."

    moi-" que vous alliez vous en sortir comme ca ,avec une espece de bidonage minable hein?"

    j'ai jeté un oeil vers ma voiture de service,ma si belle collegue etait tres occupée a envoyer un texto a je sais pas quel mac fanatique de pied de chameau en uniforme.

    le type s'etait engouffré dans sa caisse ,completement dépité. 

    bas a prés tout rien a foutre . je me suis penché a l'interieur de l'habitacle

    moi-" bah allez ,c'est bon jvais pas vous le foutre ce putain de pv,mais prochain coup faudra vous marrer sincerement,meme si c'est ma blague est nulle"

    j'etais de bonne humeur ce soir.. ca n'allait durer que quelques minutes.

    le mec s'est tiré sans demander son reste ,tout phares eteints,exactement comme si je l'avais pas choper pour cette meme raison.

    je me suis dirigé vers la voiture ,prét a entamer une course poursuite a la starsky et hutch avec ce minable dont le QI devait froler celui d'un pot de moutarde. merde jveux bien etre cool mais il pige pas ,jvais changer de comportement.

    a peine avais je demarrer la voiture que mon telephone se mit a sonner.

    moi-" ouais"

    a l'autre bout du fil ,j'ai reconnu directement la voix de mon ancien collegue ,jeune retraité,a peine plus d'un mois et demi de repos.

    jamais il ne m'a telephoné,meme pour me dire qu'il ne viendrait bosser le soir .

    c'etait donc serieux sans aucun doute.

    papy retraité-" faut que tu viennes,vite,c'est tres serieux la"

    comme je venais de le dire au dessus : TRES SERIEUX.

    "fout le girophare ,attache toi et pose ton putain de telephone ,ca va secouer" 

    ma jeune fliquette chaudasse s'est precipité sur sa ceinture de securité et la voiture a bondi. ce soir ,rien n'aurait pu m'arreter pour aller chez le vieux.

    ma bonne humeur venait de se terminer en un clin d'oeil.

    c'est fout ce qu'elle sentait bon ma collegue,je tacherais de  conduire plus vite a l'avenir ,car les éffluves de son parfum venaient de fouter la gueule a chaque virage. j'en frétillerais presque.

    moi-" c'est qui t'es texto toutes les nuit?"

    fliquette -" euh ,c'est ma mere,elle est insomniaque,c'est un peu compliqué avec mon pere en ce moment,je crois qu'il la bat,mais j'en suis pas sur.."

    moi-" je pensais que t'avais un mec et que tu pouvais pas t'empecher de lui raconter tes nuits a mes cotés,style ,"l'autre con me parle toujours pas alors que ca fait deux semaines  que je taf avec lui"

    elle ne s'est pas redressée,n'a pas bomber le torse et n'a pas déployé sa gorge pour rire d'un rire infecté par la mauvaise foi.

    elle a juste rit ,sincerement et ca m'a fait du bien.

    moi-" bon j't'explique ,on va chez mon ancien collegue a la retraite ,je sais pas ce qu'on va trouver mais il m'a dit de venir ,et si il me dis ca c'est qu'on va avoir besoin de nos armes,tu piges j'espere."

    elle m'a dévisagé,puis m'a fait un ok,c'etait franc et sincére ,je n'ai lu aucune inquietude sur son visage. jcrois que je suis tomber amoureux d'elle sur le champs..

    moi-" jte demanderais plus tard si t'es celibataire et si t'aime les vieux salopards de flics ,ok?"

    fliquette-" pas de probleme, on verra ca plus tard ,du moins si on arrive,ceci dit ,pour pas faire trop durer le suspence, ya que des "oui" dans ma reponse.

    rougit ,petite ,rougit un peu  et fais gaffe...

    nous sommes arrivés devant chez le vieux,comme une nué de mouches affamées sur un etron fumant.

    "reste ici ,prés de la radio,ce soir tu seras mes yeux,regarde autour de toi et sois prete a degainer"

    je me suis éjecté de la voiture et j'ai foncé vers la maison de papy. 

    le portaille ainsi que la porte d'entrée etaient grande ouverte, il etait 23h43 et ca puait la merde a plein nez.. et le sang.

    ca faisait un bout de temps que j'avais pas été acceuillit par cette odeur cuivré,bien trop longtemps, j'ai senti mon estomac se contracter instentanement dans mon ventre.

    il etait temps de sortir le morlingue,histoire de prévenir de tout danger .

    j'ai attendu quelques secondes sur le pallier afin que mes yeux s'habitude a l'obscurité et accessoirement que mon estomac ne fasse pas rejaillir mon big mac et mon jack daniels.

    un dernier coup d'oeil vers ma voiture de patrouille,fliquette etait aux aguets.. bien .. tres bien.

    bon... dans un film policier la scene de crime se passe toujours dans la chambre quand il fait nuit. alors j'ai pris la direction de la salle a manger.

    le vieux vivait seul,faut dire que c'est pas facile de s'amourracher d'un mec qui passe ses nuits a ploter les burnes des travelos histoire de trouver le surin qu'ils avaient pu planquer sous leurs couilles. protection oblige.. pas facile la vie de travesti en ce moment...

    rien dans la salle a manger,ca puait le polar  miteux a mille lieux a la ronde..

    les chambres etaient a l'etage de toute facon.

    j'ai gravi les marches avec une extreme prudence.

    l'odeur de sang se faisait de plus en plus forte,pas de doute ,des litres avaient du servir a repeindre les murs ,car jamais de ma vie je n'avais senti le sang de facon aussi concentrée.

    mon estomac s'est tendu,lui aussi etait sur le qui vive,j'allais jaillir dans la chambre du vieux aussi vite qu'un flot de big mac allait jaillir de mon gosier.

    j'etais pas un hero qui ne gerbe jamais ,ni ne fait jamais pipi comme dans les films de "heros". je gerbais,pissais,picolais,et meme parfois je chiais en étre humain..si ,si

    je suis entré dans la chambre que je supposais celle du papy.

    j'ai suffoqué,une odeur de merde,et de sang empuantissait l'atmosphere.

    trop de chose a deviner dans ce noir quasi totale,j'ai donc allumé la lumiere.

    jcrois que j'aurais pas du ,mon big mac a pris ses jambes a son cou,poussé de prés par monsieur jack daniels,et tout deux sont sortis de ma bouche sans le moindre effort,tu parles de springters.....

    le vieux etait accroché au plafond,crucifié plus precisement.

    son ventre etait ouvert dans le sens du haut en bas,son visage semblait avoir été éccorché vif,tout comme le reste de son corps.

    ses tripes pendaient jusqu'au lit telles un serpent gorgé de sang vital.

    je me suis approché ,persuadé que papy venait de bouger,ca me semblait impossible et pourtant ,j'en aurais mis ma main au feu.

    j'ai mis un pied sur le lit ,fermement décidé a constater de mes yeux que le vieux etait bel et bien vivant.

    j'ai pas vraiment eu le temps d'assoir ma position sur le plumard que le corps s'est détaché du plafond pour tomber directement sur moi.

    lui et moi n'avons fait qu'un pendant le lapse de temps qu'a duré la chute jusqu'a la moquette.

    j'etais un peu sonné par le choc,mais pas suffisament pour ne pas entendre que quelqu'un venait de se précipiter dans les escaliers.

     ( a suivre)


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